Journal de bord

Récolte des Olives 2018

25 novembre 2018, par gasp, Saint-Romain-en-Viennois, Vaucluse, Provence-Alpes-Côte d’Azur, France

Cette année, récolte précoce des olives, l’été a été particulièrement long avec un mois de Septembre estival et depuis fin Octobre il pleut sans interruption en Provence. Les ruisseaux sont pleins à ras-bord.

Coup de chance, nous passons entre les gouttes une journée et demi. Samedi matin, les arbres sont recouverts de gouttes, le sol est boueux et les écorces glissantes, mais le ciel est dégagé et le soleil sèche assez vite les branches si bien que nous déjeunons au soleil en bras de chemise.

Pique-nique sous les oliviers

Domitille et sa mère sont venues pour la récolte, Jeanne et Véronique se tutoient comme deux vieilles copines.

Cette année, les cueilleurs sont : Jeanne-Marie, Gaspard, Sarah, Jérôme, Fantine, Antonin, Jean-Louis, Hélène, Domitille, Véronique et Magali.

12 caissses, 182 kg, 42 litres.

Photographies

  • Les échelles pour oliviers sont pointues en haut
  • Les goutelettes de rosée sur les feuilles
  • Domitille dans son arbre
  • Antonin
  • Véronique, ravie
  • Véronique
  • Antonin et Fantine
  • Cette année, nous avons fait travailler les enfants !
  • Domitille et Gaspard
  • Fin de la hournée, nous redescendons les caisses chargées d'olives
  • Fin de la journée
  • 7 caisses dans la matinée !
  • Domitille sur un escabot, devant le mont Ventoux
  • Le lendemain, le soleil est plus menaçant
  • Olives

Et puis

19 septembre 2018, par gasp, Shodoshima, Syoudoshima, Shouzu County, Kagawa Prefecture, Shikoku Region, Japan

Aujourd’hui, je me suis débarrassé de Flo, j’ai un peu insisté pour qu’il aille rejoindre William à Kobé, et puis j’ai prétexté une visite d’exploitation oléicole super tôt de l’autre côté de l’île.

On descend du bus pour faire une petite pause sur la plage, il y a une presqu’île qu’on contourne pour s’extraire des quelques touristes qui malgré l’heure matinale se dispersent sur la plage.

Et puis

Photographies

  • et puis
  • et puis on était heureux
  • et puis quand même, on est rentrés

L’île aux oliviers

19 septembre 2018, par gasp, Shodoshima, Syoudoshima, Shouzu County, Kagawa Prefecture, Shikoku Region, Japan

Shodoshima est réputée être l’île la plus sèche du Japon. Au début du XXe siècle a été expérimentée avec succès la culture d’oliviers, et depuis l’île s’est peu à peu recouverte d’oliveraies. L’huile d’olive est une denrée très chère au Japon et on attribue de nombreuses propriétés (dont cosmétiques) à l’olive.

Nous avons pris le Ferry depuis Takamatsu et nous avons marché de nuit vers une super guest house tenue par un couple américano-japonais qui se sont installés dans un petit coin de paradis.

Le lendemain on a glandouillé sur la petite plage privée et regardé les poissons, C’est une petite crique qui donne sur la baie d’Uchimoni. Pris d’un élan de motivation, on a pris des vélos pour aller voir de l’autre côté de la baie les champs d’oliviers. Ce versant a été aménagé comme un parc thématique autour de l’olive avec une reconstitution d’un moulin grec et d’une église orthodoxe (Shodoshima est jumelée avec l’île de Milos). Les vergers sont ultra bien entretenus, les arbres de variété Lucca et Mission sont taillés aussi bien pour la rentabilité que pour l’ornement. Il y a quelques arbres qui ont l’air d’être centenaires.


Shimanami Kaido

18 septembre 2018, par gasp, Imabari

La mer intérieure Seto (ou Setouchi) est l’espace maritime au centre de l’archipel japonais qui sépare les îles de Honshū, Shikoku et Kyūshū.

Entre les villes d’Onomichi au nord sur l’île de Honshu et Imabari au sud sur l’île de Shikoku, il y a de petites îles dont certaines sont reliées par des ponts.

On prepare notre voyage

Ce parcours de 70 km s’appelle Shimanami Kaido, c’est une piste cyclable très célèbre au Japon.

Nous logeons à Onomichi dans une magnifique maison traditionnelle restaurée par une association en 2006 perchée sur le mont Senkoji qui surplombe la ville.

Au rez de chaussée, un très charmant bar avec une ambiance de jazz et de café moulu. À l’étage, un dortoir en tatamis où les voyageurs déroulent leurs futons les uns à côté des autres.

Le lendemain, on loue des vélos et on décide de ne pas prendre l’itinéraire recommandé mais plutôt le chemin des écoliers pour visiter les petites îles, le temps et lourd et il pleut abondamment, mais comme la pluie est chaude, ce n’est pas désagréable, c’est un peu comme une douche. Nous redoublons de prudence sur la route glissante en pensant à William qui avait tenté ce parcours l’année dernière et avait terminé à l’hôpital à cause d’une mauvaise chute.

Domitille et Flo mangent des Kakigōri

traversee en ferry

On passe d’île en île en empruntant deux ponts, un ferry puis un autre pont pour arriver dans une guest house traditionnelle sur l’île Sa.

L’ambiance est très bonne, nous rencontrons Yuko et ses amis qui profitent de ce week-end prolongé pour quitteer l’agitation de Tokyo. Florian se fait immédiatement adopter par Cocoro-chan et Go-chan, les enfants de la maîtresse de maison.

Après le (délicieux) dîner, ils nous proposent de prendre un bain dans le "ofuro", c’est un bain traditionnel familial. C’est une sorte de marmite sous-laquelle on allume un feu pour cuire les gaijin(nom donné aux étrangers).

Le lendemain, temps radieux et heureusement car nous devons retourner sur nos pas pour rejoindre la piste cyclable, soit une soixantaine de kilomètres.

Les paysages avec les îles et les ponts sont magnifiques, on se régale, la piste officielle est beaucoup plus plate que les chemins que nous avions pris la veille.

On s’arrête à Sunset Beach, une station balnéaire avec de grandes plages, on se baigne on mange un bon curry et on fait une petite sieste à l’ombre en attendant que le soleil soit moins fort.

On s’arrête souvent regarder le paysage et faire des photos. Au coucher de soleil, on est sur l’immense pont qui relie Oshima à Imabari, on se régale. Regardez les photos qu on a prises.

Photographies

Arrivés à Hiroshima

14 septembre 2018, par gasp, Hiroshima, Hiroshima Prefecture, Chugoku Region, Japan

Nous sommes arrivés à Hiroshima, première étape de notre voyage au Japon.

Ça fait longtemps qu’on rêvait de partir au Japon, et puis cette année, comme Florian voulait y retourner, on s’est lancés.

On part trois semaines et on part plutôt organisés, disons qu’on a un itinéraire, car paraît-il, au pays du soleil levant, l’improvisation n’est pas très bien perçue et ne serait-ce que pour le logement, il vaut mieux prévoir à l’avance. C’est en fait la seule chose à prévoir puisque les transports sont très faciles, il y a de nombreux trains qui circulent dans toutes les directions et tout est toujours accessible par une petite micheline, un ferry ou un bus. Comme tout est très bien organisé, les horaires des transports sont consultables dans les terminaux de bus ou les gares. De plus, comme nous ne sommes plus en saison de tourisme et que les cours ont repris, il y a de la place dans les trains et comme les prix ne varient pas, on peut prendre une place au dernier moment.

On part légers aussi : chacun un sac à dos et une valise qui restera à Tokyo, remplie de cadeaux pour Benjamin, Risa et leur fille Nina.

Notre passage à Tokyo fut bref. À peine sortis de l’aéroport, nous nous engouffrons dans un taxi direction Shinjiku-ku, le quartier où habitent Benjamin et Risa. Nous y dormirons 4 heures avant de rejoindre la gare Tokyo Station où nous prenons le Shinkansen Nozomi pour Hiroshima.

Le Shinkansen est une sorte de TGV blanc profilé comme une fusée. Assez bas de plafond mais très large. L’intérieur est spacieux et confortable, nous parcourrons 800km en quelques heures. Nous regardons par les hublots défiler le paysage rural japonais comme un film lointain tellement nous n’avons pas l’impression d’être dans un bolide glissant à 400 km/h, à moins que ce soit le jet-lag.

Hiroshima est une ville nouvelle qui a été entièrement reconstruite après guerre, c’est la première fois que nous nous retrouvons dans une ville japonaise et nous nous émerveillons de la propreté, du calme et de la proximité avec la nature. Dans le moindre parc, le bruit des cigales couvre immédiatement le brouhaha de la ville.

Nous nous rendons au mémorial de la paix, doux euphémisme pour décrire l’atrocité de la bombe A larguée sur Hiroshima à la fin de la seconde guerre mondiale. Le musée prend le soin de décrire le contexte et les différentes décisions qui ont mené à ce ce choix et les impacts sociétaux, guerriers et humains qu’ont eu les bombes larguées sur Hiroshima et, trois jours plus tard, Nagazaki.

Sont mises en avant les tractations qui ont mené à l’utilisation de la bombe A. Il est expliqué de manière assez crue et très documentée comment le pharaonique "Manhattan Project" visant à mettre au point la bombe à fission nucléaire et à produire le combustible nécessaire a vu le jour, malgré la protestation des différents savants de l’époque, et comment il a fallu justifier son incroyable coût auprès du contribuable américain. Sont expliqués aussi les enjeux géopolitiques de l’époque : alors que le Japon était déjà en train de négocier sa rédition avec la Russie, les Etats-Unis se sont empressés de bombarder Hiroshima, à peine quelques jours après leurs essais de bombe A pour s’assurer la main mise sur le Japon et juguler l’influence russe en Asie du sud-est. Tout ceci, bien évidemment prouvé par des documents déclassifiés signés de la main de Roosevelt.

Sont décrits également le fonctionnement de la fission nucléaire, les différens procédés chimiques et mécaniques permettant le déclenchement d’une fission nucléaire.

Enfin, son décrits les effets sur la ville et ses habitants par des chiffres et des témoignages des survivants. C’est très cru, les témoignages factuels et minimalistes des survivants, les photographies des bâtiments et des victimes sont livrés sans filtre et sans interprétation.

Le mémorial d’Hiroshima est une destination très fréquentée par les groupes scolaires. La majorité des visiteurs sont des enfants en uniforme accompagnés par leurs professeurs. Ils aprennent l’atrocité de la guerre et l’importance d’une société pacifiste, à différents endroits dans le parc atenant ils chantent et saluent les victimes.

Cette culture pacifiste cultivée depuis l’inscription dans la constitution japonaise en 1947 est pourtant mise en péril par les amendements que Shinzo Abe, le premier misistre japonais a promulgué en 2015 suite aux tirs de missiles nord-coréens en direction de l’archipel. On se souvient pourtant des grandes manifestations (chose rare au Japon) largement suivies par la population.

Vu notre état de fatigue avancé, les 16 heures de vol, les 4 petites heures de sommeil à Tokyo, on est sortis de là un peu hagars et hébétés et on est allés se consoler dans un restaurant d’okonomiyakis.

Photographies

  • Florian et Domitille dans la rue
  • Un bâtiment qui a survécu à l'explosion gardé tel quel

Voyage au Japon

12 septembre 2018, par gasp, Doha, Qatar

Nous partons en voyage au Japon

Voici l’itinéraire que nous avons prévu

  1. Hiroshima
  2. Onomichi
  3. Ikina Island
  4. Imabari
  5. Shōdoshima
  6. Kobe (on retrouve William)
  7. Osaka
  8. Koyasan
  9. Asuka
  10. Nara
  11. Kyoto
  12. Tokyo

Le roi de la pampa retourne sa chemise

24 janvier 2016, par gasp

Le roi de la pampa retourne sa chemise
Pour la mettre à sécher aux cornes des taureaux
Le cornédbîf en boîte empeste la remise
Et fermentent de même et les cuirs et les peaux
 
Je me souviens encor de cette heure exeuquise
Les gauchos dans la plaine agitaient leurs drapeaux
Nous avions aussi froid que nus sur la banquise
Lorsque pour nous distraire y plantions nos tréteaux
 
Du pôle à Rosario fait une belle trotte
Aventures on eut qui s’y pique s’y frotte
Lorsqu’on boit du maté l’on devient argentin
 
L’Amérique du Sud séduit les équivoques
Exaltent l’espagnol les oreilles baroques
Si la cloche se tait et son terlintintin

C’est le premier des Cent mille milliards de poèmes, de Raymond Queneau


Récolte des olives

24 décembre 2015, par gasp, Saint Romain en Viennois, Vaucluse, France

Il ne fait pas trop frais, un peu plus humide que les autres années. La récolte des olives attire les chevaux, curieux, qui viennent en goûter quelques unes.

Comme il y a une belle lumière, je complète l’article d’hier avec quelques photos.

Photographies


Le maté comme arme ?

1er février 2015, par gasp, Colonia del Sacramento, Uruguay

C’est en tous cas l’idée que cherchent à défendre ceux qui ont conçu ces pochoirs.

Photographies


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