Dernier ajout : 11 avril.
Je n’ai pas pour habitude de relayer tous les Nintendo Direct ou d’en faire des résumés après chaque édition. Je les attends généralement avec enthousiasme et une fois passés je "reprends une activité normale". Néanmoins celui-ci était particulièrement attendu, comme en témoigne mon billet de la semaine dernière.
Il fait dire aussi que la dernière édition de septembre 2018 avait dévoilé succinctement Luigi’s Mansion 3 et Animal Crossing Switch, et qu’il était légitime d’en attendre plus lors de la nouvelle présentation. Ce fut donc évidemment une déception de n’avoir aucune info sur ces deux jeux prévus pour 2019. On peut s’attendre à ce qu’il soient dévoilés plus en longueur lors de l’E3 prochain.
Ce Nintendo Direct a donc commencé par l’annonce de Super Mario Maker 2, une suite qui reprend les bases de la version Wii U sortie en 2015. Tant mieux pour les fans, qui réclamaient le retour du concept sur Switch de l’un des jeux les plus vendus de la Wii U.
Personnellement je m’étais un peu amusé avec cet éditeur de niveaux Mario, mais sans plus. Quand on regarde la liste, on observe que les titres les plus vendus susceptibles d’être adaptés restent Super Mario 3D World (mais qui ferait concurrence à Super Mario Odyssey), les Zelda HD (oui oui), et Pikmin 3 en bas de ce classement. Il ne reste plus qu’à attendre, ou à rebrancher la Wii U.
Pour le reste du Direct, je m’en vais faire directement le planning des sorties principales :
– Dispo : Tetris 99 (Nintendo Switch Online nécessaire)
– Dispo : Final Fantasy IX
– Dispo : MAJ Captain Toad pour jouer à deux. DLC payant à venir le 14 mars.
– 28 février 2019 : Deltarune, Chapitre 1 (gratuit)
– 22 mars : Unravel Two
– 26 mars : Final Fantasy VII
– 29 mars : Yoshi’s Crafted World (démo dispo)
– 12 avril : amiibo Ken, Daisy et Link enfant
– 16 avril : Final Fantasy X/X-2
– 23 avril : Mortal Kombat 11
– 30 Avril : Final Fantasy XII The Zodiac Age
– 21 mai : Assassin’s Creed III Remastered
– 21 mai : Resident Evil Rebirth / 0 / 4
– Printemps : Hellblade : Senua’s Sacrifice
– Juin : Super Mario Maker 2
– 12 juillet : Dragon Quest Builders 2
– 26 juillet : Fire Emblem : Three Houses
– 30 août : Astral Chain
– été : Daemon X Machina (démo dispo)
– Automne : Dragon Quest XI S
– 2019 : The Legend of Zelda : A Link’s Awakening
– 2019 : Luigi’s Mansion 3, Animal Crossing, Pokémon (normalement).
Je ne reviens pas sur toutes ces annonces (mis à part qu’Astral Chain le nouveau Platinum Games a l’air pas mal du tout), mais impossible de ne pas parler du final de ce Nintendo Direct, l’annonce du remake de The Legend of Zelda : A Link’s Awakening (Gameboy, 1993) sur Nintendo Switch, prévu en 2019.
Le jeu nous caresse tout d’abord dans le sens du poil avec une jolie intro animée qui reprend la cinématique d’intro d’origine. Puis le jeu lui-même est montré : l’angle du jeu d’origine est respecté et un aspect plastique/pâte à modeler a été choisi pour le rendu.
Surprise, stupeur presque. Première réaction : c’est mignon, mais je ne sais pas trop si j’aime finalement. Alors que d’incroyables débats font déjà rage, je reste en retrait, ne sachant pas trop quoi penser.
A Link’s Awakening est mon premier vrai Zelda. C’est l’épisode qui m’a fait aimer la série (et ça s’est confirmé avec A Link to the past, puis Ocarina of Time quelques années plus tard). Je l’ai refait un nombre incalculable de fois. Il est donc normal que je sois désarçonné alors que l’on touche à l’une de mes madeleines qui était restée inchangée depuis toutes ces années (26 ans en l’occurrence). Sans prendre en compte les gens qui n’ont jamais eu l’occasion de mettre les mains dessus, ai-je vraiment envie, moi, d’en avoir un remake ? Difficile de répondre. Est-ce que ce style graphique ira avec l’esprit onirique du jeu d’origine ?
A Link Between Worlds sur 3DS (2013), une suite spirituelle de A Link to the past m’avait immédiatement convaincu console en mains. Il faudra donc que je mette la main dessus pour me faire un véritable avis.
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A suivre : un E3 2019 de fou !
Du côté de chez Nintendo, pas grand chose à signaler depuis quelques temps. Des petites annonces par-ci par-là.
Nintendo a du jouer la transparence en annonçant la remise à zéro du développement de Metroid Prime 4, annoncé il y a deux ans lors de l’E3. Ce qui avait été fait depuis n’a pas convaincu Nintendo, qui a accepté de reprendre le travail avec Retro Studios, ceux à l’origine de la trilogie Metroid Prime.
Shinya Takahashi, concepteur de la Switch, était plus guilleret pour présenter le Nintendo Switch Online lors du Nintendo Direct de septembre 2018, qui avait également révélé Luigi’s Mansion 3 et Animal Crossing Switch !
On peut également se demander ce qu’a fait Retros Studios depuis 2014 et la sortie de Donkey Kong Country Tropical Freeze sur Wii U ! Il y a eu certes la version Switch de ce même jeu en 2018, mais qu’ont-ils fait entre temps ? Rien, un projet annulé ou un titre qui sera prochainement révélé ? On parle aussi beaucoup de Metroid Prime Trilogy pour la Switch. A suivre !
Square-Enix s’apprête à faire déferler les Final Fantasy Sur Switch. J’avoue attendre avec impatience Final Fantasy VII. L’épisode n’est pas encore daté mais est apparu dans un trailer officiel : l’annonce ne devrait plus tarder à présent !
D’autres épisodes sont datés. Final Fantasy X/X-2 sortira sur Switch le 16 avril et Final Fantasy XII The Zodiac Age le 30 Avril 2019. Puisqu’on est dans les dates, Yoshi’s Crafted World sortira le 29 mars !
Smash Bros Ultimate a tout raflé fin 2018 avec près de cinq millions d’exemplaires vendus en trois jours, ce qui était déjà énorme. Début février, ce sont 12 millions de jeux distribués, pour 10 millions vendus. Je suis sûr que c’est grâce à ma vidéo publiée la veille du lancement sur Twitter ! (30K vues quand même !!)
Super Smash Bros Ultimate s'affiche en gare pic.twitter.com/zSPJtixqek
— RYoGA (@RYoGA_Online) 4 décembre 2018
Ces derniers mois ont été rythmés par les annonces des nouveaux personnages de Smash Bros Ultimate : Simon Belmont, King K Rool, Ken, Félinferno, la plante Piranha ou dernièrement Joker de Persona. C’était des moments forts à chaque fois !
Allez, un mois que 2019 a commencé, et j’attends avec impatience le prochain Nintendo Direct !
Aya Kyogoku, réalisatrice des Animal Crossing, et Katsuya Eguchi co-créateur d’Animal Crossing sont enfin mis sur le devant de la scène ! Vivement la version Switch !
Réponse (ou pas) dans le Nintendo Direct du 13 février 2019 !
2017 a été une année vidéoludique formidable avec l’arrivée de la Switch et ses premiers jeux. On pouvait espérer une année 2018 tout aussi bonne mais il faut bien avouer qu’elle fut longue à démarrer. Le Nintendo Direct Mini de janvier annonce quelques remasters de jeux Wii U sur Switch, dont Donkey Kong Country Tropical Freeze, que je refais dans la foulée sur Wii U, la console étant toujours branchée à côté de sa grande soeur.
En parallèle, je continue la quête des Korogus dans Zelda Breath of the Wild !
Nintendo ressort également Bayonetta 1 et 2 sur Switch. Leur premier jeu nouveau de l’année arrive en mars, c’est le fort honnête Kirby Star Allies. Une mise à jour gratuite de Super Mario Odyssey propose la course aux ballons de Luigi, un mode de jeu très sympa.
Bayonetta 2 (Switch)
Kirby Star Allies (Switch)
La course aux ballons de Luigi (Super Mario Odyssey)
Je tente quelques jeux eShop comme les jolis mais creux Old’s Man Journey et Owlboy ou encore le point and click rigolo Les Aventures de Bertram Fiddle - Épisode 1 : Une Affaire Effrayantable.
Le premier gros coup de coeur de l’année revient à Thimbleweed Park, un point and click brillant à tous les niveaux, qui nous fait vivre une aventure délurée à la fin des années 80 dans la peau d’agents très spéciaux !
Thimbleweed Park (Switch)
Xenoblade Chronicles 2 est sorti fin 2017 et je prends beaucoup de temps à le démarrer. C’est finalement au cours du mois de mai que je me motive assez pour le terminer. Une énorme aventure avec quelques défauts mais de très bons moments et une grosse sympathie au final.
Xenoblade Chronicles 2 (Switch)
Nintendo sort donc quelques remasters de jeux Wii U sur Switch, comme Donkey Kong Country Tropical Freeze et Hyrule Warriors Définitive Edition en mai, puis Captain Toad en juillet. Encore un peu trop frais dans ma mémoire, je les fais rapidement.
Pour de la nouveauté, je me tourne vers le charmant Yonder the Cloud Catcher Chronicles, un petit jeu d’aventure exploration sympathique assez dépaysant.
Yonder the Cloud Catcher Chronicles (Switch)
Après son nouveau Kirby, Nintendo propose Nintendo Labo, une expérience de construction en carton vraiment bien conçue, interactive avec quelques jeux rigolos. Je m’essaie un peu à Crash Bandicoot mais le jeu s’avère bien trop archaïque à mes yeux. Enfin, pour annoncer la sortie du prochain jeu Pokémon, Game Feaks sort le free-to-play Pokémon Quest, un jeu bête et méchant qui fait grimper mon compteur de jeu pendant l’été.
Nintendo Labo (Switch)
Crash Bandicoot (Switch)
Pokémon Quest (Switch)
Autre free-to-play, Fortnite est déjà un phénomène sur les autres supports lorsqu’il sort sur Switch en juin, pendant l’événement de l’E3. Je n’en décroche pas de l’été, et y joue de temps en temps tout au long de l’année.
Fortnite (Switch)
C’est la grosse sortie Nintendo de juillet, mais Octopath Traveler, que je ne commence qu’en septembre, me ne passionnera finalement que très peu et sera vite abandonné (et il en faut pour que j’abandonne un jeu). Sonic Mania Plus sort cette fois en boite, et je rempile avec joie ! Okami HD sort sur Switch et c’est pour moi l’occasion d’enfin finir ce jeu culte, dans les meilleures conditions.
Octopath Traveler (Switch)
Sonic Mania Plus (Switch)
Okami HD (Switch)
Maintenant que ce bel été est terminé, préparons-nous pour un deuxième semestre bien costaud !
J’étais plutôt emballé par un nouvel épisode de Monster Hunter sur Switch, mais au final je n’ai pas eu particulièrement envie de me plonger dans Monster Hunter Generations Ultimate et sa formule inchangée qui commence à dater. Même chose pour Dragon Ball FighterZ, que j’attendais avec curiosité, mais qui passé la démo ne m’a pas convaincu plus que ça. Je commence clairement à saturer et ne vais pas plus loin que le début du sympatoche Final Fantasy XV Pocket Edition, peut-être le moins incontournable des Final Fantasy annoncés en grandes pompes sur Switch lors du Nintendo Direct de septembre.
Monster Hunter Generations Ultimate (Switch)
Dragon Ball FighterZ (Switch)
Final Fantasy XV Pocket Edition (Switch)
Je commence plutôt avec l’excellent Xenoblade Chronicles 2 : Torna, le DLC du jeu d’origine qui revient sur les événements du jeu 500 ans auparavant. L’occasion de retrouver des personnages, mais également des nouveaux, pour une belle aventure pleine de réelles émotions cette fois.
Xenoblade Chronicles 2 : Torna (Switch)
Sans crier gare, voilà qu’une PlayStation 4 s’invite au foyer ! Je l’inaugure avec Shenmue I & II HD, la compilation des deux jeux cultes de la Dreamcast. C’est un véritable plaisir de les refaire.
Shenmue I & II HD (PS4)
J’avais fait Inside il y a quelques temps, mais jamais Limbo. Erreur réparée avec la sortie sur Switch des deux titres, Die and Retry absolument remarquables. Je me laisse tenter par Megaman 11, mais moyennement convaincu. Child of Light fait également son retour sur Switch et c’est toujours une excellente pioche.
Limbo (Switch)
Megaman 11 (Switch)
Child of Light (Switch)
Luigi’s Mansion est de retour sur Nintendo 3DS, dans un portage soigné du premier épisode sorti à l’origine sur Gamecube. Ce sera mon seul jeu 3DS de l’année.
Luigi’s Mansion (3DS)
En septembre toujours sort le Nintendo Switch Online, une chaîne qui propose aux abonnés du service payant du Online de Nintendo de retrouver des jeux Nintendo NES. Le catalogue est réapprovisionné chaque mois de titres plus ou moins cultes.
En octobre c’est au tour de Super Mario Party de rentrer sur scène et de fournir un premier part game valable pour la machine. J’ai bien aimé, en solo ou en multi.
Super Mario Party (Switch)
Belle surprise, Starlink : Battle for Atlas est un jeu d’exploration en vaisseau dans l’espace. Super fun à manier, joli, et particulièrement grisant, ajoutez à cela l’équipage de Fox de Starfox qui vient prêter main forte à celui d’Atlas, et vous obtenez un des jeux les plus agréable de l’année !
Starlink : Battle for Atlas (Switch)
Remake en 3D de Pokémon Jaune (1999), Pokémon Let’s Go Pikachu ! vient bousculer quelques codes de la saga comme l’apparition des Pokémon sauvages à même l’écran ou la capture des Pokémon à la Pokémon GO. Le jeu est joli et agréable et ravira les nouveaux joueurs. Moi, j’ai bien aimé, même si c’est toujours la même chose.
Pokémon Let’s Go Pikachu ! (Switch)
La PS4 n’attendait plus que Red Dead Redemption 2 pour faire la fête. Si je n’ai pas su décrocher de l’aventure parce que l’histoire est passionnante, et que le jeu est magnifique, force est de constater que le gameplay monde ouvert est vieillissant et que sous couvert d’immersion le jeu est plus long que nécessaire.
Red Dead Redemption 2 (PS4)
Rien de mieux qu’un Save Me Mr. Tako ! pour changer d’univers ? Le trip rétro d’un hommage aux jeux Gameboy m’a séduit au début, mais vite rebuté quand le jeu s’est avéré moins fun que prévu. Minit est un petit jeu d’aventure/exploration à la Zelda où l’on incarne un personnage qui n’a qu’une durée de vie de 60 secondes avant de revenir à la case départ, non sans avoir gardé les objets et avancées de sa progression. J’étais curieux, mais au final je n’ai pas été si emballé que ça. Heureusement le jeu est court. Reigns est un jeu à choix où l’on essaie de garder ses rois successifs le plus longtemps possible en vie. Mais pas facile de réagir correctement aux besoins du peuple, et en plus d’avoir une vision du royaume sur le long terme. J’ai bien aimé, ça change.
Save Me Mr. Tako ! (Switch)
Minit (Switch)
Reigns (Switch)
Inside donc, des créateurs de Limbo, sur Switch pour mon plus grand plaisir.
Et puisque j’étais dans une période jeux d’exploration en mode Die and Retry, je me suis refait Another World, qui était sorti quelques semaines auparavant (merci les promos eShop).
J’attendais avec impatience la suite des aventures de Bertram Fiddle. Le jeu est sorti fin novembre. Autant le premier était sympa, autant ce deuxième épisode cumule quelques défauts chagrins pour un point and click entres autres bugs et lourdeurs. Le remake du hit d’arcade des années 80, Toki, est certes refondu visuellement mais garde la rudesse et la difficulté d’antan, pour un résultat très moyen. Sega Megadrive Classic Collection, la compilation de jeux Sega Megadrive vient faire mon bonheur : quel panard de jouer à ses jeux Megadrive en mode portable !
Bertram Fiddle Episode 2 : A Bleaker Predicklement (Switch)
Toki (Switch)
Sega Megadrive Classic Collection (Switch)
Parce que je voulais essayer quelques hits 2019 de la PlayStation 4, je me suis fait prêter God of War, Horizon, A Way Out, Detroit : Become Human ou encore Subnautica. De bons jeux que je terminerai en 2019.
Horizon Zero Dawn (PS4)
A Way Out (PS4)
Detroit : Become Human (PS4)
Après Uncharted : Drake’s Fortune plus tôt dans l’année, j’ai continué la saga avec les deuxième et troisième épisodes. Dans le genre de jeu "film d’action décomplexé", Uncharted 2 est excellent et mérite toutes les louanges qu’on a pu lui faire à l’époque puisque dix ans plus tard le titre marche toujours aussi bien !
Uncharted 2 : Among Thieves (PS3)
Un peu de douceur et de poésie avec le très sensible GRIS, jeu d’exploration/balade/puzzle (c’est la mode) très court mais suffisamment bon pour en faire un incontournable.
Gris (Switch)
Et enfin, Monster Boy et le Royaume Maudit était l’un des jeux que j’attendais le plus depuis quelques années. Réinterprétation du Wonderboy V de la Megadrive, le titres est à la fois un délicieux hommage à la saga mais également un sacré bon jeu d’exploration/puzzle, pas facile en plus.
Monster Boy et le Royaume Maudit (Switch)
En 2018 j’ai clairement éclaté les compteurs. Principalement la "faute" à la Switch qui a fait une très sérieuse deuxième année. Elle a eu toute mon attention, et on verra ce que lui réserve 2019 (Yoshi, Pokémon RPG, Animal Crossing, Luigi’s Mansion 3, Fire Emblem, etc). J’ai également la PS4 et quelques titres majeurs pour m’occuper ces prochains temps !
Un petit mot sur Red Dead 2 tout de même. Déjà, il s’agit d’un des rares jeux non Nintendo que j’achète en Day one. J’avais beaucoup apprécié le premier épisode en 2010 (fait à l’époque sur Xbox 360 !). Il faut dire que le destin de John Marston s’était avéré passionnant. J’étais donc assez enthousiaste à l’idée de découvrir de nouvelles aventures d’un hors-la-loi du Far-West.
Red Dead Redemption 0
Red Dead Redemption 2 se déroule avant le premier épisode et l’un de ses principaux intérêts scénaristiques est de savoir comment l’histoire va raccrocher les wagons. Nous sommes en 1899, le Far-West sauvage laisse progressivement sa place à la modernité : l’industrie, les grandes villes et le pouvoir des banques s’incrustent dans le paysage. Nous incarnons Arthur Morgan, un hors-la-loi qui du haut de ses 36 ans (je lui aurais plutôt donné la quarantaine bien tassée) a déjà bien vécu. Il fait parti d’un gang mené par un cowboy idéaliste Dutch Van der Line qui a déjà été débouté d’un casse à Blackwater et qui depuis ne cherche qu’à fuir les autorités.
Nous faisons ainsi parti d’une espèce de colonie de vacances composée d’une quinzaine de personnages, certains restant sur place et d’autres comme nous partant régulièrement en missions pour assurer notre survie.
Quantic Dream style
D’un point du vue du gameplay, Red Dead 2 est quasiment similaire au premier épisode, on peut dire qu’il fait parti du même moule. A la différence prêt qu’ici l’accent semble avoir été porté vers un réalisme accru, que ce soit dans les déplacements de notre personnage, beaucoup plus lourd que le Marston du premier épisode, à son cheval, aussi revêche mais beaucoup plus fragile qu’un Agro de Shadow of the Colossus, ou aux réactions des PNJ à votre rencontre, où le moindre frottement malencontreux peut finir en rixte et vous lancer les autorités à vos trousses.
On s’amuse au début des éjections par dessus le moindre cailloux ou barrière de notre personnage par le cheval, mais la situation se rencontrant sans cesse, et ce malgré les améliorations progressives de notre avatar et son canasson, on a vite fait de perdre patience.
Les missions sont très variées, d’un intérêt plus ou moins fort selon les situations. Certaines sont mémorables (le bar avec Lenny), et globalement toute la fin du jeu s’avère épique. Mais on ne peut que se souvenir de nombreux passages pas toujours très optimisés et beaucoup de morts obtenues parce que les enjeux ne sont pas toujours très clairs. Les gunfights sont très basiques et même si la technique de l’arrêt dans le temps est toujours là, il est toujours aussi contraignant de l’utiliser vu qu’elle dépend d’une barre d’énergie qui se vide en deux-deux. Il faut manger régulièrement pour remplir ses barres de vie, d’énergie et d’attention, et même si quelque part c’est amusant, ça reste globalement contraignant.
Puissance et faiblesse d’un open world
Le jeu propose comme d’habitude un open world gigantesque, et vous pouvez passer beaucoup de temps à ne pas suivre l’histoire et compléter des objectifs mineurs mais pour certains amusants.
Personnellement je n’ai quasiment fait que suivre l’histoire (missions principales et missions secondaires scénarisées) car sinon je m’ennuyais dans le monde ouvert, las d’être incriminé pour avoir poussé un pauvre PNJ et poursuivi par les autorités à chaque coin de rue. Là où un Zelda Breath of the Wild vous pousse à l’exploration, toute action vous récompensant pour augmenter votre quête principale, Red Dead 2 ne vous fait que (joyeusement) perdre votre temps dans des à-côtés très variés mais purement récréatifs.
Une structure narrative étonnante
J’éviterai de dévoiler quoi que ce soit de l’histoire - on se croirait vraiment après la projection d’un des derniers Star Wars. Mais le jeu se compose en chapitres pour chaque étape importante de l’histoire. Le prologue en a étonné plus d’un, car il est vraiment lent et loin de ce que l’on pouvait attendre du jeu. Il a le mérite de planter l’histoire et les mécaniques du jeu. Il est également très esthétisant, posant dès le départ la vision des concepteurs pour le titre.
Les premiers chapitres nous font ensuite rentrer dans le moule, puis au moment où l’on pourrait ressentir une certaine lassitude (ce qui n’a pas manqué me concernant), les suivant dynamitent tout ça, à la fois pour le meilleur mais aussi pour le pire, et je ne rentrerai pas dans les détails, même si beaucoup d’exemples de ce que je n’aime pas dans le jeu se trouvent notamment à la fin. Voilà un jeu qui pourra clairement diviser ne serait-ce que par sa structure scénaristique.
Et je parle bien de scénario, car l’histoire en elle-même, et le destin des personnages que l’on apprend à aimer, est parfaitement racontée. C’est même elle qui nous tient en haleine et nous fait rester, car il faut bien avouer que le jeu est long, très long, trop long, et que l’on aurait presque eu envie de regarder un film de deux ou quatre heures pour suivre tout ça plutôt que de subir autant d’heures de jeu sans ressentir de gratification particulière.
Un univers au top
Ce qui nous tient aussi, c’est cette réalisation visuelle incroyable. Même si on s’y habitue au final, les parties sont très souvent accompagnées d’exclamations d’extase devant la beauté des décors et surtout de la gestion des conditions météorologiques. Les couchers et levers de soleil sont souvent mémorables.
La nuit est véritablement signe de danger car on y voit plus rien, et l’on espère un rayon de lune pour nous guider. Les cinématiques sont superbement réalisées, d’un point de vue narratif, l’ellipse est utilisée d’une manière tout à fait remarquable. Les musiques ne sont pas en reste et quelques thèmes ou même chansons donnent envie de les réécouter même une fois la console éteinte.
Pas mon jeu de l’année, looooooin de là
Red Dead 2 est une expérience incroyable. On y accroche facilement et on ne lâche pas avant de l’avoir terminé (ce qui m’a pris un bon mois, car il y a eu également Pokémon qui s’est incrusté au milieu). Malgré tout beaucoup de choses m’ont tout de même déçu, principalement un gameplay perfectible et un scénario vraiment trop long, même s’il sert une histoire passionnante et permet l’attachement aux personnages.
Red Dead Redemption m’avait marqué car c’était mon premier monde ouvert et l’une de mes premières expérience de jeu HD (avec Resident Evil 5). Red Dead 2 est une bonne suite, mais je n’arrive pas encore à savoir s’il s’agira pour moi d’un jeu marquant. Là comme ça, ce n’est pas parti pour.
J’avais réalisé une petite vidéo de gameplay alors que j’étais encore dans l’euphorie des débuts du jeu. Pas de gros spoils dans cette mission du chapitre trois qui s’avère assez moyenne au final : beaucoup de conduite en chariot et un gunfight classique. Cette vidéo est finalement assez symptomatique de ce qu’est le jeu.
Obtenir Meltan dans Pokémon Go et Let’s go !
Pour avoir la procédure depuis le début, je vous conseille de parcourir l’article sur le transfert de Pokémon de Go Let’s Go (ou regarder ma vidéo).
Article publié sur Puissance-Nintendo
Lorsque vous avez transféré des Pokémon depuis Pokémon Go pour la première fois, il vous a été remis une boite mystérieuse.
Ouvrez-la dans Pokémon Go et surprise...
... une séquence se déclenche dans Pokémon Go août vous pourrez attrapez des Pokémon appelés Meltan pendant trente minutes.
Une aura métallique entoure votre avatar. Elle attire ce fameux Pokémon présenté ces dernières semaines par les professeurs Chen et Willow : Meltan est à portée de main !
Le voilà qui apparait à vos pieds ! Capturez-le !
Meltan apparaît plusieurs fois pendant les trente minutes où la boite est ouverte. Profitez-en pour en capturer le plus possible !
Le voilà inscrit dans votre Pokédex !
Son numéro de Pokémon est le 808, et comme prévu il peut évoluer !
Il est actuellement classé comme Pokémon inconnu. On ne sait pas à quelle région il appartient.
Pour obtenir son évolution, il faut 400 bonbons Meltan.
Une fois la séquence de trente minutes terminée, la boite se referme. Les Meltan n’apparaissent plus. Il faut attendre huit jours pour obtenir une nouvelle boite lors de futurs échanges de Pokémon entre Go et Let’s Go.
Il ne vous reste plus qu’à effectuer un transfert d’un ou plusieurs Meltan vers Pokémon Let’s Go Pikachu / Evoli pour pouvoir l’intégrer à votre jeu (en tant que 152e Pokémon).
Espérons d’autres opérations de Pokémon inconnus dans Pokémon Let’s Go à venir !
Vous êtes impatient de pouvoir transférer vos Pokémon de première génération de Pokémon Go à votre tout nouveau jeu Pokémon Let’s Go Pikachu / Evoli ? Je vous explique comment en détail et en vidéo !
Article publié sur Puissance-Nintendo
Avancer dans l’aventure Let’s GO
Tout d’abord, sachez qu’il n’est possible de transférer ses Pokémon de l’application Pokémon Go au jeu Nintendo Switch qu’une fois que vous aurez accès au GO Park (ancien Parc Safari) qui se trouve dans la ville de Parmanie dans le jeu Pokémon Let’s Go Pikachu / Evoli. Cela intervient à peu près aux deux-tiers du jeu.
Important : tout Pokémon de GO importé dans Let’s Go ne pourra plus retourner dans GO. On parle bien de transfert, et non de copie : le Pokémon ne sera plus dans GO. D’autre part les transferts ne concernent que des Pokémon de première génération. Enfin, aucun Pokémon de Let’s Go ne peut faire le voyage vers GO.
Avant toute chose, il fut donc progresser dans l’aventure ! Cela ne vous empêche néanmoins pas de procéder aux réglages pré-requis dans Pokémon Go et dans Pokémon Let’s Go.
Réglages dans Pokémon Go
Plusieurs paramètres sont à régler avant de pouvoir échanger ses Pokémon de Pokémon Go à Pokémon Let’s Go.
Très important, il faut activer la fonction Bluetooth de votre téléphone mobile.
Dans Pokémon Go, il faut tout d’abord connecter sa Nintendo Switch à Pokémon Go. Pour cela il faut se rendre dans les options.
Vous devez ensuite lier votre console à votre application. Dans l’onglet "Nintendo Switch", il suffit d’appuyer sur le symbole de la Switch et attendre que la connexion soit reconnue.
Votre Switch est désormais reconnue par l’application !
Réglages dans Pokémon Let’s Go
Sur votre jeu Nintendo Switch, vous devez établir la connexion avec Pokémon Go.
Pour cela, soit vous allez dans ce menu disponible dès le menu de lancement du jeu, soit dans les paramètres du jeu à n’importe quel moment depuis le menu.
Si votre jeu Pokémon Go est allumé et votre téléphone branché en Bluetooth, vous deviez voir votre compte Pokémon Go reconnu par votre Nintendo Switch.
Retour au Go Park
Passons aux choses sérieuses. Vous avez atteint Parmanie ? Le GO Park est désormais effectif. A vous les échanges de Pokémon !
Parlez au gérant et demandez-lui de procéder à des échanges Pokémon.
Il faudra ensuite faire les actions en parallèle entre Pokémon Go et Pokémon Let’s Go.
Lorsque le jeu Switch lance la recherche de connexion avec Pokémon Go, allez dans votre liste de Pokémon (sinon vous pourriez attendre longtemps sans que rien ne se passe).
Appuyez sur l’icône Nintendo Switch en haut à droite de la liste.
L’écran devient alors rouge et vous pouvez sélectionner des Pokémon (de première génération uniquement).
Fait très important : vous ne pouvez pas sélectionner des Pokémon qui sont des favoris : ceux qui ont une étoile ne peuvent pas être transférés. Enlevez les étoiles de ceux que vous souhaitez importer.
Appuyez sur "Transfert vers la Nintendo Switch", et en quelques secondes l’opération est faite !
Voici ce qui apparait sur Nintendo Switch :
Voici ce qui apparait dans Pokémon Go pendant le transfert :
Les Pokémon ont été importés dans le parc que vous avez choisi. Il ne vous reste plus qu’à vous y rendre en demandant une nouvelle fois au gérant.
Les Pokémon vous attendent tranquillement dans le parc.
Parlez au Pokémon que vous souhaitez intégrer dans votre Pokédex de Let’s Go : la séquence de capture se lance. A vous de les capturer pour les intégrer au jeu. Notez que si le Pokémon s’enfuit du combat, il reste dans le parc, et vous pouvez réessayer immédiatement après.
Nous vous laissons découvrir les jeux du parc, et ce qu’il se passe lorsqu’on y recueille vingt-cinq Pokémon d’une même espèce.
Je vous propose également de découvrir comment capturer Meltan dans Pokémon Go et Let’s Go !
La Switch vient d’accueillir le Nintendo Switch Online. Vous pouvez désormais souscrire à un abonnement pour pouvoir continuer à jouer en ligne et profiter de nouveaux services dédiés. Voyons tout ça ensemble !
Mise à jour de la console
Une mise à jour de votre console Nintendo Switch va se faire automatiquement. Vous pouvez également la faire manuellement si vous êtes trop impatient !
La mise à jour qui s’effectue alors concerne également les Joy-Con. On imagine que cela est lié aux jeux NES qui vont devenir compatible avec les manettes.
A noter que votre contrôleur pro peut également se mettre à jour si vous le reliez à la Switch via son câble de recharge.
Télécharger la chaîne Nintendo Switch Online
La chaîne Nintendo Switch Online peut également être téléchargée sur le Nintendo eshop. Il s’agit bien évidemment d’un téléchargement gratuit. La voilà désormais sur votre bureau.
Lançons-là ! Seulement voilà, vous n’avez pas d’abonnement au service. Il vous est proposé de vous rendre sur l’eshop une nouvelle fois. Un nouvel onglet "Nintendo Switch Online" vous propose les formules d’abonnement.
S’abonner au Nintendo Switch Online
Vous pouvez souscrire à une période d’essai de sept jours ou bien choisir une des formules d’abonnement (mensuelle, annuelle, compte familial) pour disposer d’un accès au Nintendo Switch Online. Vous pouvez régler - comme pour les jeux eshop - par carte bancaire ou PayPal, et également utiliser vos points Or si vous en possédez.
Je vous renvoie sur le site de Nintendo pour consulter les différentes formules d’abonnement et la FAQ du service.
Vous voilà possesseur d’un accès au Nintendo Switch Online ? Vous pouvez désormais continuer à utiliser les services de jeu en ligne de la console, avoir accès aux jeux NES, sauver vos données de jeu sur le Cloud et utiliser l’appli smartphone pour d’autres jeux que Splatoon 2.
Envoyer ses données de sauvegarde de ses jeux sur le Cloud
C’est l’une des fonctionnalités de ce service online : vous pouvez envoyer vos sauvegardes de jeu en copie sur le Cloud. Les données restent sur votre console, mais une copie sur les serveurs de Nintendo ne fait pas de mal, au cas où vous perdriez votre console. Vous pourriez alors tout recopier sur une nouvelle machine reliée de nouveau avec votre compte Nintendo. Comme annoncé précédemment, tous les jeux ne pourront pas forcément voir leurs sauvegarde copiées, notamment les jeux avec classements et/ou objets collectibles en ligne, pour éviter les abus.
Rendez-vous dans les réglages de votre console, dans la section "Gestion des données". Là vous aurez accès à un menu "Copie vers le Cloud". La liste de vos jeux/sauvegardes de vos jeux s’affiche.
Il faudra envoyer manuellement une première fois les données de chaque logiciel pour qu’elles aillent sur le Cloud. Une copie automatique peut ensuite être activée pour ne plus avoir à s’en occuper. Vous pouvez supprimer à tout moment les données envoyées, ou choisir de les télécharger si vous veniez à les effacer de votre console par erreur.
Cela fait un petit quelque chose d’envoyer ses sauvegardes sur un serveur externe non ?
Les jeux NES
Lorsque vous lancez la chaîne Nintendo Switch Online, voici désormais ce qui apparait : une sélection de jeux NES jouables sur votre Switch !
Ces grands classiques sont jouables avec n’importe quelle manette compatible Switch : un Joy-Con, deux Joy-Con un dans chaque main ou une manette pro. Personnellement, on a trouvé le meilleur feeling avec un Joy-Con dans chaque main. Des manettes NES spéciales seront disponibles à la vente pour les possesseurs d’un compte d’un an à partir d’aujourd’hui sur le site de Nintendo.
L’interface est simple et les jeux se lancent instantanément. Sur la barre de menu à gauche, on nous propose les jeux pour "1 joueur", "2 joueurs", "en ligne" (on peut rejoindre un ami sur son jeu, ou tout simplement créer une session en lançant soi-même un titre) et les paramètres, qui portent essentiellement sur la définition de l’écran ( 4:3, Pixel Perfect ou filtre cathodique).
Allez, on lance son premier jeu. Au hasard... Super Mario Bros ! Le jeu n’est plus à présenter et c’est un véritable plaisir d’y jouer en mode portable. Les jeux sont parfaitement recréés.
En appuyant sur Let R on lance le menu du jeu qui permet de sauvegarder une partie, en charger une, de réinitialiser le jeu ou encore de revenir au menu des jeux NES.
Sur le menu des jeux NES, on se rend compte que l’on peut en appuyant sur X depuis l’in ou l’autre jeu avoir une petite note de présentation du titre. C’est là également que l’on voit son temps de jeu pour chacun.
Avec le bouton Y, on pet déplacer les jeux pour les ranger à notre guise. Il y a actuellement deux lignes de 7 jeux et une ligne de 6. Celle de 6 peut présenter les jeux avec des jaquettes un peu plus grandes, pour mettre ses jeux préférés par exemple.
Voilà pour un premier tour des nouvelles fonctionnalités de ce nouveau service payant qu’est le Nintendo Switch Online. Nous reviendrons vers vous avec d’autres informations sur le service dès qu’elles se présenteront. De votre côté, allez-vous y souscrire ?
Ce vendredi 14 septembre 2018, Nintendo nous a gratifié d’un bien beau Nintendo Direct. Il faut dire que les précédentes éditions avaient soufflé le chaud et le froid, sans parler d’un E3 assez peu folichon.
Alors on a certes encore eu droit à du remaster Wii U, avec le futur New Super Mario Bros U. Deluxe, prévu pour le 11 janvier 2019 sur Switch. Et la 3DS se dote d’un nouveau portage avec cette fois-ci le délicieux Kirby Epic Yarn de la Wii avec Kirby : Au fil de la grande aventure lui aussi pour 2019. C’est triplement officiel, Diablo III : Eternal Collection sortira sur Switch le 2 novembre. Cities : Skylines, un simulateur de construction urbaine, est disponible dès aujourd’hui. Civilization VI fera également un tour par la Switch dès le 16 novembre. Katamari Damacy REROLL déboulera lui aussi à l’hiver 2019. Différents jeux de plateau (Carcassone, Lord of the Rings, Pandemic, Catane) arrivent en version jeu sur Switch !
Yoshi’s Crafted World est bien plus joli qu’auparavant et sortira au printemps 2019. Game Freak (Pokémon) présente un bien mignon RPG en 3D appelé provisoirement Town. Je vous passe les autres annonces, les mises à jour de jeux existant, concentrons-nous sur le gros de ce Nintendo Direct !
4) Le Nintendo Switch Online
Lui, c’est un peu la pilule à avaler de ce Direct. On sent que Nintendo a mis des gants pour nous nous faire accepter que d’ici quelques jours, il faudra payer pour continuer à jouer online sur Switch.
Cela passe par une bande-annonce soporifique où même la voix-off française n’est pas convaincue par ce qu’elle dit. Jeu en ligne donc, sauvegarde des données de jeu par cloud, ouverture du catalogue de jeux NES, application mobile dédiée, surprises à venir... Difficile d’être enthousiaste vers ce changement de paradigme.
Découvrir le Nintendo Switch Online
3) Les Final Fantasy de la PlayStation enfin chez Nintendo !
C’est selon moi l’annonce historique de ce Direct : les épisodes en 3D de Final Fantasy qui étaient passés chez la concurrence après FF6 vont revenir dans le giron de Nintendo ! En témoignent les bonnes relations avec Square-Enix (Octopath Traveler), l’eau qui a coulé sous les ponts, le succès de la Switch, et le fait que la plupart de ces jeux aient fait l’objet de remake qui facilitent leur portage sur d’autres supports.
Passons sur le remaster de Final Fantasy Crystal Chronicles, ébruité cette semaine, du retour du Donjon RPG Chocobo de la Wii, ce sont bien Final Fantasy 7, 9, 10, 10-2 et 12 qui vont débarquer prochainement sur la console ! Un rêve éveillé ! J’espère que cela me motivera à finir l’excellent FF7, enfin commencer le 9, et essayer d’aller plus en avant dans le 10 et le 12, qui n’avaient pas forcément réussi à m’accrocher dans le passé.
2) Luigi’s Mansion 3 !
Si le Nintendo Direct a très bien commencé, c’est parce qu’il a révélé une des annonces que de nombreux joueurs attendaient depuis longtemps : la suite des aventures de Luigi’s Mansion, et sur Switch !
Prévu pour 2019, le jeu s’est montré en quelques séquences qui, si elles ont encore le temps d’être visuellement améliorées, nous plongent déjà dans l’ambiance. Luigi devra une nouvelle fois sauver Mario kidnappé dans un grand hôtel au clair de lune. Grosse hype !
1) Animal Crossing Switch !!
Le voilà enfin annoncé officiellement : la Switch aura en 2019 son épisode de la série principale !
Nintendo s’est tout d’abord joué des spectateurs en mettant en scène la douce Marie dans la mairie des villages d’Animal Crossing. On pense alors immédiatement à AC !... Mais il ne s’agit en fait que l’invitation de son personnage dans Smash Bros Ultimate !... On est content mais évidemment déçu qu’il ne s’agisse pas d’un jeu Animal Crossing...
Et puis la lumière se rallume. Tom Nook s’entretient avec nous et avoue qu’il est difficile de tenir un village en l’absence de l’adjointe au maire Marie. Sans parler des activités à gérer au camping (Pocket Camp). Et qu’il aurait bien besoin d’aide à la ville. Sur une petite musique désuète propre à la série, la séquence se termine avec un panneau avec le logo Animal Crossing et la date de 2019. Suffisamment pour comprendre que Animal Crossing débarquera sur Switch l’année prochaine !
Vous savez à quel point j’attendais cet épisode Switch de Animal Crossing !
Avec ces quelques annonces fortes et un catalogue riche et varié, Nintendo a reconquis l’espace perdu de ces derniers mois. Il ne reste finalement plus que Pikmin 4 comme arlésienne de la Switch. Metroïd 4 et Pokémon RPG 2019 n’ont plus qu’à se montrer prochainement pour parfaire notre bonheur de fan.
A suivre : En attendant le Direct... (6 février 2019)
Après un premier semestre relativement tiède, ce deuxième été de la Switch n’a pas particulièrement relevé le niveau. J’ai su néanmoins m’amuser avec ce qui était proposé, même si rien n’était particulièrement nouveau : deux free-to-play, un remaster, deux portages et deux jeux déjà sortis l’année dernière ! (et je ne compte pas ici Pokémon Go et Animal Crossing Pocket Camp qui continuent de bien m’occuper !)
Yonder : The Cloud Catcher Chronicles
En juin pour bien commencer l’été (et aussi parce qu’il faut bien avouer qu’il n’y avait pas grand chose sur Switch si on aime pas le tennis), je me suis laissé tenter par le joli Yonder à l’occasion de sa sortie boite. Une aventure sympathique et dépaysante.
Pokémon Quest
Sorti fin mai, Pokémon Quest a continué à occuper mon temps de jeu régulièrement au cours de l’été. Même terminé, j’ai continué à faire jouer mes équipes pour le simple plaisir de leveler et de remplir le Pokédex. Je crois qu’avec la rentrée, je vais enfin passer à autre chose !
Fornite
Fornite est assurément mon jeu de l’été, celui sur lequel j’ai passé le plus de temps. Je ne m’en suis encore pas lassé, vu que les modes de jeu changent régulièrement et que j’ai fait beaucoup de parties avec des amis. L’évolution progressive de son univers a aussi quelque chose de fascinant !
Crash Bandicoot
Crash, c’est le jeu où je me suis dis "je vais essayer sait-on jamais" ! J’avais à peine joué au titre d’origine et je pensais que la refonte graphique aurait été accompagnée de réajustements de gameplay. Mais non, le titre est toujours aussi rigide et punitif, ce qui a eu vite fait de me refroidir ! J’ai essayé de persévérer mais j’ai franchement abandonné !
Captain Toad
Déjà fait et aimé sur Wii U, j’ai rempilé sur Captain Toad ! A petites doses, car j’avoue que c’est plutôt indigeste à refaire, aussi vite. Là je viens de le finir à 100%, avant d’attaquer les tous nouveaux niveaux créés spécialement pour cette édition.
Splatoon 2
J’ai bien sûr continué à jouer à Splatoon 2, à l’occasion des deux Splatfest organisés cet été. Fin juillet ce fut "Calamars contre Poulpes" (j’ai choisi calamars). Mi août c’était "Des vacances Aventure ou Détente ?" et même si je suis plutôt farniente j’ai choisi Aventure pour jouer en équipe avec mes camarades.
Sonic Mania Plus
De sortie en édition physique, j’ai rempilé avec Sonic Mania dans une version "Plus". Deux nouveaux personnages et plein de petites modifications qui ont été l’occasion de faire une nouvelle run du jeu !
Okami HD
Et enfin Okami HD, sorti sur Switch début août, et que je viens juste de terminer après 35 heures de jeu. C’est une revanche sur un titre que j’ai de nombreuses fois commencé et abandonné, la faute à un début très mollasson et des cinématiques/dialogues beaucoup trop présents. Passé tout cela, j’ai profité de l’aventure, qui a des hauts et des bas, mais je suis bien content de l’avoir fait !
Octopath Traveler
Le grand absent de cette liste c’est finalement lui, puisqu’il s’agit même de la seule sortie nouvelle de Nintendo... mais je n’y ai pas joué ! J’ai attendu les premiers retours de joueurs et cela a confirmé mes craintes : le jeu ne serait pas aussi passionnant que ce que la démo nous laissait croire. Alors je ne dis pas qu’un jour je ne m’y essaierai pas, mais pour le moment j’avoue ne pas avoir envie.
Fire Emblem Echoes
Peut-être aussi parce que j’ai entrepris de terminer un autre RPG (plus tactical) que j’avais trop laissé traîner. J’ai en effet terminé Fire Emblem Echoes sur Nintendo 3DS, que j’ai apprécié mais que j’oublierai vite. Sur 3DS, j’ai également essayé de reprendre Metroid Samus Returns, mais là ce sera plus compliqué...
L’avenir ?
Je ne dis pas non à une petite pause avant d’attaquer de futurs jeux. Il faut également que j’avance dans les constructions de Nintendo Labo, dont un troisième pack sort le 14 septembre prochain. Je pense surtout me consacrer à Xenoblade Chronicles 2 : Torna - The Golden Country, la nouvelle histoire qui complète le passé des événements relatés dans XC2. Et puis en fait après on enchaine les sorties entre Dragon Ball FighterZ, Super Mario Party, Starlink, Pokémon Let’s Go... cela risque de faire beaucoup !
A suivre : Oh le beau Nintendo Direct ! (14 septembre 2018)
Nintendo France organise désormais chaque année un événement parisien pour découvrir avec une petite semaine de retard les jeux présentés à l’E3 de Los Angeles. L’occasion de pouvoir enfin mettre les mains pour la première fois sur des jeux comme Super Smash Bros Ultimate, Pokémon Let’s Go ou encore Starlink !
Mais avant de vous parler de cet événement, je me dois de vous faire un point sur le dernier E3 Nintendo. En effet, passé la conférence, je suis plutôt resté muet. Pas d’article, pas de tweet (mis à part un certain Travolta errant et déboussolé). J’avoue avoir été plutôt déçu par la conférence qui a montré peu de réelles annonces et fait un long couloir au nouveau Smash Bros "Edition Big Mac". J’ai continué à jouer à Pokémon Quest et me suis également lancé dans Fornite avec passion. J’ai content de venir tester les jeux Nintendo présentés, mais je ne sentais aucun titre capable de me faire vraiment décoller. Alors qu’ai-je découvert ?
Monster Hunter remet le couvert
Monster Hunter Generations Ultimate était disponible en version de démonstration et localisé. La version de démonstration n’était autre que la démo sortie l’année dernière sur le store japonais et dont je vous avais fait une vidéo. De ce point de vue pas de surprises, je suis toujours content de mettre les mains sur un épisode de la série, même si il faut bien l’avouer pas grand chose n’a changé depuis la version MH3 Ultimate sur Wii/Wii U. Le jeu sort le 28 août prochain et nous aurons l’occasion d’en reparler.
Smash Bros Ultimate
Le jeu était bien sûr la star du salon avec six bornes le faisant tourner. Les joueurs semblaient heureux de retrouver cette série, qui, je l’avoue, ne me passionne plus depuis longtemps. J’ai très peu joué à la version Wii U. Le mode histoire de Brawl m’avait occupé quelques temps... mais Smash pour moi ça a surtout été la version d’origine sur Nintendo 64 à laquelle je ne joue plus non plus désormais. Smash a été remplacé dans mon coeur par la série Splatoon, autrement plus motivante.
Je me suis toutefois essayé à quelques parties, en commençant par découvrir les nouveaux personnages. Autant Ridley m’a semblé très étrange à manipuler (il vole, certes, mais est-ce qu’il frappe sérieusement ?), autant j’ai adoré le Inkling et son rouleau qui laisse sa trace de peinture sur le terrain et écrase l’adversaire. Envoi de peinture par ci, saut en calamar par là, voilà de quoi changer le gameplay de façon significative, sans compter qu’il ne faut pas oublier de recharger son encre en appuyant sur L + B pour pouvoir continuer à s’amuser !
Nouveaux terrains, trophées aides ou armes, le jeu réserve quelques surprises aux anciens, et heureusement ! De fausses ball Smash se baladent dans le décor, le trophée aide Bomberman vient balancer des bombes dévastatrices, écran qui se resserre en mode "mort subite". La recette marche donc toujours autant... mais on espère évidemment d’autres modes de jeu pour être totalement convaincu. Rendez-vous dans les prochaines semaines ! Le jeu sort le 7 décembre, accompagné de deux nouveaux amiibo !
Dans ma Pokéball
L’autre star du salon était bien sûr Pokémon Let’s Go Pikachu/Evoli, le prochain jeu Pokémon annoncé le 30 mai dernier. "Star" car il n’était possible de ne prendre aucune photo des stands ni des télévisions. Vous devrez donc me croire sur parole !
La démo se déroulait dans la forêt uniquement, ce qui était un peu court mais permettait de découvrir la façon de jouer dans les phases d’exploration, de combats contre des dresseurs et de capture de Pokémon. J’avais également la fameuse Poké Ball Plus dans la main droite, dragonne attachée.
Je suis plutôt satisfait du design de l’univers et des personnages. La 3D est propre et l’ensemble est plutôt joli (sans être renversant, je vous l’accorde). Les Pokémon dans la nature apparaissent désormais à l’écran et se baladent dans les hautes herbes. Les Pokémon Vol évoluent dans les airs avant d’atterrir. D’un point de vue réalisation, cela parait donc plutôt convaincant, en attendant d’en voir plus.
La Poké Ball Plus est un drôle d’objet puisqu’elle peut totalement remplacer un Joy-Con comme manette. La prise en main est plutôt agréable. Un stick permet de déplacer le personnage et une pression sur ce même stick tient lieu de bouton "A". Un bouton plus discret et plus large sur un côté de la Ball est destiné au bouton "B" mais il était interdit de l’utiliser en démo, sauf pour revenir en arrière dans les menus. Il doit certainement afficher la carte, et ça il n’était pas possible de le voir. Le jeu nécessite un bouton "Y" pour certaines actions de navigation, mais ça la Poké Ball Plus ne peut pas le proposer, faute de bouton supplémentaire. Il faudra voir si sur le long terme cela ne pose pas de problème en jeu.
Pour ce qui est de la capture de Pokémon, il ne s’agit plus d’affaiblir la bête, mais de lui envoyer éventuellement une baie puis de la noyer de Pokéball jusqu’à plus soif, comme dans Pokémon Go.
Là où dans le jeu mobile vous jouez du doigt pour envoyer les projectiles, il faut ici faire un petit geste de poignet vers le haut (ou vers le bas, indifféremment apparemment) pour bien viser le Pokémon. Je dis "un petit geste" car mes premiers mouvements étaient au départ beaucoup plus amples, comme si j’envoyais une ball comme dans le dessin-animé, ce qui avait pour effet d’envoyer la balle n’importe comment au fond de l’écran. Le pli se prend rapidement, mais je n’ai pas pu m’empêcher de me demander si j’allais tenir de longues heures comme ça à faire tous ces petites gestes, et surtout si cela allait continuer à m’amuser. La réponse semble à priori "non", ce qui me fait espérer des fonctionnalités non gyroscopiques implantées dans le jeu final.
L’autre questionnement avec cette pratique de Poké Ball Plus, c’est que j’avais envie de jouer avec pendant les captures, mais beaucoup moins pendant les autres phases de jeu. Une balle dans la main, c’est un peu comme une boule anti-stress : je la fais rouler dans ma main, j’ai envie de me croire dans l’animé en la faisant sautiller... et difficile d’arrêter de jouer avec l’objet. Sauf que ce n’est absolument pas utile ni même logique de continuer à faire ça alors que je suis en train d’explorer une maison ou de parler à un personnage.
La Poké Ball Plus est une bonne idée, regorge sans doute de surprises (le son du Pokémon capturé sort du haut-parleur pendant la prise), mais est-elle adaptée pour toute les phases de jeu ? Je n’en suis pas sûr. Ce n’est qu’avec la pratique que l’on pourra savoir. D’autre part nous n’avons pas pu jouer à deux en coopération, et c’est bien dommage.
Ce premier contact était donc intéressant, mais il faudra nous en montrer beaucoup plus pour savoir si le jeu tient ses promesses d’aventure et d’excitation. En l’état les menus étaient lents, le fait de devoir réappuyer sur le bouton" A" pour valider un nouvel envoi de Pokéball était pénible, et on s’ennuyait finalement plus qu’autre chose dans cette forêt remplie de Pokémon et de menus. Il me semble que j’étais plus patient avec les jeux originaux il y a de ça vingt ans en arrière !
Ils étaient également présents !
Super Mario Party était présenté à guichets fermés en vidéo (je n’y ai pas assisté). Déjà sortis ou sortis le jour même, le DLC Splatoon 2, la deuxième démo d’Octopath Traveler, Fornite et Mario Tennis Aces étaient disponibles à l’essai. Overcooked ! 2, FIFA 19 et Paladins étaient également là, mais je n’y ai pas joué.
J’ai joué rapidement à Dragon Ball FighterZ, qui m’a visuellement convaincu sur Nintendo Switch. La prise en mains était agréable avec un contrôler pro. Pas de ralentissements à déplorer, c’est bien fluide en combat. Seules les animations en gros plans lors des attaques spéciales avaient moins d’images, mais c’est peut-être normal ? Du tout bon que je suis curieux d’essayer plus en avant pour savoir si je peux me remettre du très tiède Dragon Ball Z : Extreme Butoden sur Nintendo 3DS. Le jeu sur Switch sera dispo le 28 septembre !
Une surprise et une curiosité
La surprise revient à Killer Queen Black, un jeu de plateforme en multi jusqu’à huit joueurs en local ou en ligne où l’on doit détruire l’équipe adverse. Chaque équipe est composé d’une reine abeille offensive et de trois soldats qui doivent ramener des baies à la ruche, tuer trois fois la reine ennemie ou escorter un escargot pour gagner la manche. C’est particulièrement diabolique et permet de nombreuses stratégies pour remporter la victoire. Même si l’on en a vu qu’un tableau (ce qui suffirait presque !), ce "Bomberman-like" à sortir cette année sur Switch est prometteur.
La curiosité revient à Starlink Battle for Atlas, la licence présentée l’année dernière par Ubisoft et de retour cette année avec la mise en avant du partenariat avec Nintendo et la licence Starfox. Pilote d’un vaisseau spatial, vous naviguez dans l’espace et menez des joutes galactiques et défendez des planètes d’assauts extra-terrestres.
La particularité de ce jeu est de proposer des jouets interactifs à placer sur un support de Grip (le rassembleur de Joycons) pour créer des combinaisons de pilotes/vaisseaux/ailes/armes spécifiques. En soi l’idée est sympathique, mais on a déjà peur au porte monnaie s’il fallait s’offrir toute la gamme des armes, lesquelles s’avèrent plus ou moins efficaces selon les ennemis que l’on rencontre (cela revient un peu à acheter les différents pouvoirs d’un seul Pokémon)...
La version de démonstration proposait de quitter l’espace pour rentrer dans l’atmosphère d’une planète pour ensuite la parcourir à la recherche d’un point sur le radar. Notre vaisseau dispose de plusieurs mouvements et attaques relativement variées et les affrontements d’ennemis se sont avérés plutôt arcade. Le feeling est plutôt bon, malgré des graphismes à la limite du hideux sur certaines textures au sol. Ambitieux sur le papier, on attendra d’en voir plus avant de se prononcer.
Voilà pour ce petit compte-rendu des jeux de l’E3 de Nintendo. Contrairement aux précédentes années, je n’ai pas vraiment eu de coup de coeur sur les titres présentés. Le planning pour Nintendo est déjà bien rempli, entre Octopath et Captain Toad en juillet, Monster Hunter fin août, DBZ et FIFA en septembre, Super Mario Party et Starlink en octobre, Pokémon en novembre et Smash en décembre. On peut s’attendre à d’autres petites surprises du côté des Indes pour parfaire le tout en 2018. Merci à Nintendo et LaBoitecom pour cet événement toujours sympathique à vivre !
Previews détaillées :
Monster Hunter Generations Ultimate
Dragon Ball FighterZ
Starkink : Battle for Atlas
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