Dernier ajout : 28 novembre.
Après l’article sur les différents épisodes de la saga Pokémon, en voilà un que je voulais absolument écrire depuis des années concernant les fameux monstres de poche. Génération après génération, j’ai passé un temps incroyable à transférer mes créatures d’une cartouche à l’autre. A l’heure où le service Pokémon Home, nous permettant de rapatrier toutes nos créatures online, est enfin disponible, je voulais faire le point sur ces différentes étapes de transfert. Accrochez-vous !

Cet article parlera aussi bien des méthodes pratiques (adaptateurs physiques ou logiciels) que des méthodes en jeu (procédures intégrées à l’aventure) pour pouvoir transférer les Pokémon. Je vais essayer d’être le plus complet possible, même s’il ne sera pas évident de se rappeler toutes les nuances (et souvent contrariétés) que chaque transfert a impliqué !
Premier cas : les versions Gameboy et le câble Link
Si le câble Link a d’abord servi à faire des parties de Tetris à deux, il a surtout été le salut de Nintendo en permettant d’échanger des Pokémon dans les premières versions. Un câble qui servira pour les différents modèles de Gameboy, que ce soit le modèle gris d’origine, les versions Pocket ou encore Color.

En se rendant à un bureau dédié dans le Centre Pokémon, il était en effet possible d’échanger des créatures entre deux consoles dans les versions Rouge, Bleu et Jaune.

Dans la génération suivante, entre Or, Argent, Cristal c’est la même chose (on utilise le "Bloc Temporel" à l’étage du Centre Pokémon). Il est possible d’échanger des Pokémon entre les première et deuxième générations, mais il n’est évidemment pas possible de transférer ceux de la deuxième vers les premiers jeux, où ils n’existent pas (et à vrai dire, quel intérêt, toute la première aventure étant disponible à la suite des jeux de la seconde génération) !
Une manipulation assez simple à effectuer permettait d’ailleurs de cloner ses Pokémon (et des objets leur étant attachés). C’est sans doute pourquoi, pour la troisième génération sur Game Boy Advance, le développeur Game Freak n’a pas permis que l’on importe les Pokémon des jeux sus-cités vers les Pokémon Rubis et Saphir. On trouvait d’ailleurs dans cet épisode des Pokémon des anciennes générations. Mais il fallut attendre Pokémon Vert-Feuille et Rouge-Feu, les remake des premiers épisodes, pour pouvoir remettre la main sur les premiers Pokémon.

Deuxième cas : les versions GBA et le câble Link / adaptateur sans fil
Entre Pokémon Rubis/Saphir/Émeraude et Vert-Feuille/Rouge-Feu, aucun problème de transfert via le nouveau câble Link (dont l’embout est un poil différent que celui d’origine). Les remakes Vert/Rouge proposent même d’effectuer pour la première fois des transferts via un adaptateur sans fil utilisant les infrarouges. Tous les modèles de GBA sont compatibles : la version de base de 2001, la GBA SP de 2003, et même la GBA Micro (qui en link nécessite apparemment un câble spécifique, le "Câble Game Boy Micro Link").


A ce stade-là, il est à peu près possible d’avoir l’intégralité des trois premières générations sur ses jeux GBA. Pour Rubis/Saphir, il faut rétro-activement rapatrier les Pokémon de Vert/Rouge. Ou aller de l’avant et transférer Rubis/Saphir vers Vert/Rouge, avant de pouvoir passer à la suite. Quelques Pokémon fabuleux sont alors encore inaccessibles, mais ça, c’est une habitude que les joueurs de Pokémon devront prendre, Nintendo ne les distribuant que lors d’événements spéciaux.
Troisième cas : des consoles portables aux consoles de salon
Petit aparté pour rappeler que des jeux console de salon pouvaient bénéficier de nos Pokémon capturés sur Game Boy.
C’est le cas de la Nintendo 64 qui via un adaptateur nommé "Transfer Pack" permettait d’importer des Pokémon de Rouge/Bleu vers Pokémon Stadium puis de Rouge/Bleu/Jaune/Or/Argent vers Pokémon Stadium 2. Il nous était alors possible de combattre avec nos Pokémon dans la section combat, ou encore d’utiliser notre jeu pour simplement y jouer sur la télévision. Attention néanmoins à ne pas supprimer sa sauvegarde du jeu portable, sous peine de voir les créatures perdues à jamais dans le stade.

Plus tard sortent quatre jeux Pokémon sur Gamecube, avec différentes interactions avec les cartouches Game Boy Boy Advance. Mais ils ont tous en commun d’utiliser un AUTRE câble (ça commence à en faire beaucoup) ! Un câble qui sera réutilisé pour quelques autres jeux Gamecube, comme Final Fantasy Crystal Chronicles ou encore Zelda Four Swords, pour ne citer qu’eux.

Les deux premiers sont des jeux d’aventure 3D, Pokémon Colosseum (2003) et Pokémon HD : le Souffle des Ténèbres (2005) qui, contrairement aux Pokémon Stadium, ne permettent pas de jouer avec nos créatures des jeux portables. Il n’est même pas possible de les importer. En revanche il est possible d’exporter du jeu Gamecube vers les jeux GBA les Pokémon du mode histoire. C’est ainsi que vous pouvez entre autre récupérer les deux légendaires Ho-Oh (Colosseum) et Lugia (XD), qu’il était impossible d’avoir dans les jeux GBA jusqu’à présent. Dans mon souvenir les obtenir est particulièrement fastidieux, mais quelle récompense alors !
Le troisième jeu Gamecube, Pokémon Channel, permettait d’obtenir le Pokémon Fabuleux Jirachi, à transférer sur GBA. A l’époque je ne l’ai pas pris, parce que 60 euros le Pokémon, tout fabuleux qu’il soit, ça faisait beaucoup ! D’autant que Pokémon Channel n’était pas vraiment un jeu, mais plus un centre média où l’on regardait des contenus et interagissait avec un Pikachu.
Le quatrième jeu Gamecube est Pokémon Box, ni plus ni moins qu’un utilitaire de stockage Pokémon. Très bien fait et pratique, on peut transférer toute une boite d’un coup et même effacer la sauvegarde du jeu d’origine sans que les Pokémon transférés ne disparaissent : on peut donc refaire le jeu GBA pour obtenir de nouveaux Pokémon et les transférer à loisir sur sa sauvegarde, qui se trouve ni plus ni moins sur une Memory Card Gamecube.


Quatrième cas : de la GBA à la Nintendo DS
Tous les Pokémon des versions GBA peuvent être ensuite transférés sur les premiers jeux Nintendo DS, à savoir Pokémon Diamant/Perle/Platine, puis Or Heartgold/Argent Soulsilver (les remakes des deuxièmes épisodes). On parle ici bien de transfert définitif, les Pokémon ne pouvant plus jamais retourner sur les cartouches GBA une fois l’opération faite.
Si en jeu les échanges s’effectuent par Wifi local ou en ligne (la GTS apparait pour la première fois ; les services DS en ligne ont d’ailleurs fermé en 2014), le transfert s’effectue de manière physique puisqu’il est possible d’insérer les cartouches GBA dans le port dédié des premiers modèles de Nintendo DS (DS "tank" et Lite).

L’opération ne peut se faire qu’une fois que l’on a terminé le jeu DS et obtenu le Pokédex National. Depuis le menu du jeu, l’option "importer depuis jeu GBA" est disponible. On choisit alors les six Pokémon que l’on souhaite transférer. Seulement 6 Pokémon PAR JOUR. Il faut alors se rendre dans le bureau de la zone du "Parc des amis", où l’on pourra transférer ces Pokémon, Pokémon qu’il faut ensuite recapturer dans le parc en question, bien heureusement avec six Pokéball qui font mouche du premier coup.

Quand on pense aux centaines de Pokémon que l’on possède déjà alors sur nos cartouches GBA, cette procédure est alors tout simplement abominable. Il est impossible de changer la date de sa console pour aller plus vite, le jeu repérant l’arnaque et nous bloquant les transferts pendant 24H. Je me souviens que j’avais trouvé une astuce qui consistait en gros à switcher de Nintendo DS une fois sur deux pour pouvoir enchaîner les transferts. Mais même avec ça, j’y ai passé des jours et des jours. Je viens de vérifier mon temps de jeu sur ma cartouche Diamant : 386 heures de jeu (alors qu’il ne m’avait fallu que 24h de de jeu pour boucler l’aventure) !!! En plus à l’époque (à l’exception de Pokémon Box), il fallait encore déplacer les Pokémon UN à UN dans les boites.
Autant dire qu’à cette époque, je n’ai pas transféré tous mes Pokémon des cartouches GBA sur lesquelles il en reste encore beaucoup ! Je viens même d’essayer de rapatrier d’ultimes Pokémon d’une cartouche GBA d’occasion que j’ai récupérée plus récemment. Mais la procédure est tellement pénible que je préfère abandonner. J’avais du courage à l’époque ! La restriction journalière a heureusement sauté lors de la sortie des Pokémon Or Heartgold/Argent Soulsilver.
A noter que c’est la dernière fois que l’on peut transférer des objets avec les Pokémon, ce qui était bien pratique pour migrer le contenu de son inventaire. Par la suite ce ne sera plus possible, les objets attachés restant dans l’inventaire du jeu d’origine.
Cinquième cas : de la Nintendo DS à la Nintendo DS
Au sein d’une même console, la Nintendo DS, on assiste à la coexistence de deux générations de Pokémon, la quatrième et la cinquième. Il n’est malheureusement pas possible de faire directement des échanges entre les versions de différentes générations. Il va falloir une nouvelle fois passer par un système de transfert des anciennes versions vers les nouvelles, sans retour possible.
Pour faire ce transfert, il faut cette fois carrément deux Nintendo DS, l’un avec une cartouche Pokémon Diamant/Perle/Platine/Or Heartgold/Argent Soulsilver (source) et l’autre Pokémon Noir/Blanc/Noir 2/ Blanc 2 (cible).

Une fois encore, il faut avoir terminé le jeu et obtenu le Pokédex National. Le Laboratoire "Poké Fret" nous permet de choisir six Pokémon à transférer et qu’il faut récupérer dans la foulée à l’occasion d’un mini-jeu ignoble où l’on doit envoyer des Pokéball en visant bien. On rate beaucoup, les Pokémon sortent des balls... comme si on avait que ça à faire ! Heureusement on peut faire autant de sessions de six Pokémon que l’on veut, mais c’est une véritable torture si l’on a à transférer tous les Pokémon de toutes ses précédentes versions. PLUS JAMAIS ÇA !

Sixième cas : de la Wii aux versions DS
Je fais rapidement mention du fait qu’il était possible d’exporter des Pokémon spéciaux de Pokémon Battle Revolution sur Wii vers les jeux DS Diamant/Perle/Platine/Or HeartGold/Argent SoulSilver, ce qui en faisait quasiment son seul intérêt vu comme le jeu de combat était très mauvais. On pouvait ainsi récupérer un Pikachu surfeur, mais aussi des Elekable et Maganon.

Sur WiiWare on trouvera le sympathique Pokémon Ranch, un parc pour stocker les Pokémon venus de Diamant / Perle. ll est possible d’y déposer jusqu’à 1 000 Pokémon (provenant au maximum de 8 cartes DS Pokémon). Déposer 1 000 Pokémon permet d’ailleurs d’obtenir un Mew, ce qui n’est pas négligeable alors (je crois que c’était mon premier Mew !). Tout ce qui y est déposé n’est pas lié aux sauvegardes des jeux DS, nous pouvons donc relancer des parties de zéro si on le souhaite. La connexion entre la Wii et la DS se fait par Wifi.

Septième cas : de la Nintendo DS à la Nintendo 3DS
Pour transférer (sans retour possible encore une fois) tous ses Pokémon des jeux DS Pokémon Noir/Blanc/Noir 2/Blanc 2 aux jeux 3DS Pokémon X/Y puis Pokémon Rubis Oméga/Saphir Alpha, il faut une Nintendo DS et une Nintendo 3DS.

Avec la PokéBank, application de stockage qui sort le 4 février 2014 en Europe sur Nintendo 3DS, sort également l’application complémentaire Poké Transfert, qui va servir à faire migrer les Pokémon DS vers la Banque Pokémon. Ce service servira également à transférer deux ans plus tard les Pokémon issus des jeux de la Virtual Console : Pokémon Rouge/Bleu/Jaune/Or/Argent/Cristal.

Il devient possible de faire migrer toute une boite de Pokémon DS d’un coup vers une boite de la PokéBank... et ENFIN, BON SANG, c’est super pratique. Ces systèmes utilisent Internet et la PokéBank est un service payant (4,99 euros l’année) : Poké Transfert étant un service gratuit qui ne fonctionne pas sans la Banque. Entre début février et le 14 mars 2014, le service est gratuit, ce qui est largement suffisant pour transférer tous ses Pokémon vers les jeux X/Y sans avoir à payer un centime. En tous cas, moi, ça m’a largement suffit.

La Pokébank sert à stocker jusqu’à 3000 Pokémon (en ligne), ou de passerelle vers les différents jeux Pokémon 3DS.

Les sorties de Pokémon Soleil/Lune puis Pokémon Ultra-Soleil/Ultra-Lune ne changeront pas trop la donne. Tous utilisent la PokéBank et Poké Transfert, qui se mettent à jour pour autoriser les échanges et les transferts, dans les limites logiques employées jusqu’ici.
Huitième cas : de la Nintendo 3DS à la Switch
Le 12 Février 2020 sort Pokémon Home, la nouvelle application sur Nintendo Switch et mobile qui prend le relai de la Pokémon Bank, avec quasiment les mêmes fonctionnalités, à savoir gérer, échanger et conserver ses Pokémon. La Pokémon Bank est toujours disponible en parallèle et aide même à transférer les Pokémon des versions 3DS vers Pokémon Home. Cette chaîne fonctionne grâce à Internet et utilise le principe du Cloud de données pour nous permettre de stocker en ligne les Pokémon et d’y avoir accès à tout moment, que ce soit sur Switch ou sur son mobile.
Les deux versions, console et mobile, sont sur le même moule mais légèrement différentes : la version mobile permet par exemple de faire des échanges, ce que la version console ne permet pas. Les jeux Pokémon Épée et Bouclier ayant les habituels systèmes d’échanges internes, qui peuvent maintenant se réaliser en nous sollicitant à même l’aventure.

Pokémon Bank est un service payant (sur l’eshop : 2,99€ pour un mois, 4,99€ pour trois mois, et 15,99€ pour une année entière, renouvelables ; un peu plus cher sur mobile mais on a la version mobile d’office si on prend la version eshop, bizarre).
Pendant un mois à partir de la sortie de Pokémon Home, la PokéBank (et donc Poké Transfert) a été gratuite, ce qui m’a permis de transférer TOUS mes Pokémon stockés sur mes cartouches 3DS vers Pokémon Home. J’avoue que ça m’a fait bizarre d’enlever des cartouches et de les savoir comme ça quelque part dans les "nuages", mais je me suis fait une raison. A noter que cette fois, de Bank sur 3DS à Home sur Switch, TOUTES LES BOITES peuvent se faire d’un coup, il y a juste un code à rentrer dans les deux minutes pour valider le transfert.
Home vient d’être lancé, et tous les transferts ne sont pas encore effectifs, comme par exemple la possibilité de transférer directement les Pokémon de Pokémon Go à l’application. Ensuite, tous les Pokémon ne peuvent pas encore être balancés dans Pokémon Épée/Bouclier, ce le sera sans doute à terme.
Neuvième cas : de l’appli mobile à la Switch
Un mot rapide sur Pokémon Let’s Go Pikachu/Evoli sur Switch, qui n’a pas attendu Pokémon Home pour permettre des échanges avec Pokémon Go. C’était un peu fastidieux, et je vous ai même raconté tout ça dans une vidéo explicative. Ce transfert sera d’ailleurs quasiment inutile lorsque Pokémon Go sera directement compatible Pokémon Home.
Attrapez-les tous !
La capture et les transferts dans les jeux Pokémon ont pour moi presque été plus importants que les aventures eux-même. Je fais donc parti de ces mordus qui, génération après génération, ont consciencieusement transféré leurs créatures. Je ne saurais dire si c’est très utile en soit, on retrouve la plupart des créatures années après années dans les différents épisodes ou remake.
Mais ce qui fait mon plaisir et en quelque sort ma fierté, c’est de me dire que parmi mes créatures figurent des Pokémon datant de la plus ancienne version du jeu compatible : les versions Rubis et Saphir, sorties en 2003 sur Game Boy Advance. J’aurais même eu des Pokémon datant de 1999 et des premiers jeux si Game Freak avait réussi à faire le pont entre la Game Boy et la GBA à l’époque.
Alors maintenant que j’ai tout réuni dans Pokémon Home, que j’y ai DEUX FOIS le Pokédex complet (si si), des boites nommées et bien rangées... je n’ai plus qu’à attendre que le Cloud implose !! Blague à part, il est certain qu’il faudra un but prochain, et j’avoue que j’aimerais bien faire le point sur le degré d’ancienneté des Pokémon, et retracer via les numéros d’ID (identité) les différentes provenances de tous ces Pokémon. En écrivant cet article je me suis ainsi rappelé qu’il y avait eu des distributions spéciales de Pokémon dont j’avais pu profiter.
On trouve sur Internet de nombreux schémas qui récapitulent tout ce que je viens de détailler. Je les trouve plutôt drôle, et je n’ose imaginer la torpeur d’un joueur qui souhaiterait aujourd’hui transférer des Pokémon d’une cartouche Game Boy Advance à Pokémon Home ! Je lui souhaite bien du courage !

Edit 2022 : en mai, Pokémon Home se met à jour pour intégrer les jeux Pokémon Diamant Perle Switch et Légendes Pokémon : Arceus

Nous sommes dix jours avant la sortie de Animal Crossing New Horizons, le jeu qui risque (sans doute) de m’accaparer ces prochains mois ! J’ai néanmoins pu atteindre mon objectif de finir Final Fantasy IX avant la sortie du mastodonte de Nintendo.

Final Fantasy IX m’a beaucoup plu, que ce soit son univers, ses personnages, ou encore sa réalisation et sa mise en scène ambitieuse. C’est le dernier épisode avec des décors en 2D (et personnages 3D) d’une classe absolue avant le passage au tout 3D et tout doublé de Final Fantasy X (ce qui est bien aussi, mais différent).
On y retrouve tout ce qui fait la magie de la série Final Fantasy, sans aucune fausse note. On atteint alors avec cet épisode un certain summum de la série (peut enfin dire le gars qui a désormais fait les 6,7,9,10 et 12... le 8 est plus ou moins en cours).
Pour rester chez Square (Enix), j’ai également, et ce pour la première fois depuis au moins 25 ans, reterminé Secret of Mana. Le jeu était ressorti sur Console Virtuelle Wii fin 2007, puis sur SNES Mini en 2017, et je l’avais à chaque fois recommencé, mais jamais fini. C’est finalement via la compilation Collection of Mana sur Switch que le miracle a eu lieu. Il faut dire que la Switch Lite est parfaite pour ce genre de jeu (c’est là aussi que j’y ai fait FF9).

Secret of Mana est déjà bien placé dans mon top 50 des jeux Nintendo, mais je crois qu’avec cette nouvelle partie il grimpe facilement encore plus haut.
Non, pas encore de nouvelle édition de mon Hit-Parade perso, le dernier datant de 2018. Mais si le top avait lieu aujourd’hui, je peux affirmer deux-trois exclues pour les impatients.
– Fortnite sur Switch y figurerait en bonne place.
– Luigi’s Mansion 3 remplacerait facilement le premier épisode tant il le surclasse.
– The Legend of Zelda : Link’s Awakening sur Switch ne remplacerait pas l’épisode Gameboy dans mon cœur, mais intègrerait le classement.
– Pokémon Épée / Bouclier est le bienvenu.
– Il y aurait un débat monstrueux pour savoir quel épisode de Xenoblade tirerait son épingle dans le top (X ? 2 ? Torna ?... à moins que la Definive Edition du premier prévue pour 2020 ne mette tout le monde d’accord).
– Après avoir tâté le firmament puis être redescendu dans les limbes, Resident Evil 4 ferait un retour fracassant : pour cause ma partie sur Switch en ce début d’année, qui m’a rappelé à quel point le jeu était bon. J’ai refini le jeu, et même recommencé derrière dans la foulée !
– Par contre, Resident Evil (la version dite "Rebirth", ici en HD sur Switch) n’a pas déclenché chez moi le même engouement. Ça sent bon la sortie pour la prochaine édition du top !
– Et enfin Hyrule Warriors dont la Definitive Edition sur Switch s’est gentiment invitée pour un petit coup de reviens-y, figurerait sans soucis en bonne place.
Pour l’instant, en 2020, seul un petit Doom en promo s’est invité sur ma console depuis le début d’année. Bientôt Animal Crossing, l’attente touche à sa fin !

La Nintendo Switch, sortie le 3 mars 2017, fête donc ses trois ans ! Une année 2019 satisfaisante, et en attendant Animal Crossing, le prochain Zelda et d’autres surprises !
Dans la foulée de tous les jeux Nintendo 64 qui ont fait l’objet d’une vidéo l’année dernière, il me restait à vous proposer Yoshi’s Story. Le Yoshi de la Nintendo 64 n’est pas l’épisode le plus mémorable, mais il fait finalement passer un bon moment, à l’image de cette série de trois vidéos où je parcours le jeu en entier.
Voir toutes les autres vidéos !
Nous continuons de partager avec vous les différents épisodes de la Légende de Zelda, avec cette fois-ci le jeu sorti sur Game Boy Advance, The Minish Cap.
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Nous découvrons Untitled Goose Game, et c’est plutôt drôle !
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Série existant depuis vingt ans, les jeux "Atelier" sont des RPG avec pour cœur la notion d’alchimie. Ses jolies héroïnes sont les reines du mélange d’ingrédients pour concocter des objets toujours plus variés et puissants. Les différents épisodes de cette série sont d’ailleurs disponibles en grande partie sur Switch. Le dernier en date, Atelier Ryza, franchit la barrière du JRPG avec un univers beaucoup plus grand et ambitieux que d’habitude. Pari réussi ?
Test publié sur Puissance-Nintendo
Jeunes adolescents débordant d’énergie, Ryza et ses amis Lent et Tao passent un été tranquille dans le petit village de l’île Kurken. Ils rêvent d’aventures et se demandent comment ils pourraient passer à l’action. Ce serait pour Ryza une occasion de se débarrasser des corvées que ses parents souhaitent lui faire faire dans les champs. L’arrivée de deux étranges alchimistes sur leur île va être le point de départ de leur première aventure.

Atelier Ryza nous propose de faire connaissance avec nos héros tout au long de très nombreuses cinématiques qui ne manqueront pas d’intervenir en cours de jeu. Le titre est doublé en japonais et sous-titré en anglais, tous les menus étant d’ailleurs également en anglais, cela nécessite pour le joueur une très bonne maîtrise de cette langue, tant les textes sont nombreux.
Bienvenue à Kurken Island !
La première dizaine d’heures du jeu se déroule dans le village et ses proches alentours, ce qui en fait les préparatifs les plus longs que l’on ait jamais eu l’occasion d’observer de mémoire de joueur RPG ! Il faut dire que les missions qui nous sont proposées sont à même de nous apprendre tous les rouages du jeu, ainsi que de nous poser les relations entre les personnages, et leurs très vastes ressentis sur l’existence. Les fans d’animation japonaise seront aux anges, quoique l’histoire navigue ici dans un style qui pourrait ne pas plaire à tout le monde, sans parler du rythme particulièrement lent de l’ensemble.

Nous voilà face à un jeu d’aventure plutôt joli, avec un accent particulier porté à Ryza et ses compagnons, mais qui montre rapidement ses faiblesses techniques. Nous renvoyant plus de dix ou quinze ans en arrière, nous voilà avec un personnage qui saute de manière très raide, qui est incapable de sauter une corniche, et qui ramasse des objets posés à terre en se penchant légèrement avant que l’objet ne disparaissent. Une description qui quand on y pense convient également aux récents Pokémon Épée et Bouclier, preuve que même une réalisation datée n’empêche pas de s’amuser.
L’excitation liée à l’exploration bat donc son plein, et l’on s’amuse à découvrir les différentes zones du village, malheureusement séparées des murs invisibles et de longs temps de chargement. Ses habitants courent un peu partout pour ce qui est des plus jeunes, les autres vaquent à leurs occupations et vous proposent même une mission par-ci par-là. L’ensemble est bon enfant. Partout en bordure des chemins, des éléments sont à collecter et à ramener chez vous pour les stocker dans votre coffre. De l’herbe, au légume, au minerai, tous vous serviront d’une manière ou une autre.

Ryza dispose comme première arme d’un bâton qui lui sert autant à frapper des ennemis qu’à collecter des éléments. Certains objets ne peuvent être ramassés qu’avec un outil spécifique et il faut attendre quelques temps avant de pouvoir utiliser une faucille ou une hache à même de vous permettre de récupérer les matériaux issus de plantations, arbres ou grosses pierres. Passer d’un outil à un autre se fait d’ailleurs avec une combinaison de touches pas très heureuses, ce qui s’avère un peu désagréable sur le long terme.

Concernant les missions ou même le fil rouge de l’histoire, elles sont toute consignées dans deux pages de l’inventaire accessibles en une ou deux pressions de touches. Il y a beaucoup d’informations à appréhender au fur et à mesure, et cela prend du temps. Les tutoriels viennent souvent vous expliquer de quoi il retourne, tout comme la pratique et la recherche personnelle, qui peut être un peu fastidieuse pour un nouveau venu. C’est ainsi que nous avons découvert qu’il était possible de savoir où trouver un ingrédient particulier en affichant une sous-page, sans avoir encore tous les lieux du jeu en tête et surtout savoir où les retrouver.
Même chose pour équiper les différents outils, pour lesquels plusieurs manipulations infructueuses seront effectuées avant d’arriver à trouver comment arriver à ses fins. Pour ce qui est de l’histoire principale, on retrouve rapidement son chemin puisque la porte à prendre est clairement affichée en bleu sur la carte. Au début Ryza doit utiliser des panneaux d’affichage pour aller d’une zone à une autre, puis plus tard il est enfin possible de se téléporter via une carte du monde.
La parfaite alchimiste
Après avoir rencontré deux énigmatiques personnages en visite sur l’île, Ryza trouve sa vocation : elle sera alchimiste. Équipée d’un chaudron dans sa chambre à l’étage de la maison familiale, la voilà en train d’utiliser tous les ingrédients précieusement ramassés.

Quelques tutoriaux et beaucoup de pratique plus tard, nous voilà en train de manipuler des éléments pour confectionner de nouvelles recettes. De fait, l’histoire nous offre ces recettes lorsqu’elles s’avèrent nécessaires pour la progression : celle par des bombes pour débloquer une route obstruée par exemple. La recette s’affiche ainsi dans la liste des créations possibles, et une fois sélectionnée, un organigramme s’ouvre avec différentes sphères où placer des ingrédients pour finir une chaîne d’éléments. Selon la valeur et la quantité des ingrédients, il sera possible de débloquer des maillons supérieurs et obtenir des résultats aux statistiques plus élevées.

Tous les objets consommables, outils et armes que Ryza et ses compagnons vont utiliser sont confectionnés par vos soins. Par la suite, il est également possible de modifier des objets déjà créés pour les améliorer. Il n’est pas rare que des habitants vous demandent également de l’aide en leur fournissant un objet à même de leur servir, de la tôle pour calfeutrer une toiture à un peu de glu pour colmater une fissure ! Plus tard, Ryza et ses amis élaborent eux-même les matériaux pour construire leur propre repaire, ce qui leur permet d’avoir enfin un coin à l’abri des indiscrets et des incrédules. C’est que quand on devient alchimiste, on s’expose à l’incompréhension de ceux qui vous traiter de sorcière !
Crafter ou combattre
S’ils ont soif d’aventure, nos jeunes héros n’ont aucune idée de ce qui les attend. Quelques monstres déambulent d’un air débonnaire dans la forêt, et s’ils se font la main dessus, c’est uniquement parce que Ten le guerrier veut s’entraîner à la pratique de l’épée. Le petit Tao est quant à lui un érudit et n’a d’yeux que pour les livres et les textes à déchiffrer. C’est donc avec plein d’appréhension qu’ils vont se lancer dans la mêlée et affronter quelques monstres.

Le système de combat au tour par tour est assez classique avec un timing à respecter avant de pouvoir lancer une attaque. Il est possible de jongler d’un personnage à l’autre en appuyant sur les gâchettes, et ce afin de pouvoir gérer au mieux le combat.
Plusieurs attaques sont disponibles : celle de base mais aussi deux attaques qui consomment des points d’énergie qui se remplissent avec le temps. Plus le temps passe et plus ces points d’action ("AP") sont importants et à même de nous permettre de varier les attaques. Des objets consommables et créés à l’atelier peuvent être attribués à chaque de nos personnages.

Avec d’autres personnages qui vont rejoindre l’équipe, nous nous retrouvons toujours avec un trio basé sur l’attaque, la défense et le soin. Même si on y retrouve tous les classiques du genre, à raison d’enchaînements, combos, stratégies, et actions de groupe, les combats ne sont pas l’aspect le plus mémorable du jeu. Sans doute la faute à l’aspect très statique et au manque de clarté de l’ensemble. Les ennemis au design assez générique et répétitif ne donnent pas plus envie que ça de se lancer dans l’action. La plupart du temps on évite les combats en contournant les ennemis. Quant aux boss, ils sont très peu nombreux, ce qui s’avère assez décevant au final.

Une histoire au rythme franchement inégal
Force est de constater que l’histoire qui s’enlise sur l’île Kurken est du même acabit. Plutôt que de simplement partir de l’île et vivre l’aventure loin de chez elle, Ryza doit continuer de subir pendant des heures et des heures les réprimandes de ses parents, de ses rivaux de l’école, d’une guerrière sur le retour ou encore des différents pontes de l’île. Heureusement, sa propre volonté de s’en sortir nous donne envie de l’aider. C’est sans doute pour cette raison que l’on évite de sauter les dialogues alors que cela nous est proposé pour chaque cinématique.

En parallèle de toutes ces petites misères bien humaines, une menace semble poindre sur la région. Elle met du temps à arriver, mais lorsque l’action se décide à commencer, l’aventure prend une autre tournure, exploitant toutes les thématiques et caractéristiques du jeu qui nous ont été inculquées jusqu’ici. La question est de savoir si vous arriverez à tenir jusque là !
En injectant des notions d’open world à sa saga, le dernier né du studio Gust gagne en ampleur mais manque cruellement de finitions. Néanmoins le jeu dispose de suffisamment de charme et d’efficacité dans son système d’alchimie pour nous tenir en haleine. Quant à l’histoire, comme on dit "ça passe ou ça casse", le rythme particulièrement lent et haché de l’aventure pourrait en décourager plus d’un. Dommage qu’une traduction française n’ait pas été envisagée, cela aurait clairement aidé.
Certes la fin de la décade aura lieu dans un an, au 31 décembre 2020. Mais comme tout le monde j’ai plus de plaisir à la compter de cette manière. Retour donc sur les jeux sortis entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2019.

Cet article ne retient des jeux sortis cette décennie que ceux auxquels j’ai joué et qui se sont avéré les plus marquants pour moi. Chaque année, un ou plusieurs titres ressortent malgré tout du lot, et je les ai mis en gras. Ce sont les jeux de la décennie.
– Heavy Rain (PS3)
– Final Fantasy Crystal Bearers (Wii)
– Pokémon Or Heartgold et Argent Soulsilver (DS)
– No More Heroes 2 (Wii)
– Monster Hunter 3 (Wii)
– Red Dead Redemption (XB360/PS3)
– Sin & Punishment 2 (Wii)
– Super Mario Galaxy 2 (Wii)
– Dragon Ball Z Attack of the Saiyans (DS)
– Metroïd Other M (Wii)
– Donkey Kong Country Returns (Wii)
Red Dead Redemption est mon premier jeu "bac à sable" sur console HD, et une claque monumentale. Je suis plus sensible aux aventures de cowboys de John Marston qu’à celles des banlieusards d’un GTA.
– Kirby au fil de l’aventure (Wii)
– Pokémon Noir & Blanc (DS)
– Xenoblade Chronicles (Wii)
– Sonic Generations (XB360/PS3)
– Super Mario 3D Land (3DS)
– Zelda Skyward Sword (Wii)
– Skyrim (PS3)
– Minecraft (PC, puis multi)
Xenoblade Chronicles renoue avec le sens de la grande aventure, avec ses héros au grand cœur qui remontent le corps d’un titan de pierre déchu. J’attendais énormément The Legend of Zelda : Skyward Sword mais il m’aura finalement laissé plutôt mitigé. Vivement un remaster HD plus jouable ! 
– Resident Evil Revelations (3DS)
– Pandora’s Tower (Wii)
– The Last Story (Wii)
– Pokémon Noir & Blanc 2 (DS)
– Nintendo Land (Wii U)

The Last Story est une belle aventure pleine de sensibilité et de charme, chant du signe de la Wii avec Pandora’s Tower (un autre coup de cœur sur Wii). Nintendo Land sur Wii U s’inscrira sur la durée avec de nombreuses soirées entre potes.
– Monster Hunter 3 Ultimate (Wii U)
– Fire Emblem Awakening (3DS)
– Animal Crossing New Leaf (3DS)
– Pikmin 3 (Wii U)
– The Wonderful 101 (Wii U)
– Rayman Legends (Multi)
– The Legend of Zelda : Wind Waker HD (Wii U)
– The Legend of Zelda : A Link between Worlds (3DS)
– Super Mario 3D World (Wii U)
– Journey (PS3)
– The Last of Us (PS3)
– Beyond Two Souls (PS3)

Une année 2013 de qualité avec ici pas moins de quatre jeux qui rejoignent mon panthéon de la décennie. Animal Crossing New Leaf sur 3DS reprend le flambeau de l’épisode DS avec un jeu qui ne quitte plus la console. Pikmin 3 sur Wii U est un excellent titre d’aventure-réflexion. The Last of Us est un choc visuel et narratif. Quant à Journey, véritable ode à la contemplation, il s’agit ni plus ni moins de mon jeu de la décennie.

– Donkey Kong Country : Tropical Freeze (Wii U, Switch)
– Kirby : Triple Deluxe (3DS)
– Child of Light (Multi)
– Mario Kart 8 (Wii U, Switch)
– Hyrule Warriors (Wii U, Switch)
– Bayonetta 2 (Wii U, Switch)
– Pokémon Rubis Oméga / Saphir Alpha (3DS)
J’ai adoré Donkey Kong Country : Tropical Freeze, jeu de plateformes 2D qui n’invente rien mais relève la sauce avec une alchimie parfaite. Quant à Mario Kart 8, il s’agit du meilleur épisode de la série, à tel point qu’on continue d’y jouer encore aujourd’hui sur Switch cinq ans après !

– Captain Toad (Wii U)
– Shantae and the Pirate’s Curse (Wii U / 3DS)
– Splatoon (Wii U)
– Xenoblade Chronicles X (Wii U)
Carton plein pour Nintendo qui réussi à imposer sa nouvelle licence Splatoon dès son premier jeu sur Wii U ! Qu’est-ce que j’ai pu jouer au rouleau ! Quant à Xenoblade Chronicles X, qui n’a plus grand chose à voir avec le premier Xenoblade, c’est une œuvre de science-fiction remarquable !
– Uncharted 4 : A Thief End (PS4)
– Inside (PS4, Switch)
– Shovel Knight (multi)
– Pokémon Go (mobile)
– The Last Guardian (PS4)
– Kingdom New Lands (PC, PS4, Switch)
2016 n’est pas une année dont on se souviendra particulièrement (Nintendo y est totalement absent), si ce n’est pour Pokémon Go et la sortie de l’arlésienne The Last Guardian. Mais c’est en 2016 qu’est sorti Inside, l’œuvre fondamentale des créateurs de Limbo. À noter que je ne découvre Kingdom New Lands qu’en 2019 sur Switch, et j’adore !
– The Legend of Zelda : Breath of the Wild (Wii U / Switch)
– Splatoon 2 (Switch)
– Super Mario Odyssey (Switch)
– Thimbleweed Park (Multi)
– What Remains of Edith Finch (Multi)
2017 est bien sûr l’année de la Switch, et l’année de Zelda : Breath of the Wild.
– Detroit : Become Human (PS4)
– Fortnite (Multi)
– Xenoblade Chronicles 2 : Torna (Switch)
– Shenmue I & II HD (PS4)
– Gris (Multi)
C’est à la fois un certain étonnement mais aussi une évidence quand je vois que Fortnite est mon jeu de l’année 2018. Rallié, décrié, Fortnite a pourtant réussi à créer chez moi une envie de jouer rarement atteinte, et une fascination quant à son univers en perpétuel changement.
– The Legend of Zelda : Link’s Awakening (Switch)
– Luigi’s Mansion 3 (Switch)
– Pokémon Épée et Bouclier (Switch)
– Shenmue III (PS4)
J’ai énormément joué en 2019, sur Switch, PS4, la plupart du temps séances de rattrapage de jeu sortis il y a quelques années ou sur d’autres supports. Luigi’s Mansion 3 est un excellent titre, et mon jeu préféré de 2019. Quant à savoir s’il est un jeu de la décennie, c’est peut-être un peu trop tôt !
Réflexion faite, mes trois jeux de la décennie sont :
– Journey (chef d’œuvre intemporel)
– The Legend of Zelda : Breath of the Wild (si intense la première fois)
– Mario Kart 8 Deluxe (inusable)
Bonne fin d’année à tous !
Edit : On rajoute 2020 ?
– Animal Crossing New Horizons (Switch)
– Final Fantasy VII Remake (PS4)
– Kingdom Two Crowns (multi)
2021
– Xenoblade Chronicles Definitive Edition (Switch)
– Super Mario 3D World + Bowser’s Fury (Switch)
– Miitopia (Switch)
– Metroid Dread (Switch)
– Story of Seasons : Pioneers of Olive Town (Switch)
2022
– Légendes Pokémon : Arceus
– Kirby et le monde oublié
– Sonic Frontiers
– Pokémon Violet/Écarlate
2023
– Metroid Prime Remastered
– The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom
– Pikmin 4
– Super Mario Wonder
2018 avait été une grosse année, Switch et PS4 oblige. Je pensais alors même nécessaire de mettre un peu le holà. Mais rien à faire, le combo nouveautés, eShop, rattrapages et remasters a encore frappé.

Il y a tout d’abord les jeux commencés fin 2018 que j’ai terminés début 2019 : A Way Out et Detroit : Become Humain sur PS4, GRIS et Monster Boy sur Switch. Tous excellents. J’ai fait également d’autres jeux PS4 sortis les années précédentes.
Il faut dire que le début d’année fut plutôt calme sur Switch entre l’indémodable New Super Mario Bros U Deluxe, le très moyen Travis Strikes Again et le sympathoche ToeJam & Earl Back in the Groove.
New Super Mario Bros U Deluxe (Switch)
No More Heroes : Travis Strikes Again (Switch)
ToeJam & Earl Back in the Groove (Switch)
En février, pour ne pas finir idiot, je tente l’aventure du cultissime Undertale sur Switch, mais sans en ressortir particulièrement convaincu. En mars j’enchaîne le mignon Kirby au fil de la grande aventure sur 3DS et Yoshi’s Crated World sur Switch, ce dernier m’ayant laissé plus froid que je ne l’aurais cru. Enfin Baba is You est l’ovni de ce début d’année, un très bon jeu même si je ne suis pas allé au bout.
Undertale (2015, Switch 2018)
Yoshi’s Crated World (Switch)
Baba is You (Switch)
Sur Switch, il y a aussi eu ces jeux en coopération dans lesquels je me suis lancé à deux joueurs : Deru the Art of Cooperation, Unravel 2 et Brothers a Tale of Two Sons. Trois bons moments !
Deru the Art of Cooperation (Switch)
Unravel 2 (Switch)
Brothers a Tale of Two Sons (Switch)
Alex Kidd in Miracle World, James Pond II, Castlevania Collection, Virtua Racing, Collection of Mana, Phoenix Wright Trilogy, les Resident Evil, le moins que l’on puisse dire c’est que l’on en a bouffé de la compile rétro cette année sur Switch !
Mais mon grand chantier cette année aura été sans aucun doute d’attaquer les épisodes PlayStation de la saga Final Fantasy enfin disponibles sur Switch. Je commence en avril avec le mythique Final Fantasy VII, que j’avais déjà fait il y a dix ans sur PS1, mais sans l’avoir fini. Ce sera fait trois mois plus tard ! J’enchaîne avec Final Fantasy X, qui me déconcerte pour finalement conquérir mon cœur ! Je poursuis avec Final Fantasy XII, mais passé le système de combat plutôt prenant, ce fut l’ennui scénaristique. J’ai commencé Final Fantasy VIII mais ce n’est pas super bien parti pour l’instant.
Final Fantasy VII (Switch)
Final Fantasy X (Switch)
Final Fantasy XII (Switch)
Il y a ensuite ces jeux que j’ai essayé d’entreprendre, mais sans forcément aller jusqu’au bout, faute d’enthousiasme. C’est le cas de Team Sonic Racing et même Ghostbusters Remastered dont je me lasse vite. Les jeux SNES sortent sur le Nintendo Switch Online et ça c’est plutôt cool !
Team Sonic Racing (Switch)
Ghostbusters Remastered (Switch)
Nintendo Switch Online (Switch)
Je découvre un "petit" jeu, Kingdom New Lands, dispo pour un euro et des brouettes... Avec 100h de jeu en cette fin d’année, on peut parler d’un bon investissement ! Sorti en 2016 sur Steam, et 2017 sur Switch, je tombe totalement accro de ce tower defense qui vous met aux commandes d’un roi qui doit construire et défendre le royaume !
Kingdom New Lands (Switch)
Avec The Legend of Zelda : Link’s Awakening, c’était un vrai plaisir de reparcourir ce jeu que je connais par cœur (via l’original sur Game Boy) dans une version remastérisée de toute beauté.
The Legend of Zelda : Link’s Awakening (Switch)
Quant à Luigi’s Mansion 3, c’était une grosse attente, et le jeu a fait mieux que de répondre à ces attentes, il les a dépassées ! Nintendo a vraiment soigné son titre tout en le rendant le plus ambitieux possible. Le jeu de l’année sur la console !
Fortnite a continué à me happer durant toute l’année 2019. J’ai trouvé incroyable de vour fonctionner cet univers en perpétuelle évolution, de pouvoir vivre en direct dans le jeu les événements de transition, notamment les fins de saison. En octobre, après un teasing de fou où le jeu se voit carrément arrêté, débarque la "Saison 2" avec une toute nouvelle carte. Le changement m’a plutôt déconcerté et j’y joue beaucoup moins depuis.
Fortnite Chapitre 2 (Switch)
Jeu d’aventure sportif étonnant et très bien conçu, Ring Fit Adventure m’a vite fatigué physiquement, ce qui malheureusement m’a amené à arrêter l’expérience. À charge de revanche !
Ring Fit Adventure (Switch)
Impossible de résumer What Remains of Edith Finch en une phrase, et pourtant il va bien falloir que je présente ce jeu incroyable. Walking simulator, le jeu nous met dans la peau de la jeune Edith Finch qui revient sur les pas de son enfance alors qu’elle vivait avec toute sa famille dans ce qui n’est plus qu’aujourd’hui qu’une maison abandonnée.
What Remains of Edith Finch (Switch)
Chaque pièce de la maison est propice à revivre certains moments de cette famille via des petits contes décalés absolument hors-normes qui réussissent à nous faire vivre des émotions contrastées tout en proposant des phases de gameplay aussi différentes qu’hallucinantes. J’y ai joué sur PS4 en début d’année, et j’ai rempilé sur Switch cet hiver après qu’il soit sorti cet été sur l’eShop. Mon coup de cœur de l’année !
Shenmue 1 et 2 sur la SEGA Dreamcast étaient des jeux d’aventure incroyables lors de leurs sorties en 1999-2000. Cela m’a pris plusieurs années en dilettante pour finir le premier sur Dreamcast, et enchainer alors avec le deuxième épisode dans la foulée. En 2018 les jeux sont ressortis dans une compile HD sur PS4 et j’ai refini les deux épisodes, le deuxième à peine une semaine avant la sortie du 3 !
Shenmue III (PS4)
Largement décrié depuis plusieurs mois, ce Shenmue 3 est en effet largement perfectible. Un mélange de joie de retrouver l’univers et de malaise devant une réalisation à la fois ambitieuse techniquement mais quand même à la ramasse sur de nombreux points. Il faut donc du temps pour passer les premières impressions et rentrer dans l’histoire proprement dite. En nous faisant vivre bloqué dans un village de haute montagne chinois, nous apprenons petit à petit à nous intégrer à cette communauté... quitte à subir un léger syndrome de Stockholm. A l’heure actuelle je suis toujours bloqué dans ce village. On verra ce que l’avenir réserve à notre cher Ryo !
Je me suis laissé tenter par Atelier Ryza (voir mon test complet), un RPG très classique sur fond de collecte et de craft d’objets. Plein de rudesses de gameplay, manquant clairement de moyens, et à la limite du soporifique d’un point de vue narratif, le jeu ne manque néanmoins pas de charme et pourrait convenir aux fans hardcore de RPG qui n’ont pas peur de plonger dans un univers joyeux et ultra bavard en japonais où ses héros au grand cœur expriment tous leurs sentiments à grand renfort de cinématiques.
Atelier Ryza Ever Darkness And The Secret Hideout (Switch)
Et enfin, Pokémon Épée m’a bien occupé pour toute la fin d’année. Le jeu est dynamique et joyeux, il perfectionne une formule déjà bien rodée et apporte plein de petites nouveautés comme de grands chantiers : les Terres Sauvages, un premier monde-ouvert Pokémon, les stades et le Dynamaxing. Beaucoup ont craché sur ses imperfections (avec une immense mauvaise foi) ou son Pokédex de "seulement" 400 créatures (dont 80 nouvelles), amené sans doute à être complété d’une manière ou d’une autre à l’avenir. Mais rien de tout ça n’a pu empêcher ma joie de vivre face à un épisode que j’ai trouvé particulièrement réussi et agréable à jouer, du début à la fin.
Pokémon Épée et Bouclier (Switch)
En voilà encore une grosse année... Si l’avenir de la PS4 semble planifié (et ne m’intéresse pas vraiment), 2020 garde encore des surprises sous la main pour la Switch ! Mais pour l’heure une seule date, un seul jeu m’importe : celle du 20 mars prochain pour Animal Crossing New Horizons !
Voir également :
– Les jeux Nintendo oubliés de 2019
– Les jeux mobile de Nintendo 2018-2019
– Mes jeux de la décennie
La suite : En attendant de nouveaux horizons
Après les jeux Switch, petit retour sur les jeux mobile de 2019 développés par la Pokémon Company et DeNA. L’occasion de faire le point sur ces jeux différents du catalogue de Nintendo.
Hormis Miitomo qui n’existe plus, et Super Mario Run il me semble, tous les autres titres sortis jusqu’à présent sur mobile continuent à être régulièrement mis à jour. Tous ne sont pas des succès en terme de rentabilité, mais il semblerait que Nintendo ne souhaite pas abandonner ce nouveau public qu’il cherche à conquérir (et si possible ramener vers la Switch).
C’est ainsi que Fire Emblem Heroes continue d’être alimenté en histoires régulièrement. Pour ma part cela fait longtemps que je l’ai abandonné, passée la première vague de contenus.
Même chose pour Animal Crossing Pocket Camp, qui ne cesse de s’améliorer d’un point de vue contenu mais aussi gameplay, ce qui est aussi rare qu’étonnant. J’ai continué d’y jouer beaucoup en 2018, puis j’ai commencé à lâcher en 2019, le jeu s’avérant particulièrement chronophage sans véritablement apporter de véritable plaisir. Le coup de poignard a été l’annonce de sa non compatibilité avec le futur Animal Crossing New Horizons sur Switch.
Quant à Pokémon Go, j’ai arrêté depuis que je n’arrive plus à accéder à mon compte et que j’en ai eu marre des démarches à faire pour le réactiver. Mon tour d’honneur a été de transférer mes Pokémon de Go vers le jeu Let’s Go Pikachu sur Switch.
Les nouveautés 2018-2019
Dragalia Lost est un RPG sorti fin 2018 au Japon et aux États-Unis et a été un très gros succès. Il est sorti en février 2019 au Royaume-Unis, en Irlande et au Canada... mais toujours pas chez nous ! Si ceux qui le veulent vraiment peuvent trouver un moyen d’y jouer, j’avoue ne pas avoir particulièrement cherché à le faire.

Et de fait, c’est un peu ce qui est arrivé à tous les jeux mobile proposés par la suite : que ce soit Pokémon Rumble Rush, Pokémon Masters ou même Mario Kart Tour, je les ai gentiment snobbés.
J’avais même oublié l’existence de Dr. Mario World, sorti en juillet 2019 ! Quant à Mario Kart Tour, il est sorti en septembre, après une phase de beta.

Cela pourrait paraître étonnant surtout avec Mario Kart Tour, mais passé un essai rapide sur le téléphone d’un ami, je n’ai vraiment pas eu envie de m’embarquer là dedans. Pour le coup, jouer à Mario Kart avec les contrôles et les règles classiques me suffit amplement. J’ai bien saisi que l’objectif à présent était de faire le meilleur score tout au long de différentes saisons thématiques. Mais non, pas envie, j’ai donné avec Pocket Camp.

Je pense qu’avant la sortie de la Switch, j’avais un certain attrait pour jouer sur les écrans bonne définition des mobiles (comparé à la 3DS). Une fois la Switch sortie, cet attrait s’est vite estompé face à la qualité de l’écran de la Switch. Mais aussi, les titres en questions se sont à mon goût avérés moins intéressants que prévu. Sans parler de la philosophie propre aux jeux mobile avec leurs systèmes d’achats intégrés et cette volonté de fidélisation avec des contenus renouvelés et souvent addictifs (mais sans véritable plaisir comme dit précédemment). On est mieux sur Switch donc !
Chiffres
En terme de revenus, c’est Fire Emblem Heroes qui décroche le pompon (chiffres août 2019, avant Mario Kart Tour).

Je ne crois pas que l’on ait encore les chiffres de Mario Kart Tour, mais il s’est illustré avec un démarrage record en terme de téléchargements au premier jour (même moi je l’ai téléchargé mais pas lancé) !

Aucun nouveau jeu mobile n’a été annoncé pour le moment.
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