Dernier ajout : 6 août.
J’avais passé une courte nuit, réveillé par les bruits de la ville au petit matin, entre éboueurs super matinaux, hélicoptères déchaînés et marteau piqueur sans pitié.
Je pensais donc avoir un peu de répit avec mes boules quiès quand je reçois un texto de l’ami Krayo qui m’invite à le rejoindre ce week-end pour l’enregistrement du PN Cast. Nous y parlerons des jeux de l’E3 qu’il aura pu tester.
Mon sang ne fait qu’un tour :
- Tu vas pouvoir tester les jeux de l’E3 ?!! Où ? Quand ?!
Il est dix heures.
- Là maintenant, aujourd’hui.
- Je peux venir ?
- Je ne sais pas, appelle le grand manitou !
Ce que je fait immédiatement.
- Allo Grand Manitou, est-ce que je peux venir ?
- Attends je me renseigne.
Une heure passe. Et puis la délivrance :
- Ouais viens !!
- J’arrive !!!
L’accès au paradis
Une traversée de Paris plus tard je me retrouve dans la salle d’exposition où Nintendo France a emmené tous les jeux Nintendo présentés à l’E3 à Los Angeles la semaine dernière. Les bornes Wii U sont magnifiques, tout comme les posters géants qui représentent Mario Kart 8, Super Mario 3D World ou plus loin Zelda 3DS. On voudrait les avoir à la maison !
New Super Luigi U
En attendant de retrouver les copains, je me dirige immédiatement vers une borne de New Super Luigi U, l’add-on du Mario sorti en novembre dernier. Pas de surprise, le saut de Luigi a une inertie différente et Carottin ne se fait pas toucher par les ennemis. Passés deux trois niveaux je ne m’attarde pas, je connais !
Je retrouve Krayo en plein test de The Wonderful 101. Xavier me rejoint. Nous sommes content de nous retrouver ! Lorsque Krayo a terminé, je prends le relai, sous le regard de Xavier qui note tout dans son carnet. J’étais très curieux de découvrir le jeu de Platinium Games pour savoir s’il vaut le coup.
The Wonderful 101
On incarne dans ce beat’em all plusieurs héros en même temps qui se déplacent en horde, accompagnés de tout un tas de citoyens. C’est donc une sorte de Pikmin dans l’univers et l’esthétique de Viewtiful Joe (j’ai d’ailleurs eu bien du mal à ne pas me tromper de titre et ai appelé W101 Viewtiful Joe à quelques reprises avant de m’y habituer) !
Les pouvoirs spéciaux de nos personnages peuvent être déclenchés en réalisant un dessin sommaire sur le gamepad, comme un U à l’envers pour faire un poing, une vague pour un fouet, un L pour un flingue, etc. Plus on laisse trainer le trait plus le pouvoir sera puissant (il est plus facile pour la plupart d’entre eux de les réaliser au stick, qu’on laissera traîner). L’arme se matérialise par le nombre de citoyens qui s’agglutinent pour la former. Il est aussi possible de faire une esquive ou parer un coup en se transformant en gelée, le tout consommant de l’énergie dont les batteries se remplissent avec le temps.
Je dois avouer que tout ceci n’était pas particulièrement facile. Les ennemis sont rapides et ne vous laissent guère le temps de regarder ce que vous dessinez sur le gamepad. L’ensemble me semblait donc assez brouillon et m’a laissé une mauvaise impression relative. La démo n’était peut-être pas assez représentatrice. J’aimerais toutefois en savoir plus sur le jeu.
Krayo s’en va, après avoir testé Bayonetta 2 qui me fait de l’œil.
Sachez que j’ai rasé ma barbe le lendemain.
Mariokart 8
Avec Xavier, nous allons essayer Mariokart 8. Il est clairement beau. (Mariokart, pas Xavier !) Une belle profondeur de champ alliée à un moteur de jeu ambitieux (toujours pas Xavier !). La particularité de cet épisode est de proposer des circuits qui font des boucles ou des contortions sur eux-même. Sur la route, on est presque toujours à plat, mais on voit le décor qui part sans dessus dessous. L’effet est saisissant ! Il y a aussi des portions de route qui bifurquent sur les murs et du coup on se retrouve quasiment à 90°, avec l’envie de pencher la tête pour se remettre dans l’axe !
Xavier est facilement premier. J’ai pris Wario, qui fait office de poids lourd, et j’ai du mal à le commander avec le gamepad dont la fonction gyroscopique est activée. On peut choisir de passer du stick au gyroscope en une pression de doigt sur un bouton sur l’écran. Je reviendrai plus tard avec un autre kart et ça ira beaucoup mieux au gyroscope, que ce soit au gamepad ou à la wiimote. Donc plutôt content !
Super Mario 3D World
On enchaîne avec Super Mario 3D World, un jeu qui se veut un mix des New Super Mario pour le multijoueur jusqu’à quatre et de Mario 3D Land pour le découpage et l’agencement des niveaux. Le jeu est très sympathique, surtout quand a le costume chat, vraiment trop charmant et fun. Un niveau avec des tuyaux transparents dans lesquels on circule est fun. Une petite séquence dans l’eau à dos de dinosaure est amusante. Le changement dans la continuité. Pour ma part en vieux routard je sature un peu mais j’imagine qu’il sera un incontournable pour les jeunes joueurs. Par contre je reste déçu que Nintendo n’ait pas pris plus de risques pour le premier jeu 3D de sa console de salon.
Sonic Lost World
Nous retrouvons Jumpman qui vient d’arriver. Il est déjà sur Sonic Lost World. Je lui emboîte le pas pour faire deux des trois niveaux proposés.
On est, comme on a pu le lire, clairement dans du "Sonic Galaxy", pour ce qui est des planètes de toutes formes que l’on peut arpenter dans tous les sens, et pas si loin de Sonic Generations pour le reste, qualités et défauts compris. Au début je rigole de plaisir tellement c’est sympa, même si je me vautre ça et là sans comprendre. Et puis au fur et à mesure des imprécisions de gameplay apparaissent, même si en lui-même il a été totalement repensé.
Faisant le troisième monde plus tard (une copie d’un niveau de Mario Galaxy 2), j’apprécie les idées, le level-design. Bref il n’est pas trop tard pour corriger certains aspects du gameplay, à moins que ce ne soit figé et là on ne retrouvera avec un énième Sonic 3D mal fichu.
Rayman Legends
Entre temps Xavier est parti, et je rejoins Jumpman en train d’essayer trois nouveaux niveaux de Rayman Legends. Le premier niveau, "20 000 lums sous les mers", nous oblige à jouer en coopération : celui qui est l’insecte Murphy actionne des boutons pour éteindre une lumière faucheuse pour que l’autre joueur puisse passer. Une bonne dose de déduction et de rythme est nécessaire. Le deuxième niveau nous fait balancer de chaine en chaine pour éviter les assauts d’un dragon. Le troisième, "la folie des mariachis" est une nouvelle course musicale, toujours aussi sympa.
C’est, jusqu’à alors, le jeu sur lequel je me suis le plus amusé sur le salon ! De quoi renforcer mon opinion sur Rayman Legends, à deux mois de sa sortie. Je guette les prochains retours.
On essaie de m’embarquer dans Just Dance 2014 mais je refuse poliment.
Donkey Kong Country : Tropical Freeze
Avec Jumpman toujours on enchaîne sur Donkey Kong Country : Tropical Freeze. Je n’avais pas été emballé par l’épisode Wii. Celui sur Wii U est sensiblement le même. Avec toujours cette obligation de secouer la manette pour faire une roulade ou taper le sol. Comme j’en ai franchement marre je joue mal juste pour essayer de trouver un peu de plaisir dans cette initiative et ça n’y manque pas : Jumpman, la demoiselle du stand et moi complètement de mauvaise foi commençons à rire comme des bossus. La fatigue joue aussi. Bref, de ce jeu qui ne m’intéresse absolument pas (plus) j’ai réussi à passer un bon moment !
J’ai pu rapidement remettre la main sur Zelda 3DS (dont j’avais déjà fait le donjon, voir ma preview), histoire de jouer la partie en extérieur. Rien à rajouter, c’est le jeu que j’attends le plus cette année. J’ai aussi testé Yoshi’s New Island. Classique, n’apportant rien à première vue, mais restant bon et joli, le temps de deux niveaux.
Je parle quelques minutes avec Florent Gorges venu comme nous tester tout ça. Jumpman part tester Bayonetta 2 pendant que je me mets à Pikmin 3.
Pikmin 3
J’étais très enthousiaste à l’idée de poser les mains sur Pikmin 3, qui est quand même LE jeu qui m’a fait acheter une Wii U. J’adore la série. Gamepad ou Wiimote/nunchuk en mains, je découvre les modes de jeu disponibles (Histoire, missions et bataille) et les différentes façons de jouer.
Un peu déconcerté au début par les changements de gameplay, ce n’est qu’en y revenant à deux reprises (oui j’ai au final bien du y jouer une heure !) que je me suis réapproprié le gameplay pour profiter du charme et de la stratégie du jeu. Mon gros coup de cœur du salon, et ça tombe bien, le jeu sort dans un mois !
Wind Waker
Tester The Legend of Zelda : the Wind Waker, une formalité, si ce n’est pas triste ça ! C’est donc le même jeu que sur Gamecube, sorti il y a de ça dix ans. Parmi les ajouts, en plus de la HD et un filtre fluo qui laisse une impression étrange, il y a des bouteilles à la mer qui sont autant de messages sur Miiverse et la possibilité de faire aller le bateau plus vite (un tue l’amour).
En terrain connu je m’attarde donc sur le gamepad. On peut y mettre le jeu dessus, sans avoir besoin de la télé. On peut aussi s’en servir comme écran pour regarder à la longue vue avec le gyroscope. Et enfin il permet de gérer l’inventaire. Comme ceci :
Je n’ai donc pas particulièrement réussi à être emballé.
Bayonetta 2
Je rejoins Jumpy sur Bayo. Il finit et doit s’en aller. Je prends le relai sur Bayonetta 2. Bourrin, déglingué, la belle est de retour. Ça castagne dans tous les sens, on esquive, on lance des furies et on essaie de comprendre ce qui se passe à l’écran. Loin d’être un défaut pour autant, Bayo en met plein la vue, pour mon plus grand plaisir ! J’avoue que j’attends le jeu (qui sort en 2014) avec impatience !
Dernier tour de scène
L’irrésistible Mlle S. arrive alors et je lui fais faire un tour du salon. Luigi, Wii Party U, Mariokart, Mario 3D World, Rayman, Wind Waker, toutes les expériences sont bonnes, mais c’est sur Just Dance 2014 que l’Irrésistible découvre qu’elle va se déchaîner pendant une heure, ralliant tous les joueurs indécis à cette folle danse ! J’ai même succombé à l’appel et me suis contorsionné sur des musiques tendances (avec quand même une petite demande perso pour Ghostbuster, qui nous a fait mimer en rythme des chorés dignes des chasseurs de fantômes !)
Ne le répétez pas, mais j’ai "joué" à Just Dance !
Mario et Sonic aux Jeux Olympiques
Laissant Mlle S. à sa fever, je suis allé tester Mario et Sonic aux Jeux Olympiques de je ne sais plus où (Sochi 2014). Descente à ski, le framerate est à la rue. Espérons que ce ne soit du qu’à la pré-version. Rendez-nous 1080° Snowboarding !! La deuxième épreuve est une descente en bobsleigh. C’est propre et pas particulièrement passionnant. La troisième épreuve est une descente où l’on alterne les véhicules : bobsleigh, snowboard, patins à glace, ski. Je suis mauvais, je veux bien, mais c’était quand même difficile de contrôler à la wiimote (qu’il fallait tenir vers l’avant et tordre à gauche ou à droite). Mouais.
Ainsi se termine cette longue (dix heures !) session de jeu. Il est 22H30 et je rentre à la maison, avec les promesses de courbatures mais aussi de nombreux rêves colorés !
Merci à Xavier et PN, ainsi qu’à Karine, Raph et Vince, pour cette belle journée ! Un grand bravo à tous les hôtes et hôtesses qui ont sur faire de cet événement une fête de par leur bonne humeur !
Vous pouvez retrouver toutes les impressions de mes collègues sur Puissance-Nintendo ! Mes impressions complètes de Pikmin 3, Sonic Lost World, The Wonderful 101, Mario et Sonic aux JO de Sochi et Disney Infinity sont en ligne !
Vous pouvez aussi écouter le PN Cast n°25 dans lequel nous donnons notre avis sur ces jeux !
Pendant le salon de l’E3 à Paris, il y a un titre que j’attendais de prendre en mains avec grande impatience. Quand j’ai pu enfin me mettre à Pikmin 3 j’ai été un peu déconcerté. Loin de me laisser abattre, j’y suis retourné plusieurs fois histoire de bien appréhender le jeu. En tout, c’est bien une heure que j’ai passé dessus ! Voyons de quoi il en retourne...
Pikmin en trois mots
Pour ceux qui ne sauraient pas encore ce qu’est Pikmin, nous allons le rappeler rapidement. Dans la peau d’un capitaine de vaisseau spatial, vous arpentez des terres qui ont tout l’air de jardins géants à la recherche de différents objets. Vous utilisez votre armée de Pikmin, des petites créatures végétales, pour transporter ces objets jusqu’à votre vaisseau. Des monstres sont sur le passage et il faudra lutter contre ces ennemis souvent bien plus grand que vous !
Pas mal de nuances viennent enrichir le tout, à commencer par la nature même des Pikmin que vous obtenez : les rouges ne craignent pas le feu, les bleus peuvent aller dans l’eau, etc. Dans Pikmin 3 deux nouvelles races apparaissent : les Pikmin Rock sont lourds et cassent les structures en cristal et les Pikmin roses peuvent voler. C’est parti pour des niveaux jonchés d’objets, de pièges et de mécanismes !
Si le mode histoire n’était pas disponible, nous avons pu nous attarder sur les modes "Missions" et "Bingo" qui nous ont permis de jouer à deux.
Des missions à gogo !
Le mode mission consiste en une collecte d’objets dans un temps limité. Chaque objet, fruit comme cadavre de monstre, rapporte de l’argent et à la fin de la mission un décompte s’effectue. Au cours de la mission une graduation en haut de l’écran indique le montant à atteindre pour espérer gagner une première médaille. Le temps peut s’ajuster, tout comme votre nombre de Pikmin, avec cinq soldats par défaut. Quoi qu’il en soit, vous découvrez très vite des petits groupes de Pikmin cachés sous les feuilles ou même des palets de couleur qui une fois ramenés au vaisseau en font germer de nouveaux.
Dans le stage "Tropical Forest", vous découvrez les Pikmin Rock après un cruel combat contre une méduse volante. Cette dernière gobe quelques-uns de vos Pikmin rouges ! Il faut vite la tuer avec ceux qui restent sous peine de voir vos petits amis se faire dissoudre à l’intérieur. Une fois sorti de ce mauvais pas vous guidez ces nouveaux Pikmin vers des cristaux renfermant de nouveaux objets. Voilà ce que nous avons eu le temps de faire dans ce premier stage.
Dans le second, "Thirsty Desert", vous pouvez commander trois capitaines et apprendre à gérer des groupes. Vous avez en effet tout intérêt à séparer les commandants pour effectuer des actions en parallèle. Le premier capitaine projette par exemple son compagnon d’aventure (et quelques Pikmin) sur une zone en hauteur. Le second capitaine prend alors le relai pour explorer ce nouvel endroit et vraisemblablement débloquer un passage qui permettra de rallier les équipes.
Une situation type déjà rencontrée dans Pikmin 2 qui permettait de gérer deux personnages. Aujourd’hui ce sont trois équipes à gérer en parallèle, pour de nouvelles situations à appréhender. À noter que lorsqu’on jette un capitaine directement sur des Pikmin en terre, il va les arracher automatiquement. Pratique. Dans le même ordre d’idée, il suffit d’appuyer une fois sur A pour qu’un capitaine arrache tous les Pikmin en terre (et non pas plusieurs fois de suite comme c’était le cas avant).
Dans ce niveau on récupère ainsi les Pikmin Roses. Capables de voler, il peuvent soulever des objets au dessus de l’eau ou encore soulever des morceaux de bambou qui forment les pans d’une porte.
À la fin de la mission un replay est disponible. Il fonctionne comme celui du mini-jeu Mario Chase dans Nintendo Land à savoir un visionnage de l’action sur la carte du monde vue de dessus.
Notre expérience sur ces "missions" restaient de l’exploration de base et on imagine que de nombreux défis feront parti de ce mode de jeu.
Le mode Bingo
Le mode Bingo est dans la lignée directe du mode de compétition qui faisait rage dans Pikmin 2. Là où vous vous battiez comme des chiffonniers dans la version gamecube, vous vous battrez ici en ramassant des objets pour compléter une grille à la manière d’un morpion (le jeu, pas l’insecte !).
L’écran est splité au milieu. Chaque joueur voit sa grille affichée à l’écran et chacune des cases de ces dernières sont occupées par un objet. Votre objectif est de remplir une ligne complète, quelque en soit le sens, même diagonale, pour remporter la victoire.
Sur le terrain il vous faut donc repérer les objets et les ramener à votre vaisseau. Chaque objet étant unique, vous pouvez aussi ramasser les objets qui intéressent l’adversaire pour l’empêcher de compléter sa ligne, surtout si c’est la dernière pièce qui lui manque pour gagner ! De même, si l’autre récupère un objet que vous convoitiez, vous devrez vous résoudre à compléter une autre ligne.
Bien évidement, vous ne vous laissez pas faire et vous combattez avec vos Pikmin pour tuer ceux de l’autre, les jetez sur le capitaine adverse pour le ralentir ou encore sur les objets qu’il était en train de ramener pour les prendre à sa place ! Il vous faut tout simplement balancer plus de Pikmin que lui. Le nombre fait la force !
La question du gameplay
Le gameplay a été lourdement évoqué par Shigeru Miyamaoto lui-même et ses explications nous avaient quelque peu déconcerté. Il est en effet possible de jouer à Pikmin 3 de plusieurs manière : au gamepad, au combo wiimote/nunchuk et aussi au contrôleur classique pro (cette dernière possibilité ne nous ayant pas été offerte sur le salon, on ne s’avancera pas outre mesure).
Nous avons longuement essayé les deux configurations disponibles afin de déterminer laquelle nous convenait le mieux. Elles sont très différentes. Et quand deux joueurs jouent ensemble le gameplay asymétrique souhaité par Nintendo l’est plus que jamais... mais pas dans le bon sens.
Voyons d’abord le gamepad.
Seul, vous pouvez tout à fait ne pas utiliser votre télévision et jouer uniquement sur l’écran tactile. Il ne faut pas par contre s’attendre à jouer du stylet : tout se fait aux sticks et boutons. Nous ne sommes plus dans Nintendo Land. La configuration de boutons sera exactement la même que vous jouiez sur le Gamepad uniquement ou que vous décidiez d’utiliser la télévision avec lui. Vous pouvez switcher entre le gamepad et la télévision en appuyant sur le bouton (-). À ce moment-là, le gamepad affiche la carte du niveau. Il est alors possible de déplacer la map avec votre doigt : sur l’écran de télévision l’image du monde 3D suit vos déplacements. Pratique pour repérer des zones et ce qu’elles contiennent. En bons puristes, nous n’avons pas souhaité nous gâcher le plaisir de la découverte, et avons préféré voir les choses par le déplacement du personnage uniquement.
Voici la configuration du gamepad.
– stick gauche : déplacer le personnage.
– stick droit : bouger la caméra et le curseur (cible où l’on projette les Pikmin) en même temps. On notera qu’il est difficile au début de gérer ces deux éléments à cause d’une très grande sensibilité de ce stick.
– A permet d’arracher les Pikmin de terre et de les jeter.
– B de sauter, une nouveauté dans la série !
– Y permet de changer de capitaine.
– X permet de faire une roulade, là encore une nouveauté ! On imagine que cela permettra au capitaine d’éviter des assauts.
– ZR permet de siffler pour rappeler les Pikmin à vos côtés.
– ZL recentre la caméra devant vous.
– R permet de zoomer dans l’image.
– L ne sert à rien.
– La croix permet de séparer les types de Pikmin.
Voyons maintenant le gameplay à la wiimote et au nunchuk.
C’est assez différent, mais surtout, certaines actions comme le saut ou la roulade, ou encore la fonction de zoom dans l’image, disparaissent complètement ! Et ce n’est pas faute d’avoir essayé les boutons inutilisés !
Voici la configuration du combo wiimote/nunchuk.
– Comme il n’y a qu’un seul stick (celui du nunchuk) celui-ci permet de diriger le personnage et de rediriger la caméra en même temps. Elle se réajuste progressivement dans le sens où vous allez. C’est assez déconcertant au début et puis finalement cela s’avère très pratique !
– A permet toujours d’arracher les Pikmin et de les jeter.
– La touche 1 sur la Wiimote de changer de capitaine.
– La gachette B de la wiimote permet de siffler pour rappeler les Pikmin à vos côtés.
– La touche Z du Nunchuk recentre la caméra devant vous.
– La touche C du Nunchuk permet de séparer les types de Pikmin.
Mais le gros atout de cette configuration est la wiimote elle-même. Sa capacité de pointage permet de décider exactement où l’on veut placer le curseur pour jeter ses Pikmin. Elle offre un grand confort d’utilisation.
Nintendo a été obligé d’adapter le gameplay du jeu à ses deux manettes du simple fait que les deux joueurs utilisent les mêmes options. Comme on l’a vu, deux nouvelles actions (le saut et la roulade) et le zoom ne sont pas disponible pour le joueur utilisant la wiimote. Nous ne pouvons pas dire si cela est dérangeant ou si cela sera modifié dans le version finale. Il est certain que le joueur solitaire ne possédant qu’un gamepad pourra jouer quoi qu’il arrive.
À défaut d’avoir pu l’essayer sur le salon, nous ne savons pas, à l’étude de l’image ci-dessus, s’il est possible de jouer à deux ou plus avec des wiimotes et un gamepad, ou s’il est possible de jouer uniquement avec des wiimote et de laisser le gamepad de côté pour servir de carte. Une chose est certaine : tout ceci est complexe et on comprend que Shigeru Miyamoto ait eu du mal à nous expliquer tout ça !
On note la disparition de la possibilité de déplacer ses troupes indépendamment de son personnage, comme c’était le cas sur les deux premiers épisodes. C’était avec le stick jaune de la manette gamecube et une petite musique militaire jouait alors. C’était pratique pour amener sa horde sur un objet ou un cadavre. Les Pikmin s’en saisissaient alors automatiquement pour les amener au vaisseau. Du fait de la disparition de cette fonctionnalité, nous sommes maintenant obligés de jeter les uns après les autres les Pikmin sur chaque objet que l’on souhaite porter ou ennemi que l’on veut attaquer. Même si les Pikmin prennent parfois des initiatives s’ils sont prêts d’un objet, son absence est décevante et on est bien obligé de faire sans.
Et la HD dans tout ça ?
L’apport de la HD rend plus lisible l’action et offre un champ de visibilité plus grand que dans les anciens jeux. C’est très agréable.
De par son design Pikmin 3 est beau, c’est une chose. Mais pour le reste nous espérons que les autres niveaux sont plus ambitieux graphiquement car sur pièces les deux niveaux parcourus n’avaient rien d’impressionnant, même dans le style particulier de la série. Le développement de Pikmin 3 commencé sur Wii se fait franchement sentir. Cela n’altère pas le plaisir du jeu mais il serait dommage que Nintendo n’exploite pas les capacités de sa machine, d’autant que la série a de très belles choses à montrer !
Conclusion
Très attendu, Pikmin offrira assurément un challenge de qualité, riche et très amusant grâce à ses différents modes de jeu, que ce soit en solo ou en multi. Disque inséré, il sera alors temps de choisir la configuration de manette préférée entre le Gamepad et le combo Wiimote/Nunchuk, selon sa sensibilité et son équipement. Il ne reste plus qu’à attendre la sortie du titre le 26 juillet prochain. My body is ready.
Un peu de teasing pour un projet à venir !
Depuis quelques semaines je travaille sur un projet que j’ai hâte de vous dévoiler. En attendant, et pour vous mettre dans le bain, vous pouvez relire les nombreux articles sur les consoles qui ont bercé mon adolescence comme la Master System, la Megadrive ou la Nintendo 64, ou encore des sagas comme Sonic the Hedgehog !
Ce projet est aussi pour moi l’occasion de ressortir les consoles, le tout en piaffant de bonheur en lisant le dernier bouquin de Florent Gorges "Nos meilleurs souvenirs jeux-vidéo 8/16-bits" que vous pouvez commander sur le site de Omake Books !
On vous donne rendez-vous très bientôt !
Non, pas d’article sur la Game Gear, la console portable de SEGA, vu que je n’ai jamais possédé la machine et que je n’en ai jamais eu l’intention. Il faut rappeler que la console avait un écran couleur qui était difficilement lisible, consommait des piles à la chaine et était proposée à un prix assez élevé. C’est sans compter que si on avait une Master System elle ne servait pas à grand chose car, à part de rares exclues, elle disposait de jeux tout droits tirés du catalogue de la machine de salon.
SEGA avait sorti l’année dernière sur l’eshop de la 3DS quelques titres à la qualité discutable, proposant les médiocres Sonic Blast et Sonic Labyrinth au lieu des Sonic "canoniques". Erreur réparée aujourd’hui avec le premier Sonic the Hedgehog, mais surtout les RPG de la machine, qui étaient pour ainsi dire les seules exclues qui me faisaient de l’oeil à l’époque.
Est donc sorti Shining Force : The Sword of Hajya et cette semaine on aura Defenders of Oasis !
Shining Force : The Sword of Hajya est dans la veine des deux Shining Force sortis sur Megadrive. Il s’agit d’un tactical RPG (comme Fire Emblem). Il est vraiment excellent.
Defenders of Oasis est un pur RPG aventure exclusif à la machine. J’ai hâte de voir de quoi il en retourne.
À noter que les jeux rendent vraiment bien sur la 3DS et que pour rien au monde je ne retournerais sur la machine d’origine pour y jouer ! Je suis contre le dématérialisé, mais quand il s’agit de "vieux" jeux à tout petit prix sur des machines que je ne possède pas, dans ce cas je ne dis pas non !
Nintendo a diffusé son Nintendo Direct et a présenté les jeux a venir sur la Wii U et la 3DS. Mes impressions à chaud !
J’ai adoré !
Parmi tous les jeux nouvellement présentés, aucun n’a su m’enthousiasmer plus que de raison. Voilà, c’est dit ! J’ai toutefois été très content d’avoir des nouvelles de "X", le nouveau projet de Monolith Sofware, qui s’annonce grandiose.
Même s’il n’a pas été présenté pendant le Nintendo Direct, Nintendo a diffusé peu après un trailer du prochain Zelda sur 3DS, qui s’appelle désormais "The Legend of Zelda : A Link between Worlds".
Le prochain Pokémon me ravit.
J’ai beaucoup aimé !
Mariokart 8 envoie du pâté ! Le principe des courses qui font des loopings en impose pas mal, en plus de graphismes vraiment améliorés. Seul défaut : il sort au printemps 2014...
Bayonetta 2 n’est peut-être pas le jeu que j’attends le plus, mais cela sera probablement un très bon jeu sur la machine !
Même s’il n’a pas l’air d’innover des masses, Smash Bros a conclu la conférence de manière sympathique :
Sonic Lost World, déjà présenté il y a deux semaines, me laisse une très bonne impression !
Mouais...
Déjà annoncé mais pas montré, le portage de Wind Waker n’a pas surpris. C’est juste de la HD. Heureusement le jeu n’est graphiquement pas dénaturé. Tant mieux pour ceux qui ne l’ont pas fait sur Gamecube.
Très attendu, le nouveau Mario se devait de donner un coup de pied dans la série qui s’enlise avec les New Super Mario machin. Mario Galaxy avait su renouveler le jeu de façon brillante... et aujourd’hui on se retrouve avec Super Mario 3D World, un mix des New, de 3D Land et de Mario Party...
Quant à la grosse surprise de Retro Studio, il ne s’agit que d’une suite à Donkey Kong Returns : Donkey Kong Country : Tropical Freeze. Sachant que le premier m’a laissé indifférent, pas de quoi me réjouir particulièrement.
Trois bons jeux mais qui n’ont pas su me convaincre alors que l’on en attendait plus.
Et sinon...
Je passe sur les Wii Fit, Wii Party, les jeux eshop, les jeux d’Ubisoft (seul éditeur qui soutient Nintendo !!) et quelques autres.
On passe aussi sur l’habituelle absence des Starfox, Metroid, F-Zero et Pokémon RPG.
Le problème étant que les jeux que j’attends ne sortiront pas en 2013 mais au mieux en 2014. Mariokart et X en 2014...
Cette nuit j’ai rêvé de la conférence Nintendo qui va se tenir à l’occasion de l’E3 via un Nintendo Direct dans quelques minutes.
Il faut dire qu’hier j’ai regardé les conférences Microsoft, EA, Ubisoft et Sony. J’étais donc conditionné pour cristalliser mes attentes.
Laissons donc place au rêve...
La conférence s’ouvre sur la présentation de Starfox. Le jeu Super Nintendo est d’abord présenté. Puis il se métamorphose progressivement pour gagner en textures, en volume… L’effet final est saisissant. Nous avons droit à un reboot de Starwing en 3D au goût du jour tout à fait magnifique. Je suis comblé. La conférence commence très fort !
Vient ensuite le nouveau Mario. Contre toute attente il revient à un style dessiné qui rappelle les premiers artworks de Mario Bros. Les personnages sont expressifs, l’animation est très détaillée, à la façon d’un cartoon. Le jeu est en 2D et revient au gameplay ancien. Je suis un peu mitigé mais finalement assez séduit. Le jeu ne sortira qu’en téléchargement.
Le nom F-Zéro vient ensuite. Un « U » s’ajoute. F-Zéro U. Puis on voit tourner sur le gamepad un jeu de la veine des opus SNES et GBA avec des graphismes cell-shadés dans l’esprit de la BD qui était diffusée avec le premier jeu. Effet bœuf !
Mariokart U. N’est montré qu’un modèle 3D d’un kart. Il n’y a pas à dire, il est bien modélisé ! Un nouveau personnage animal est dessus. On nous montre le nouveau volant vendu avec le jeu. C’est une manette à part entière. Il y a des petits boutons en slots dessus à enclencher pour régler différents paramètres d’interaction avec le jeu. Nous n’en saurons pas plus.
Diddy Kong Racing 2 est présenté par Retro Studios. Mais je ne vois aucune image.
Un nouveau jeu est présenté ; Road Smash ! Il s’agit d’un jeu de course, où quand Road Rash rencontre Smash Bros !! Les personnages se battent en roulant avec des battes de baseball et autres accessoires.
Et puis là le téléphone sonne !
Fin du rêve. Rendez-vous dans moins d’une heure maintenant !
PN Cast n°24 : Avant l’E3, vivez notre expérience sur Animal Crossing : New Leaf !
Animal Crossing : New Leaf sort dans 5 jours maintenant et nous pouvons remarquer que les fans sont impatients. Pour passer le temps, l’équipe du PN Cast vous raconte son expérience après 3 semaines jeu en main !
On parle du jeu dans le Cliquez pour écouter le podcast !
15 mai 2013 : Après une arrivée dans la ville de Sansouci par le train, je me réveille de ma première nuit. J’ai dormi dans une tente gentiment prettée par Marie.
Je vais à la mairie où Marie m’explique ma future tâche de maire de la ville. Pour l’instant elle me conseille de faire connaissance avec les habitants avant d’entreprendre quelques travaux que ce soit !
Alors que je me balade, je rentre dans toutes les maisons et passe la voie de chemin de fer au nord du village. Je découvre les boutiques et fais déjà mes premières emplettes. Je jette mon dévolu sur un magnifique couvre-chef scaphandrier !
16 mai : Le lendemain, après une inspection générale de ma ville, je retourne dans le centre-ville. À la boutique de Méli-Mélo j’ai obtenu un objet Ninteno, le casque de Samus ! On vous laisse découvrir par quel moyen !
Alors que je cherche des coquillages sur la plage, je tombe sur un Pélican échoué. J’essaie de le réveiller mais en vain. Il me faudra être plus insistant la prochaine fois !
17 mai : la soirée s’annonce sympathique... Entre quelques allers-retour pour récolter et vendre les fruits où autres objets échangés, je décide de prendre une pause détente. La musique, qui change toutes les heures, est toujours relaxante.
Je l’ai eu ! Je commence à prendre le rythme !
Je retrouve de vieux amis. Tibou gère toujours le musée et c’est avec plaisir que je lui apporte directement le fruit de mes trouvailles, afin qu’elles soient exposées pour la postérité.
Tom Nook me propose d’agrandir ma maison et passer en l’occurence de tente à maisonnette. Je dis oui ! Et c’est là que je découvre la facture. Il va falloir cravacher dur pour récupérer les clochettes demandées !
Un nouveau voisin s’installe en ville ! On va le laisser ranger ses affaires avant de lui tailler une bavette. J’apprendrai beaucoup de sa personnalité en fonction du type de mobilier qu’il va déployer ! (et de sa façon de parler et de se comporter, cela s’entend !)
18 mai : les nuits d’été s’annoncent belles...
19 mai : en tant que maire, je décide qu’un nouveau pont ne serait pas de trop dans ma ville ! Je lance le chantier... que je dois financer de ma poche, à moins que le voisinnage ou des amis ne veuillent participer. Surtout n’hésitez-pas !
Je rencontre Amiral au ponton sur la plage. Il me propose de m’emmener sur une île. Allons-y !
Attention au départ ! L’excitation monte !
Amiral me fait cadeau d’une petite chanson de son cru ! Tout à fait charmant !
Mon séjour sur l’île s’est bien passé, mais déjà Thibault PN, maire de la ville de Poppins, me rend visite !
Après une petite visite de courtoisie, nous nous rendons sur l’île, où nous pouvons faire des mini-jeux et pêcher ensemble !
C’était une belle journée !
Je complèterai prochainement le Journal.
RYoGA
En 1999, après dix ans de domination totale de Nintendo sur le marché portable avec la Game Boy (et ses déclinaisons Pocket et Color), la fime annonce la Game Boy Advance. On change complètement de hardware et on se retrouve avec une 32 bits portable, qui dans les faits se rapproche plus d’une Super Nintendo portable, en témoignent les nombreux portages que l’on retrouvera dessus.
Un lancement réussi... mais les jeux ?
La Game Boy Advance sort officiellement au Japon le 21 mars 2001. Elle y rencontre un succès énorme. SEGA arrête la production de la Dreamcast et déjà un Sonic GBA est annoncé. La console est lancée le 11 juin aux Etats-Unis.
La console sort en Europe le 22 juin 2001. C’est un gros succès. Les jeux majeurs du line-up sont Castlevania : Circle of the Moon, F-Zero : Maximum Velocity, Rayman Advance, Kuru Kuru Kururin, et Super Mario Advance (Super Mario Bros 2).
Aucun d’entre eux ne m’attire mais je suis très fan de la console en elle-même alors je la prends sans jeux. Je suis assez confiant avec la ludothèque que pourra offrir la console. Et comme je n’ai jamais eu de Game Boy couleur (je n’ai qu’une pocket) je continue à jouer à Pokémon Argent (sorti en avril) en couleur !
À ce moment-là je finis mes études et cherche du boulot. Niveau jeu je reste donc un peu sur mes acquis, un peu comme à la fin de la Super Nintendo, en rejouant aux jeux 64 et en atomisant Pokémon, qui m’accompagne partout. Je fais l’impasse totale sur la Dreamcast, qui tombe au mauvais moment, puis la Playstation 2, trop chère et sans jeux à ses débuts. Du coup j’attends la Gamecube.
Mon premier jeu GBA est Mario Kart : Super Circuit en septembre. Je le dévore, même si ce n’est pas facile d’y jouer sur l’écran non rétro-éclairé de la console. Si sur le moment j’apprécie le jeu (c’est quand même mon premier jeu GBA), je suis rapidement déçu par l’esprit du titre, dont je me lasse rapidement. Les images de Wario Land 4 me font baver, mais je ne sauterais jamais le pas (et je n’y ai toujours pas joué !...) Advance Wars sort en janvier 2002 mais je ne suis pas du tout familier avec les tactical RPG à l’époque.
Je jette mon dévolu en mars 2002 sur Sonic Advance, la mascotte de SEGA sur console Nintendo pour la première fois ! J’adore le jeu. Je joue des heures au mini-jeu avec le Chaos, que je m’empresserai de transférer sur Gamecube dans le jeu Sonic Adventure 2 Battle. Quelle déception quand je découvre qu’on ne peut pas vraiment intéragir avec ce personnage élevé des heures durant ! En février est sorti le très chouette aventure-RPG Golden Sun, que je dévore sans façons. Classique, mais très bien réalisé.
Après je me concentre sur la Gamecube et je reviens sur la GBA en fin d’année pour le magnifique Metroïd Fusion ! Cela faisait huit années que l’on avait pas revu Samus Aran et le jeu est magnifique. Cette suite reprend le meilleur de Super Metroïd et le pousse plus loin avec des mouvements encore plus agiles pour Samus. Peut-être le fait qu’il soit sur portable et que j’ai du m’esquinter les yeux sur l’écran de la console joue t-il en sa défaveur car je préfère néanmoins la version 16 bits. Je ne l’ai pas refait depuis, je me réserve ce petit plaisir pour bientôt !
Beaucoup de jeux sortent sur la GBA, qui a le vent en poupe ! On retiendra Super Mario Advance 2 (Super Mario World), Castlevania : Harmony Of Dissonance, Breath Of Fire 1 puis 2, Megaman Zero, Dragon Ball Z : L’Heritage De Goku, et Super Mario Advance 3 : Yoshi’s Island qui est le deuxième jeu Nintendo de fin d’année.
Un super deuxième modèle... mais les jeux ?!
À cette époque, la bulle internet commence à exploser : pour les jeux-vidéo, voilà un an ou deux que de nombreux sites internet sont apparus, comme Jeux-video.com, Gamekult, Puissance-Nintendo. Ces sites changent considérablement la façon de suivre l’information. Moi qui passait mon temps à acheter des revues, voilà que l’info est diffusée en temps réel. Le monde des forums s’ouvre à moi, à vous, à nous. Nous communiquons alors sur les topics des jeux qui nous intéressent et les infos circulent entre passionnés qui ne se connaissent pas forcément. Fini le temps des cours de récré !
Cela fait deux ans que la GBA est sortie, et voilà que Nintendo présente un deuxième modèle de sa console, qu’il présente comme un parfum, avec des jeunes branchés qui jouent et ont l’air heureux (c’est le début d’une ère marketing contestable), j’ai nommé la GBA SP. La publicité suivante aura aussi marqué pas mal de joueurs je pense !
Comment résister à son écran rétro-éclairé et son aspect plus compact ? Cette refonte de la console sort le 28 mars 2003. Pour moi il s’agit sans conteste du meilleur Game Boy que Nintendo ait créé.
Le même jour sort The Legend Of Zelda : A Link To The Past / Four Swords. Il s’agit à la fois d’un portage de Zelda 3 (juste mon Zelda préféré) et aussi d’un tout nouveau jeu, Four Swords, dans lequel on incarne un Link qui peut se quadrupler pour passer des énigmes. C’est ce jeu qui est ressorti en 2011 sur DSi à l’occasion de l’anniversaire des 25 ans de The Legend of Zelda. Sur le coup je n’accroche pas particulièrement à Four Swords, mais refaire Zelda 3 sur la nouvelle GBA SP me ravit totalement. C’est le début de l’ère portage pour Nintendo, entre les Mario Advance et les NES classics qui débarquent à partir de 2004.
Je craque aussi pour Sonic Advance 2. Malheureusement le titre me semble beaucoup moins bon que son prédécesseur, la faute à des graphismes aux couleurs douteuses et un challenge beaucoup plus ardu. Un portage de Donkey Kong Country sort en juin mais il est pour moi loupé à cause des graphismes qui en prennent un sacré coup par rapport à la version Super Nintendo. Impardonnable ! Par la suite on me prette Golden Sun : L’Age Perdu, ce qui me permet de boucler cette sympathique série.
C’est d’ailleurs à cette époque que je commence les Strips PN, BD sur Puissance-Nintendo !
Parmi les bons titres de l’année sur GBA on retiendra Castlevania : Aria Of Sorrow, Wario Ware Inc. : Minigame Mania , Dragon Ball Z : L’Héritage De Goku 2, Mario & Luigi : Superstar Saga, Final Fantasy : Tactics Advance, Super Mario Advance 4 (Super Mario Bros 3), Advance Wars 2 : Black Hole Rising, ou Kirby : Nightmare In Dream Land. Le 20 juin sort le Game Boy Player, un socle à placer sous le Gamecube pour jouer aux titres GBA sur sa télé.
Mais pour moi le jeu de l’année reste Pokémon Rubis et Saphir. Il sort le 25 juillet 2003.
On remet les compteurs à zéro puisque les jeux ne sont pas compatibles avec les versions Game Boy/Game Boy Color. Il faut les attrapper tous de nouveau ! Mais toutes les créatures ne sont pas tous disponibles dans cette cartouche qui introduit la 3e génération (une gen dite "tristoune" à cause de ses graphismes plus ternes et d’une inventivité moindre) et il faudra compter sur d’autres titres à venir. Le jeu de l’année sur la portable donc, mais pas mon préféré. La GBA a décidément du mal à m’emballer !
La GBA sert aussi d’interaction avec la gamecube dans quelques jeux. L’utilisation la plus intéressante reviendra à The Legend of Zelda : the Wind Waker où l’on utilise le GBA comme un radar pour découvrir des coffres et exploser des ennemis avec les bombes de Tingle. Cela reste facultatif et tout à fait dispensable. Je suis curieux de voir comment Nintendo va adapter cette fonctionnalité dans le prochain remake sur Wii U qui sort à la fin de l’année (3DS ? Gamepad ?)
Sword of Mana, que j’attendais comme le digne successeur de Secret of Mana, fut une sacrée déception. Il s’agit d’un remake d’un jeu d’aventure linéaire paru sur Game Boy première du nom. On se retrouve face à un jeu très joli certes, mais très classique. C’est Metroid : Zero Mission qui me séduit en offrant un remake (oui, encore) aux petits oignons du premier Metroïd (et en y ajoutant un final génial !).
Je me laisse tenter par Final Fantasy I & II : Dawn of Souls et peux enfin découvrir les premiers épisodes de la mythique saga. Les jeux ont pas mal veilli, mais restent praticables. On me prette The Legend Of Zelda : The Minish Cap, que je fais sans passion. J’ai décidément du mal avec les Zelda made in Capcom. Je viens de le relancer pour voir ce qu’il en est.
Mais c’est surtout Pokemon version Vert Feuille (et Rouge Feu) qui me fait redécouvrir le premier épisode de la série, totalement magnifié par les différents ajouts propres à cette version (dont un adaptateur wireless : fini les câbles link !)
Je participe d’ailleurs pour la seule et unique fois de ma vie à un championnat Pokémon, les Pokélord Masters ! J’avais entraîné mes Pokémon toute la nuit pour arriver au niveau 100, minimum requis !
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2004 c’est aussi Mega Man Zero 3, Fire Emblem, les NES classics, Kirby And The Amazing Mirror, Donkey Kong Country 2, Sonic Advance 3, F-Zero GP Legend, Boktai : The Sun Is In Your Hand, Shining Force : Resurrection Of The Dark Dragon...
En 2005, tandis que la DS est sortie, la GBA fait sa vie avec DK : King Of Swing, Astro Boy : Omega Factor, Yoshi’s Universal Gravitation, Kingdom Hearts : Chain Of Memories, Dragon Ball Advanced Adventure, Mega Man Zero 4, Fire Emblem : The Sacred Stones, Donkey Kong Country 3, GunStar Future Heroes et Pokemon version Emeraude.
Un troisième modèle pour la gloire ?
À l’E3 2005, contre toute attente, Nintendo va présenter la GBA Micro. Minuscule, la console se veut la machine portable parfaite. En effet, il est possible de la sortir de poche de chemise. Son écran est aussi alors celui qui se fait de mieux (il est bien meilleur que l’écran de la GBA SP et même que la DS première du nom). Malgré ça et un prix rikiki la console va passer totalement inaperçue !
Pendant un temps objet de convoitise, j’ai eu la chance de la trouver sur un vide-grenier à un prix ridicule. C’est une excellente machine, avec une prise casque (ce que n’avait pas fait la SP) et bien un écran de fou !
En 2006 la console n’est plus officiellement alimentée en jeux par Nintendo mais va recevoir encore pendant deux ans des titres à licence de toutes sortes. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, Square-Enix va successivement sortir des remake de ses titres phares : Final Fantasy IV Advance en 2006, Final Fantasy V Advance en 2007 et surtout Final Fantasy VI Advance deux mois plus tard. Les jeux sont intégralement traduits en français pour la première fois et le fait qu’ils aient bénéficié de petites sorties (5000 exemplaires pour FVI) en font des jeux rares et très chers aujourd’hui.
Une seconde vie
La GBA laisse sa place à la Nintendo DS et disparait des circuits. Ses jeux reviennent sur le devant de la scène fin 2011 à l’occasion du programme ambassadeur orchestré par Nintendo pour calmer les premiers acheteurs de la 3DS au prix fort alors qu’une baisse de prix survient à peine trois mois après la sortie de la machine.
Ces "ambassadeurs" se voient offrir les jeux suivants : Yoshi’s Island : Super Mario Advance 3, Mario Kart : Super Circuit, Metroid Fusion, Wario Ware Inc. : Mega Mini-Jeux, Mario vs. Donkey Kong, F-Zero : Maximum Velocity, Wario Land 4, Kirby et le Labyrinthe des Miroirs, Fire Emblem : The Sacred Stones, The Legend of Zelda : The Minish Cap. À savoir rien de moins que les meilleurs jeux de la machine. Les jeux sont encore inédits en téléchargement pour les autres joueurs. Bientôt sur l’eshop ?
Quand on pense à tous les jeux sortis sur cette console, on peut se dire qu’elle a été bien gâtée. Je pense que je suis passé à côté, du fait que j’étais principalement en train de jouer sur Gamecube et que je n’étais pas familiarisé avec certains genre comme le tactical (Advance Wars, Fire Emblem, Castlevania, remake RPG ou jeux de course). Beaucoup de jeux m’avaient déçu, j’étais donc resté méfiant. Les jeux de la GBA sont pour moi à redécouvrir.
* objet de luxe pour le ratio "console-jeux" achetés !
Comme nous l’avons vu dans l’article qui retrace sa génèse, la Nintendo 64 est déjà sur le marché depuis un an et demi (sortie japonaise) lorsqu’elle débarque en France en septembre 1997. Nintendo a alors plusieurs cartouches successives à livrer.
Les hostilités commencent quelques semaines auparavant avec Turok : Dinosaur Hunter, un FPS impressionnant pour l’époque, malgré le fameux "brouillard" que l’on retrouvera dans pas mal de mauvais jeux de la console. Bourrin et sanglant, cette chasse aux dinosaures a toutefois un prix, 549 francs, ce qui n’empêchera pas son succès et des suites multiples dont seul le deuxième épisode vaudra vraiment le coup (Turok 2 – Seed of Evil, un an plus tard). La sortie "en avance" en France vient du fait que la console était sortie dans tous les autres pays d’Europe depuis le mois de mars.
La fin d’année d’année 1997 est donc bercée par Super Mario 64, Mario Kart 64, Lylat Wars, Goldeneye 64, Wave Race 64, Pilotwings 64 et Diddy Kong Racing. Des jeux fabuleux pour lesquels la console méritait amplement d’être achetée. On pouvait aussi trouver Star Wars : Shadows of the Empire, Doom 64, ISS 64, Killer Instinct Gold, et quelques autres.
En 1998 la N64 sort de nombreuses daubes. Il est du coup plus simple d’identifier les bons titres qui seront cette année-là Banjo-Kazooie, une nouvelle licence de RareWare qui vient marcher sur les plates-bandes de Super Mario 64, Yoshi’s Story, 1080° Snowboarding, F-Zero X, Mario Party pour la toute première fois et bien sûr l’incommensurable The Legend of Zelda : Ocarina of time. En gros, quand on a acheté deux jeux dans l’année on est largement comblé. C’est à ce moment-là que j’achète la console et il y a déjà de quoi faire !
En 1999, il n’y a pas grand chose non plus à se mettre sous la dent. Le premier Castlevania en 3D déçoit. Sortent des jeux aussi variés que Mystical Ninja 2 Starring Goemon, F1 World Grand Prix, Star Wars Episode I : Racer, Superman (LA daube de la console), Shadow Man, Jet Force Gemini, Rayman 2 : the great Escape (Rayman passe lui aussi à la 3D), Mario Golf. Les deux jeux de l’année sont chez Nintendo : Super Smash Bros 64 m’électrise et Donkey Kong 64 est livré avec l’expansion pack, une sorte de barrette de mémoire supplémentaire.
An 2000. Resident Evil 2 sort sur N64 deux ans après la version d’origine sur Playstation. Castlevania : Legacy of Darkness rectifie le tir en offrant un jeu d’aventure en 3D de bien meilleure facture que son ainé. Pokémon Stadium surprend par la qualité de sa réalisation : la modélisation des créatures de poche est excellente, la voix-off mémorable et les mini-jeux amusants. Perfect Dark surprend tout le monde en offrant une suite spirituelle à Goldeneye de très haute qualité. Pokémon Snap, Mario Party 2 et Mario Tennis sont très bons. RareWare tente un Mickey Speedway USA surprise. Le jeu de fin d’année est bien sûr The Legend of Zelda : Majora’s Mask, sublime aventure qui joue avec le temps et une ambiance apocalyptique superbe.
La prochaine génération de console arrive bientôt : la Playstation 2, la X-Box et le Gamecube sont sur les rails.
2001. La Nintendo 64 livre ses ultimes cartouches, et quels titres : Banjo-Tooie, Conker’s Bad Fur Day, Excitebike 64, Kirby 64 - the Crystal Shards, Paper Mario, Pokémon Stadium 2 et Mario Party 3 qui scelle en novembre 2001 le riche destin de cette console.
La Nintendo 64 est une console dont les jeux sont profondément marquants.
Allez, un p’tit top perso pour finir !
1) Smash Bros 64, le jeu que je n’attendais pas. Grosse surprise et grosse claque. J’y ai joué des heures avec mes potes.
2) The Legend of Zelda : Ocarina of time. Celui-là on peut dire qu’on l’a attendu ! Un momument du jeu-vidéo.
3) Super Mario 64, une sensation de liberté immense, que de découvertes !
4) The Legend of Zelda : Majora’s Mask, on continue le plaisir. Un jeu tout simplement extraordinaire.
5) Conker’s Bad Fur Day, une énorme surprise ! Un jeu ambitieux, délirant et réussi !
6) Goldeneye 007, première fois que j’accroche à un FPS. Unique en solo comme en multi !
7) Mariokart 64, très différent de la version Super Nintendo, mais j’ai bien accroché !
8) ISS 64, mon péché mignon de la console, j’adore l’ambiance de ce jeu de foot !!
9) Mario Tennis, vraiment très agréable à jouer, même avec les pieds !
10) Lylat Wars, très chouette, mais moins impressionnant que Starwing (quoique la scène contre Star Wolf !...)
Mario Tennis
International Superstar Soccer 64, dans la veine de ISS 64 !
Star Wars Racer Episode 1
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