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L’enfant tram

mercredi 16 janvier 2008, par RYoGA

5 commentaires

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    16 janvier 2008  12:08

    D’après le film Dodeskaden (1970) de Akira Kurosawa.

    Edit : Premier film en couleur du maître japonais. Une affiche particulière car dessinée dans un style enfantin, à l’image du personnage emblématique de l’enfant-tram et de ses dessins qui tapissent les murs de sa maison. Le film dépeint les bas-fonds d’habitants d’un bidonville et nous entraine dans plusieurs scénettes tragicomiques... De nombreux décors sont réalisés sur toile.

    J’ai passé les dernières jours à voir ou revoir les films du maître. J’ai été particulièrement sensible à la mise en scène, aux thèmes et personnages emblématiques, et aux corrélations avec la vie de l’auteur. De quoi se nourrir pleinement l’esprit et de réattaquer ses propres projets.

  • #
    16 janvier 2008  13:43

    whaw je.. je connais pas du tout ta référence ! :)

  • #
    16 janvier 2008  13:49

    Petit j’avais vu un film de Kurosawa qui m’avait franchement ennuyé, mais bon y a pas mal de film qu’en revoyant adulte bien plus tard j’ai apprécié. Donc si je le trouve, je le zyeute.

  • #
    16 janvier 2008  14:10

    en regardant sa filmographie sur wikipedia, je crois que j’ai dû tomber sur Rashomon. Je devais avoir 14-15 ans donc je n’étais pas si gamin que cela, et j’’étais dans une époque où je zyeutais beaucoup de films en VO sur arte. Mais le titre et ton explication me donne envie de le visionner. J’aime bien en général les films sur l’enfance ^^

  • #
    16 janvier 2008  14:31

    Rashomon est le film qui a fait découvrir le cinéma japonais aux Occidentaux. C’était en 1950.

    Je l’ai vu quand j’avais 18 ans, et il faut avouer que c’était difficile d’y rentrer. Heureusement j’étais dans ma période "j’apprends la mise en scène" et en m’y attardant (storyboard aidant) j’ai su mieux le comprendre et l’apprécier à sa juste valeur. Rashomon c’est en montage parallèle les trois versions devant un tribunal de trois personnages impliqués dans un meutre. Chacune est différente et tournée à l’avantage de chacun, et il faudra beaucoup de discernement aux conteurs de l’histoire et aux spectateurs pour tirer le vrai de ce sac de noeuds.

    Il y aurait beaucoup à dire en fait, tu vois je démarre au quart de tour... Mais pour revenir à Dodeskaden, le film fait partie de la série des "Bas fonds" de Kurosawa (trois films : "les bas-fonds", "Barberousse", et "Dodeskaden") qui dépeint la misère humaine de ceux laissés sur le carreau par la société. L’enfance/l’innocence/la folie font partie des nombreux thèmes abordés par le film.

    Comme après tout on est pas ici sur un blog cinéma ou littéraire, je n’exposais ici que l’esprit graphique en hommage au film. Dessins enfantins avec ce qu’ils ont d’innocence et de folie - ça il faut voir le film. Le côté pictural du premier film en couleur de Kurosawa, où il utilise la peinture (il a été peintre avant d’être cinéaste), couleur comme texture, dans tout son art pour représenter les décors, atmosphères et sentiments.