Dernier ajout : 11 mars.
Le retour de Rayman (dernier fer de lance du jeu de plateformes 2D en 1996 avant le passage en masse à la 3D de toute l’industrie vidéoludique) dans Rayman Origins. On découvre un graphisme dessiné très joli. Mais aussi que le jeu utilise un moteur de création qui va être démocratisé et permettre de créer sa propre création 2D ! Good !
Children of Eden, qui utilise Kinect (ex-Natal) et le PS Move, un jeu "sensoriel" par le créateur du mythique ReZ.
Peut-être simplement une curiosité, mais Project Dust, la nouvelle création de Eric Chahi (Another World) est un "God Game" qui peut être amusant (et contemplatif).
Chez Nintendo sur Wii, on est moins dans l’innovation que le côté fédérateur avec les grosses licences qui se montrent ou font leur come-back !
En effet The Legend of Zelda : Skyward Sword montre enfin à quoi il ressemble, et devant le peu d’extraits on attend d’en savoir plus !
Donkey Kong Country Returns est un nouvel épisode 2D dans la lignée de la trilogie Super Nintendo ! La vidéo donne vraiment envie de se replonger dans l’ambiance d’un des meilleurs jeux de plateformes 2D ! Assurément le carton de fin d’année (même si c’est "encore" un comebak 2D diront les esprits chagrins)...
Kirby’s Epic Yarn ! Kirby est aussi de retour dans un jeu de plateformes 2D qui a pour thème... la couture, et le moins qu’on puisse dire, c’est que le design et le gameplay tirent partie du concept de départ !
Enfin, dernier événement attendu, la 3DS se présente enfin.
De très nombreux jeux ont été présentés, et ils sont principalement des suites de grosses licences et des remakes, parmi Mariokart, Animal Crossing, Professeur Layton, Paper Mario, Nintendogs, Pilotwings, Kid Icarus (le retour, dans un jeu en 3D impressionnant techniquement), mais aussi Resident Evil, Metal Gear Solid, Street Fighter 4, Kingdom Hearts, et les remakes de Starfox 64 et... Zelda Ocarina of Time !! On repassera pour l’innovation, mais ça fait quand même du lourd, et le tout... en relief ! (gadget ou pas, l’avenir nous le dira, même si j’ai déjà mon opinion sur la question)...
Pas de news pour l’instant de The Last Guardian, ni de Beyond Good and Evil 2...
Article suivant : Nintendo, cette longue désintégration du désir (1er novembre 2012)
Lugia, l’un des Pokémons légendaires, dont le design réussi participe grandement au succès d’une saga vieille de dix ans !
Pourquoi j’aime Pokémon ? J’y vois à cela plusieurs raisons : un jeu d’aventure simple, avec le plaisir de voir ses personnages gagner des points, et donc de la puissance. Parcourir du chemin, voir du pays et gagner des échelons. Une vision positive de l’existence où l’on est le meilleur parce qu’on le mérite et qu’on a su manager son équipe jusqu’à la victoire. Parce que l’on peut échanger des personnages pour compléter le tableau de chasse. S’affronter entre amis en face à face. Découvrir avec émerveillement un bestiaire magique, drôle et harmonieux.
En cela, les deux premières générations de Pokémon étaient les meilleures. Leur design était réussi, ce qui n’est plus le cas des deux dernières. Les dernières versions n’ont pas pris de risques et sont restées sur les acquis, d’où un certain ennui. Les échanges et les combats en direct face à son adversaire en face de soi, base même de la série, se sont même vu remis en question avec l’apparition de service en ligne qui tue toute la convivialité.
Pokémon a aujourd’hui toujours autant de succès, mais jusqu’à quand ? Une ressortie comme celle des versions or et argent, sommets de la série, est une aubaine comme un dernier joker avant le prochain épisode qui se devra de perpétuer avec fidélité l’essence de la série... ou de la modifier de façon pertinente.
Ce sont aussi de bons souvenirs : Pokémon rouge joué pendant les cours de mon école de ciné sur ma GB Pocket (2000), Argent sur ma toute nouvelle GBA à la mer et sous la tente (2001), Saphir tranquillou à la maison en forêt (2003), Vert feuille dans la petite pièce du fond de l’appartement rococo et une nuit quasi blanche pour leveler au niveau 100 en vue du seul championnat que j’ai fait (2004), Diamant à la campagne en deux jours avec seul but de transférer toutes les bestioles des précédentes versions (2007)... Je pense emmener le futur Walker lors de mes jogging !
La politique de l’assoiffement provoqué par Nintendo n’ayant que trop duré, et les ventes de la console commençant à faiblir face à une version slim en grande forme de la Playstation 3 et l’arrivée tant attendue de ses grands jeux, il était temps de réagir. Comprendre : proposer des jeux !...
C’est pourquoi Nintendo s’est targué d’une nouvelle conférence qui n’avait pour but que d’annoncer les titres à sortir sur sa machine ce premier semestre 2010. Suite à sa dernière conférence du genre, datant d’octobre 2008, qui présentait des jeux "second couteaux", puis celle de l’E3 qui se voulait plus convaincante, et qui avait amené 2009 à n’être portée que par trois jeux maison (Super New Mario Bros, Wii Fit Plus et Wii Sports Resort, qui continuent aujourd’hui encore à eux seuls à représenter Nintendo pour 2010). Il fallait donc réagir et rassurer les joueurs de la suite des événements. Alors que tout le monde attend un Zelda - qui sortirait au mieux fin 2010 - un nouveau planning réconcilie les joueurs de tous poils, avec game giants maisons, grosses productions d’éditeurs tiers et de curiosités rares. Autant de jeux dispensables diront les esprits chagrins... ou les possesseurs de consoles HD ! (Ce qui est aussi mon cas, et pourtant... bref.)
Comment en effet paraitre crédible lorsque la majorité de la presse vidéo-ludique a mal noté Final Fantasy The Crystal Bearers ? Des critères de finition plombent un jeu là où je vois un univers, qui à défaut d’être aussi riche dans son gameplay qu’un grand jeu d’aventure ou rpg, est agréable, riche et varié, et incroyablement fun. Pas prise de tête. Mais ces facteurs sont sans doute interdits pour un Final Fantasy, et interdits pour un jeu que l’on attendait depuis l’annonce de la Wii. Enfin celui-là n’est pas en couloirs, c’est déjà ça de pris !
Qui depuis le25 février a eu envie de jouer à l’horrifique et psychologique Silent Hill : Shattered Memories sur Wii et PS2 quand le cinématographique Heavy Rain sort en haute définition ? Qui a envie de jouer à Mario Ka... euh Sonic & SEGA All-Stars Racing ?... Bon, personne, c’est entendu. Qui se préoccupe de la gamelle que va se prendre Red Steel 2 le 26 mars ? Qui va vouloir expérimenter dès aujourd’hui le "pas joli" Fragile Dreams : Farewell Ruins of the Moon, un ovni qui semble proposer ce que la plupart de autres n’imaginent même pas : une ambiance et une thématique.
Qui saura dire quand Rune Factory : Frontier, cet ersatz de Harvest Moon trouvera une date de par chez nous ? Qui résistera à l’ouverture de la chasse le 23 avril avec Monster Hunter 3, son aventure, son mode online, et ses packs d’accessoires ? Qui aura envie de retrouver Travis Touchdown - ce nouveau héros emblématique - dans No More Heroes 2 le 30 avril ? Qui n’avait pas oublié le Prince de Perse alors qu’approche son retour le 18 mai dans Prince of Persia : Les Sables Oubliés ?...
Et qui jouera aux jeux Nintendo longtemps retenus Sin & Punishment - Successor of the Skies (7 mai), Mario Galaxy 2 (11 juin) et Metroid Other M (été) ?
Nintendo et la Wi ne nous avaient pas habitué à des plannings.
J’en ai mal à la tête.
New Super Mario Bros Wii, Sonic 4, Megaman 10, mais aussi Bonk, Rocket Knight, Splatterhouse... 2010 amène son nouveau lot de revival des meilleures licences du jeux vidéo des années 80 et 90. On assiste finalement au même phénomène que le cinéma, avec le plaisir de retrouver des personnages plus ou moins oubliés, mais aussi la déception de voir que les jeux qui surfent sur la popularité de leurs ainés ne sont pas toujours à la hauteur du mythe...
image : détail d’une capture d’écran de la page de jeuxvideo.com du jour
edit : Images du futur Sonic 4 épisode 1 disponible prochainement en téléchargement.
Il y a a certains jeux qui vous sortent de la tête... et qui trouvent le chemin de vos neurones bien des années après ! Welcome back !
On joue aux devinettes, noms et consoles ? (sans regarder les sources !)
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Chez Nintendo viennent d’être révélés des visuels originaux des travaux sur The Legend Of Zelda, le premier épisode sur NES (1986) !
J’ai assez peu pratiqué le premier opus, mais je veux bien que Nintendo présente les travaux faits en amont de A Link to the Past !
J’avais laissé ma ludographie à fin 2002, date à laquelle le Nintendo Gamecube a le lourd héritage de succéder à un certain âge d’or de la firme et de faire face, plus que jamais, à la concurrence. Cette bataille médiatique, cette crise ludique, coïncide avec le changement de mon regard sur les jeux.
En effet, je ne suis plus dans "la découverte". Avec l’expérience, je suis plus exigent et plus critique envers le média. Le jeux-vidéo dépasse alors sa simple fonction d’amusement pour lorgner, de part son rayonnement grandissant, vers un nouvel art à part entière, à tel point qu’il devient officiellement "le dixième art". La possibilité de parler en ligne sur les forums de discussion change la relation que l’on a avec son programme : passer des heures seul ou entre amis sur un jeu s’accompagne à présent d’une capacité permanente à échanger son expérience de jeu, et quelque part, de la vivre moins intensément (on parle plus des jeux qu’on ne les pratique). Le regard change, mais aussi on se met à parler de la qualité ludique intrinsèque des jeux de cette époque : les sagas d’hier, à force de vouloir évoluer et suivre la tendance au toujours plus, seraient-elles sur leur déclin ?...
A cette époque donc, le Gamecube livre chaque mois son "game giant". Voilà le fan de Nintendo embarqué dans une excitante série de jeux tous plus différents les uns que les autres. Content de pouvoir varier mes choix, je commence en insérant comme premier mini-disque Wave Race Blue Storm qui fait son travail de dépaysement en même temps qu’une petite claque graphique appréciée. Parmi les jeux qui suivent, certains sont des réjouissances (Je m’amuse des voix de Luigi dans Luigi’s Mansion, Je prends un plaisir certain à piloter un Naboo fighter dans Star Wars Rogue Leader, à guider les Pikmin sur une planète étrange, à enfin passer le couloir aux chiens de Resident Evil Rebirth et de sursauter la nuit alors que mon frigo se met en marche, ou Eternal Darkness qui propose des idées littéralement hallucinantes !), d’autres des déceptions (Super Mario Sunshine mal conçu, Starfox Adventures insipide). D’autres, comme Mario Party 4, permettent de réunir toute la famille et les amis devant la console pour Noël.
L’année 2003 sur Gamecube s’annonce tout aussi palpitante. Je la commence avec l’inédit et exclusif Resident Evil 0 (réussi graphiquement mais quand même un peu chiant), le très addictif Phantasy Star Online (pour lequel je profite du jeu en ligne pendant son premier mois gratuit - et l’aventure pour trouver un modem gamecube haut-débit et un câble RJC !) ou encore le passionnant Skies of Arcadia Legends (toujours pas fini aujourd’hui, mais je viens de le reprendre !) et le sympathique Wario World.
La très bonne ludothèque de la gamecube passe en effet à la vitesse supérieure avec le phénoménal Metroid Prime (où comment la saga passe en 3D avec excellence), et le très rafraichissant Zelda the Wind Waker. 2003 n’a pas l’air de vouloir s’arrêter avec le nouveau Mariokart Double Dash (malgré tout décevant au regard de la série), un énergique SoulCalibur 2 (estampillé Nintendo avec Link comme personnage jouable !), un nouveau F-Zéro GX hallucinant.
2004 n’en est pas en reste avec un Beyond Good and Evil fantastique, un remake efficace du premier Metal Gear, Metal Gear Solid : the twin Snake, le retour de la franchise Final Fantasy sur consoles Nintendo de salon via le spin-off Final Fantasy Crystal Chronicles assez atypique, un Harvest Moon : a wonderful life mémorable, un Pokémon enfin axé aventure avec Pokémon Colosseum, la localisation tant attendue de Animal Crossing, une suite à Pikmin, un jeu musical avec des Bongos pour Donkey Konga... Entre coups de cœurs et déceptions, voilà quand même deux années exceptionnelles ! Mais à force de balancer toutes ses cartouches et d’obtenir un succès en demi-teinte, il fallait bien que ça s’arrête, et le Gamecube allait devoir affronter une fin de vie difficile...
En effet, et ce malgré la qualité de sa ludothèque, le Gamecube souffre véritablement de la concurrence rude que lui mènent le nouveau géant Sony avec sa Playstation 2 et le puissant rival Microsoft avec sa hargneuse X-Box... Les studios de développement quittent Nintendo les uns après les autres, des projets sont annulés ou des exclusivités revues à l’ordre du jour. L’année 2005 est catastrophique pour la console qui se voit totalement abandonnée par le constructeur. Tout commence pourtant bien avec le dantesque Resident Evil 4 et l’excellent Donkey Kong Jungle Beat (jeu de plateforme avec les kongas !)... Starfox Assaut, loupé, est très vite oublié. Pour la fin d’année, Zelda, the Twilight Princess est attendu comme le messie. Mi-2005, il se voit pourtant repoussé à une date ultérieure !...
A partir de là commence la traversée du désert de la gamecube. Pour Noël, seule la suite de Pokémon Colosseum, Pokémon XD répond présent et remplit avec une certaine amertume mon estomac de gamer. L’annonce du report de Twilight Princess est très dure pour les joueurs qui attendent avec grande impatience le block-buster de Nintendo. La rupture entre Nintendo et les gamers, mine de rien, commencera avec cet événement.
L’abandon total du support Gamecube semble comme par magie laisser le champ libre à la nouvelle console portable "bizarre" que Nintendo a sorti chez nous en mars 2005 : la Nintendo DS. A cette époque je ne suis pas du tout séduit par les jeux proposés par la console à deux écrans (dont un tactile). La communication de Nintendo autour de jeux "différents" fait mouche auprès du grand public qui croit enfin pouvoir lui aussi jouer simplement.
Si c’est le plus classique Mariokart DS qui me fait sauter le pas, de nouvelles expériences de jeu comme Nintendogs, tamagochi canin que l’on va montrer à sa copine ou Programme d’entrainement cérébral que l’on va partager avec ses parents élargissent la conception de jeux-vidéo. Le gamer reste cependant un peu le cul entre deux chaises : New Super Mario Bros est un Mario un peu triste à force d’avoir voulu le simplifier pour le grand public. Une situation un peu ambiguë, alors qu’on se rappelle que de toute façon, tout le monde jouait à Super Mario Bros sur Nes, non ? La DS m’accompagnera plus ou moins intensément, à travers des jeux comme Princess Peach, "longest game played" Animal Crossing Wild World, ou les Phoenix Wright...
C’est la crise du gamer chez Nintendo. Dans le cadre de mon boulot et de l’émission cinéma, vidéo et jeux-vidéo sur laquelle je fais un peu d’habillage j’ai l’occasion de voir jouer Shadow of the colossus. Un véritable coup de foudre qui me fait acheter une Playstation 2, alors peu chère après 6 ans d’existence. J’en profite pour prendre au préalable Ico, des auteurs de Shadow of the colossus, qui se trouvait comme par hasard être le seul jeu qui me tentait véritablement sur la console. Je découvre ensuite les excellents God of War et le renversant Metal Gear Solid 3. Ça s’arrête là pour la PS2, puisque que ce soit le pourtant culte Metal Gear Solid 2, le tant loué Okami, ou plus tard Kingdom Hearts et Dragon Quest 8, aucun de ces jeux déjà sortis n’arriveront à m’intéresser. Fin de la parenthèse Playstation.
Le Gamecube meurt donc la bouche ouverte. Son successeur, la Wii, qui récupère Zelda, the Twilight Princess, capitalise à mort sur la sortie de ce jeu plus qu’attendu. Impossible de se contenter de la version gamecube (qui sort sournoisement une semaine plus tard), Zelda ce sera sur Wii, et l’on manipulera Link devenu soudainement droitier pour correspondre à la majorité des joueurs. Zelda, the Twilight Princess est un superbe jeu qui n’a pour seul défaut que d’avoir à succéder à une légende et d’être constamment condamné à l’excellence. On trouvera ainsi à redire sur de nombreuses choses qui tiennent plus de l’ordre de la subjectivité. Un Zelda vient à être critiqué au même titre qu’un film, avec ses longueurs, ses thématiques, la prestation de ses acteurs virtuels. Il est bien loin le temps où tout semblait plus simple et plus direct !
Peut-être est-ce pour ce sortir de ce bourbier sans fond que Nintendo va, avec la Wii, revenir à une certaine simplicité. En témoignent les Wii Sports (fourni avec la console et déclencheur du buzz de la machine : on a tous joué à ce tennis virtuel entre amis) ou Wii Play, et d’une manière générale tous les jeux qui surferont sur la tendance. Pouvoir "contrôler" ses jeux avec deux manettes gyroscopiques, une dans chaque main, c’est l’innovation que nous a proposé la machine. A ce titre, Red Steel était attendu au tournant... et a fait déchanter beaucoup de monde. Personnellement, une fois la nausée de voir mes deux bras partir dans des sens opposés, bref maîtrisé le gameplay, j’ai grandement apprécié l’ambiance du titre qui avait pas mal d’atouts. 2007, ce n’est pas si loin que ça et des jeux comme Excite Trucks, Sonic and the Secret Rings, Dragon Ball Z Tenkaichi 2, Endless Ocean et surtout Mario Galaxy m’auront plu. 2008 n’apporta que des jeux moyens ou juste sympathiques : le remake de Nights, Nights Journey of Dreams, le déjanté No More Heroes, le populaire Wii Fit. Même l’inattendu Mario Kart Wii ou le trop attendu Smash Bros Brawl ne surent réellement m’enthousiasmer. En 2009 Resident Evil 5 était sur XBox 360 et il me fallut donc rouvrir une nouvelle parenthèse.
Sur Wii One Piece Unlimited Cruise me donna l’impression de retrouver l’esprit simple et coloré des jeux d’aventure d’avant qui ne pétaient pas plus haut que leur cul. Le sublime Muramasa : The Demon Blade, le fédérateur New Super Mario Bros Wii ou le remake charmant de A Boy and his blob sont à présent les nouveaux jeux représentant la console : du oldschool en plus joli en somme.
Une ludographie c’est toujours plus rigolo à écrire avec du recul. On oublie des titres, certains ressortent par rapport à d’autres. Une thématique générale semble émerger... J’espère que partager la mienne avec vous vous permettra de vous rappeler certaines choses, vous faire prendre conscience de votre rôle dans l’histoire, celle de notre quotidien, peut-être celle avec un grand H. Jouer avec des histoires, des personnages, jouer aux jeux-vidéo comme le reflet d’une certaine époque...
Dimanche, dans son allocution télévisée hebdomadaire, le président vénézuélien Hugo Chavez s’en est pris aux jeux-vidéo et plus précisément à ceux faisant preuve de violence, ceux où l’on "bombarde des villes". Je ne rentre pas dans ce débat, mais il m’en a évoqué un autre : et vous, que faites-vous dans un jeu-vidéo ?
J’ai réfléchis deux secondes à cette question, et j’en ai déduis dans un premier temps que ce n’est pas tant ce que je fais dans un jeu vidéo que la manière dont je le fais qui m’intéresse le plus.
Je vous laisse réfléchir de votre côté. L’article sera amené à être complété par la suite... de nos réflexions.
Pour son prochain Sonic 2D HD, SEGA ferait-il l’effort de nous pondre un bon level design, et surtout un bon character design ?
A la vue de cette première image, c’est pas si mal parti. Le dessinateur reprend le design très réussi d’un ennemi présent dans les deux premiers Sonic sur Megadrive. Vu que SEGA n’avait pas réussi à faire mieux depuis, ce n’est déjà pas une si mauvaise chose. On attend bien sûr de voir ce que ça donnera au final...
C’est Xavier de Puissance-Nintendo qui dans ses forums propose aux lecteurs d’établir une liste des meilleurs jeux Nintendo des dix dernières années. Plus que les coups de cœurs, qui pourraient faire le sujet d’une autre liste, il s’agit d’établir une liste des jeux les plus marquants de la décennie. Et comme j’adore faire des listes, vous pensez bien, je me suis jeté à corps perdu dans l’aventure !
PS : attention vous risquez souvent de croiser le mot "excellence" !...
Sorti en France le 17 décembre 1999, Super Smash Bros sur Nintendo 64 mérite sa place comme premier jeu de la décennie, tant par son excellence que par l’impact qu’auront eu ses deux suites dans le cœur des joueurs des années 2000. En effet on ne présente plus le jeu de baston made in Nintendo qui réinventa le genre et une nouvelle façon d’aborder la castagne.
Du même niveau d’excellence que Goldeneye, Perfect Dark sort le 30 juin 2000 sur Nintendo 64. Fort d’un mode solo particulièrement riche, Perfect Dark propulse son héroïne Johanna Dark au rang des personnalités les plus en vues du jeux-vidéo.
The Legend of Zelda : Majora’s Mask, sorti le 17 novembre 2000, offre l’un des plus riches épisode de la saga de la Légende de Zelda. Comme tout ou presque avait été fait avec Ocarina of Time dont il reprend le moteur graphique, Majora’s Mask va chercher son originalité dans son ambiance, plus sombre, et dans son mécanisme de jeu, qui amène le joueur à revivre un même espace-temps. Il introduit ainsi un système d’emploi du temps des personnages de l’espace de jeu, avec lequel on est amené à se familiariser pour découvrir de nouvelles quêtes.
Conker’s Bad Fur Day, sorti le 5 mars 2001, est le dernier jeu de Rare sur Nintendo 64. Rare, qui nous avait habitué à de très bons jeux de plateformes dont les deux volets de Banjo-Kazooie, change totalement l’esprit bon enfant de son titre en développement ayant pour héros le gentil écureuil Conker pour en faire un titre lorgnant plus vers Tex Avery et South Park. En résulte un jeu de plateformes irrévérencieux et bourré d’humour, où les références cinématographiques décomplexées fusent à tout va. L’exemple même du jeu culte.
Le 3 mai 2002 sort le gamecube, et Luigi’s Mansion, vitrine technologique de la console, offre un joli challenge, court mais intense. Le pad gamecube propose un gameplay inédit : on contrôle le personnage avec le stick analogique et l’aspirateur que porte Luigi avec le stick analogique secondaire.
Le 14 juin sort en France la nouvelle création de Miyamoto, Pikmin. Nouveau genre de jeu d’aventure et stratégie, Pikmin vous met aux commandes du cosmonaute Olimar et de son armée de petites créatures mignonnes mais néanmoins guerrières !
Ce n’est qu’un remake, mais quel remake ! Sorti le 13 septembre, Resident Evil Rebirth permet aux joueurs sur consoles Nintendo de découvrir pour la première fois le premier opus de la saga dans une version remastérisée de toute beauté. Transcendant le jeu d’origine, Resident Evil Rebirth offre un challenge à la hauteur.
Eternal Darkness sort le jour des morts, le 1er novembre, et c’est une bonne date pour le premier jeu d’aventure horrifique créé par Nintendo au sein des studios Silicon Knight. Nous entrainant dans une conspiration mondiale à travers les siècles, Eternal Darkness nous permet d’incarner plusieurs personnages au fil du temps. Jolie idée du titre : nos avatars sont sujets à des hallucinations dès lors que leur jauge d’effroi se remplit suite à des rencontres monstrueuses... De quoi nous faire perdre la tête !
Le 22 novembre Metroïd Fusion sur Gameboy Advance marque le grand retour de Samus Aran, l’héroïne de la saga Metroïd, que l’on avait pas vue depuis Super Metroïd sur Super Nintendo ! Cette version GBA renoue tout à fait avec l’excellence de la version 16 bits. Un véritable petit bijou.
C’est le jour du Printemps 2003 que Samus revient de nouveau, mais cette fois sur Gamecube, dans Metroïd Prime. La saga, qui n’était pas encore passée à la 3D, fait sa mue de la plus belle manière et offre un jeu de plateformes-aventure à la première personne marqué par le sceau de l’excellence et qui verra même la création d’une nouvelle appellation : le FPA pour First Person Adventure !
Le 3 mai 2003, The Legend of Zelda : The Wind Waker vient donner un gros coup de pied dans la fourmilière de la saga avec son aspect graphique qui tranche totalement avec les précédents épisodes 3D. Le jeu adopte l’aspect d’un dessin-animé, ce qui confère à cet épisode un design tout à fait attachant, à défaut d’un challenge à la hauteur de Majora’s Mask.
Multi-console, Beyond Good and Evil, sorti sur gamecube le 26 février 2004 est une création de Michel Ancel, le papa de Rayman. BGE est un superbe jeu d’aventure-action où l’on incarne Jade, une jeune reporter, amenée à enquêter sur les organisations obscures qui régulent le pays. L’univers magnifique et plein de rebondissements a marqué les esprits de la plupart des joueurs, et nombreux sont ceux qui attendent la suite du jeu que beaucoup appellent "le Zelda français".
Pendant un temps exclusivité gamecube, Resident Evil 4 est sorti le 18 mars 2005. Mettant à jour le gameplay de la série pour un jeu d’aventure en pleine 3D, RE4 est un jeu d’ambition mené de main de maître du début à la fin. L’action mêlée à l’horreur donne un résultat passionnant... et éprouvant !
Sorti le 8 décembre 2006, Twilight Princess sur Nintendo Wii et gamecube (le 15 décembre) reste l’un des derniers gros jeux ambitieux réalisés par Nintendo. Gros best-of des épisodes de la saga, Twilight Princess introduit Midona, un tout nouveau personnage tout à fait charismatique (si bien que pour moi c’est Legend of Midona !)
Le 16 novembre 2007 sort Mario Galaxy. La 3D est sublimée par le level-design axé sur la gravité et le fait de tourner autour des volumes. Le dernier bastion de l’excellence made in Nintendo.
Une liste non exhaustive (j’y parle très peu de portables), que j’aurai l’occasion d’enrichir prochainement... et de faire une nouvelle fournée avec les seconds couteaux !
L’actualité des jeux-vidéo sélective !
RYoGAMEOVER, le blog de RYoGA sur les jeux vidéo !