Dernier ajout : 12 mars.
Après plusieurs essais, je vous présente Mario Kart Live : Home Circuit sur Nintendo Switch !
En dehors de cette vidéo et de la poussière sur les pneus des kart-jouets, je en me suis pas encore trop attardé sur ce concept franchement génial, et qui promet pour la suite !
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Et voilà, septembre 2020, c’est terminé pour la 3DS ! Après presque dix ans de commercialisation la console tire sa révérence officiellement, Nintendo ayant annoncé l’arrêt de production de la machine portable.
Mais revenons sur la longue et prolifique carrière de cette machine qui avait pour mission de succéder au succès phénoménal de la Nintendo DS, et qui a bien failli y laisser sa peau !
L’annonce de la 3DS
Le dernier modèle de Nintendo DS, la Nintendo DSi XL, est sorti en mars 2010. Cela n’empêche pas Nintendo d’annoncer la machine de nouvelle génération en juin lors de l’E3 2010.
La console est bien plus puissante et présente d’entrée de jeu un line-up affolant : Mariokart, Animal Crossing, Professeur Layton, Paper Mario, Nintendogs, Pilotwings, Kid Icarus, Resident Evil, Metal Gear Solid, Street Fighter 4, Kingdom Hearts, et les remakes de Starfox 64 et Zelda Ocarina of Time !
La particularité de la machine est son ajout de la 3D relief sur les jeux, grâce à deux appareils photo intégrés. Elle embarque également un gyroscope et des fonctionnalités online avancées.
Lire l’article : Les bonnes surprises de l’E3 2010
Un lancement hasardeux
Après une longue attente, la machine sort en Europe en mars 2011. Le line-up n’est pas forcément celui qu’on attendait : Pilotwings Resort, trois versions de Nintendogs et Super Street Fighter IV 3D Edition pour ne citer que les principaux. Mais surtout, le prix est excessivement cher pour une portable : 250 euros ! Entre les mauvaises finitions de la console (ses bords aiguisés sont peu agréables à prendre en mains) ou les craintes légitimes des parents concernant le relief pour les yeux de leurs bambins, la console ne part pas sur de bons rails.
Il faut croire que le démarrage des ventes est catastrophique car à peine quelques semaines après Nintendo décide de revoir le prix de sa console, qui passe à 170 euros. Tous ceux qui ont déjà acheté la machine auront droit au "programme ambassadeur", une série de jeux Game Boy Advance, qui resteront d’ailleurs inédits sur la machine.
Zelda Ocarina of Time sort en juin. Dommage que la console collector avec le jeu en bundle ne sorte qu’en novembre... Autre sujet qui fait tâche : Nintendo dévoile le "circle pad pro", un accessoire encombrant qui apporte un deuxième stick à la machine, qui manque cruellement à des jeux comme Metal Gear Solid 3 : Snake Eater, Resident Evil Revelations ou Monster Hunter 3.
Super Mario 3D Land est le premier gros jeu officiel de Nintendo. Il sort le 11 novembre 2011. Il est suivi quelques semaines après par Mario Kart 7. La console tient ses deux premiers hits pour le premier Noël de la machine.
Une machine innovante
Arrêtons-nous un instant sur les menus de la console elle-même. Après la Wii et la DS, c’est la troisième console de Nintendo à avoir un menu avec des chaînes. La 3DS reprend grosso modo la présentation de la DSi qui proposait déjà un appareil photo. On retrouve une chaîne Mii, avec la particularité de pouvoir préfabriquer un Mii à partir d’une photo que l’on prend en direct.
Autre chaîne innovante et rigolote : l’application "la Guerre des Têtes" qui prend votre photo et la plaque sur des modèles 3D dans un petit jeu de tir amusant. Encore mieux : Les Jeux en RA Réalité augmentée. En scannant des cartes livrées avec la console (ou à retrouver ici sur le site de Nintendo), il est possible de visualiser des modèles 3D dans l’espace. Ils déclenchent des mini-jeux où l’on doit bouger la console autour de la carte. Impressionnant.
Il y a un Journal d’Activité (indispensable), et surtout la Chaîne Place Mii Streetpass ! Le Streetpass est une des fonctionnalités les plus fun de la console. En emportant votre console en veille avec vous, vous récupérez les profils des joueurs que vous croisez. Vous pouvez ensuite utiliser leurs Mii comme personnages jouables temporaires dans certains jeux (Mii en péril) ou les affronter. Chaque profil arrive également avec une pièce de puzzle à ajouter aux différentes scènes en 3D concoctées par Nintendo dans Puzzle Troc. Tellement de bons souvenirs, cela mériterait un article en entier !
Mais revenons à la machine et ses jeux, après une année 2011 délicate.
Un nouveau modèle à la rescousse ?
Début 2012, les gros jeux sortent enfin : Resident Evil Revelations, Kid Icarus Uprising, Mario Tennis Open ou encore Theatrhythm Final Fantasy. Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance sort en juillet.
Lors de l’E3 2012, c’est la Wii U qui est mise en avant, plutôt que la 3DS, avare en nouveaux jeux annoncés. New Super Mario Bros. 2 est présenté pour la première fois, pour une sortie rapide en août. Paper Mario : Sticker Star est le gros titre de fin d’année et sort en novembre. Pendant le salon, on nous assure qu’aucun nouveau modèle de la console n’est prévu.
Et pourtant, une semaine après, est annoncée la Nintendo 3DS XL !! Plus grande, mieux designée, la machine dispose d’écrans plus grands et plus lisibles.
Moi qui avait craqué pour la machine de base peu de temps avant avec Resident Evil, je revends tout illico pour acquérir la machine telle que je la voulais vraiment (difficile de passer d’une DSi XL à une "petite" 3DS). On peut maintenant partir sur de bonnes bases ! L’eShop de la 3DS devient de plus en plus fourni, avec l’apparition des premiers jeux boite disponibles également en dématérialisé.
Lire l’article : Le lancement délicat de la Nintendo 3DS
2013, la meilleure année
Nintendo multiplie les offres promotionnelles avec deux opérations permettant d’obtenir des jeux gratuits. C’est d’ailleurs comme ça que je découvre enfin Super Mario 3D Land.
Mais surtout les gros jeux incontournables sortent enfin : Castlevania Lords of Shadow - Mirror of fate, Monster Hunter 3 Ultimate, Luigi’s Mansion 2, Fire Emblem Awakening, Animal Crossing : New Leaf, Pokémon X & Y, The Legend of Zelda : A Link Between Worlds, Bravely Default. Des jeux mémorables qui confortent le désormais succès de la Nintendo 3DS XL.
Le service de Boite aux lettres en vigueur depuis le lancement est subitement fermé pour des questions de moralité (apparemment ce fut utilisé à mauvais escient), et rouvre quelques temps plus tard pour proposer la Pictoposte (hello Nikki), un service équivalent... avec des micro-transactions bien sûr ! Les micro-transactions ne cesseront d’intégrer tous les recoins de la consoles, des thèmes que l’on peut installer sur son menu aux différents jeux qui sortent alors. Hérité de la Wii U, Miiverse débarque également sur 3DS, et restera en service jusqu’en 2017.
Ah, et Nintendo semble avoir trouvé une solution pour ceux qui ont encore un problème avec la 3D relief : la supprimer ! C’est ainsi que sort l’improbable modèle Nintendo 2DS à la rentrée 2013.
Retrait du relief, monobloc, apparence beaucoup plus plastoc, le modèle semble destiné aux plus jeunes enfants. On tourne alors à un modèle par an, mais pour des publics différents.
Lire l’article : La folle séduction de la Nintendo 3DS
Ou encore : On n’arrête plus la Nintendo 3DS
Le début de la fin ?
Si 2014 n’est pas non plus flamboyant, elle reste une bonne année pour la 3DS. Nintendo sort quant à lui Yoshi’s New Island, Mario Golf : World Tour, Kirby Triple Deluxe, Tomodachi Life, Super Smash Bros. ou encore Pokémon Rubis Omega/Saphir Alpha.
L’année 2015 commence avec deux nouveaux modèles de 3DS. La New 3DS et la New 3DS XL embarquent un processeur plus puissant à même de faire tourner des jeux exclusifs (spoiler : il n’y en aura que deux, Xenoblade Chronicles et Fire Emblem Warriors, dans des boites noires).
Seules ces deux machines supportent les jeux Super Nintendo sur l’Eshop (mouais). Enfin, la petite New 3DS se distingue par la possibilité d’interchanger ses coques de protection (donnant lieu à toute une série de coques), tandis que la New 3DS XL dispose ENFIN du stick droit que l’on attendait depuis les débuts de la gamme.
La News 3DS XL est même disponible en version collector avec The Legend of Zelda : Majora’s Mask 3D, un remake longtemps attendu. C’est cette version que je choisis (mon précieux), et je ne regrette pas car le stick gauche est beaucoup plus souple sous le pouce.
Niveau jeu, nous nous retrouvons donc avec The Legend of Zelda : Majora’s Mask, l’exclusif Monster Hunter 4 Ultimate, Shantae and the Pirate’s Curse, Pokémon Shuffle, Animal Crossing : Happy Home Designer ou encore le très rigolo The Legend of Zelda : Tri Force Heroes.
Petit plaisir coupable : Nintendo Badge Arcade, un "simple" jeu de pinces (Gatchapon ou Attrappe-nigaud) qui m’a occupé de longs mois !
Offrant des parties gratuites quotidiennes, le jeu n’oublie pas de vous demander de passer à la caisse pour continuer à jouer. Jouant patiemment, j’ai su m’en passer. Très bien réalisé, plein de couleurs, le jeu vaut aussi pour son humour, grâce aux dialogues et aux mimiques de son lapin de présentateur dont les textes se renouvelaient sans cesse ! Un excellent souvenir !
Lire l’article : L’abandon masqué de la 3DS
Quand y’en a plus, y’en a encore !
2016. Nintendo annonce qu’il y aura un successeur à la Wii U, qu’ils développent un partenariat avec Dena pour des jeux sur mobile (le premier est Miitomo en mars), et s’apprêtent à profiter du succès colossal de Pokémon Go. On se demande alors quelle est encore la place de la 3DS dans tout ça. Et bien elle survit !
Plusieurs gros jeux rythmeront 2016 : Bravely Second, Final Fantasy Explorers, Pokémon Méga Donjon Mystère, Hyrule Warriors Legends, Yokaï Watch, Fire Emblem Fates, Kirby : Planet Robobot, Monster Hunter Generations et enfin Pokémon Soleil/Lune.
Il y a même une grosse mise à jour pour Animal Crossing New Leaf, mon jeu préféré qui ne quitte pas la console (en même temps il est dématérialisé) !
Lire l’article : Bilan 2016 : Nintendo, où l’art d’être patient (8 juin 2016)
Ce n’est qu’un au revoir
Si en 2017 la 3DS continue de sortir plusieurs titres de qualité, tous les yeux sont désormais tournés vers la Switch, fraîchement sortie.
Parmi les titres marquants, on retiendra Dragon Quest VIII : L’Odyssée du roi maudit, Poochy & Yoshi’s Woolly World, Fire Emblem Echoes : Shadows of Valentia, Hey Pikmin !, Monster Hunter Stories, Metroïd Prime : Federation Force ou encore Super Mario Maker 3DS !
Le 28 juillet 2017 sort un nouveau modèle de 3DS : la New 2DS XL ! C’est une 2DS car elle ne comprend pas le relief, mais d’une 2DS monobloc on repasse à une machine qui se clape comme une 3DS.
Sa particularité est d’être extrêmement légère, d’avoir les meilleurs écrans jusqu’alors, mais sacrifie la qualité sonore, moindre. C’est un modèle destiné à remplacer les 2DS sorties quatre ans plus tôt auprès du public jeune qui a grandi depuis. Avec le recul je ne pense pas que cette multitude de modèles ait perturbé plus que ça les consommateurs, qui ont à un moment donné choisit l’un ou l’autre modèle disponible. En 2017 par exemple, on a le choix entre la 2DS (premier prix), la New 3D XL pour les adultes (la New 3DS ayant vite disparu du circuit) et la toute nouvelle New 2DS XL.
Cette fois c’est bien fini
En 2018 et 2019 les jeux 3DS chez Nintendo se comptent sur les doigts d’une seule main, avec notamment deux portages : Luigi’s Mansion et Kirby au fil de la Nouvelle aventure.
Qu’il est difficile alors de continuer à jouer sur 3DS quand on a goûté à la Nintendo Switch et son superbe écran en mode portable ! La console est gentiment rangée au placard.
C’est avec tristesse que j’observe son retrait total des magasins à l’été 2020.
La 3DS a été une bonne console et a proposé de bons jeux. C’est donc avec gratitude que je regarde son parcours. Elle fut certainement sous utilisée pour son aspect relief ou sa réalité augmentée, mais on a l’habitude désormais de ne pas voir les concepts forcément perpétués (Motion Gaming, gameplay asymétrique). Pour ce qui est du relief, le spectre maudit de la Virtual Boy a en tout cas été écarté !
Nintendo a su intelligemment rebondir pour maintenir la 3DS en vie pendant toutes ces années. J’imagine qu’ils réservent le même sort à la Switch, qui en est déjà à deux modèles et pour laquelle un troisième en 2021 semble plus que probable !
Aujourd’hui 28 septembre 2020, la Game Boy est sortie il y a tout juste 30 ans en France ! L’occasion de lui rendre hommage en vidéo en parcourant mes titres préférés !
Voir également : les 25 ans de la Game Boy
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Après Super Mario All-Stars il y a deux semaines, voici Donkey Kong Country 2 qui rejoint les jeux de la chaîne SNES Nintendo Switch Online ! Et bonne nouvelle : le jeu est en français ! On retrouve également sur SNES : The Peace Keepers et Mario’s Super Picross, ainsi que S.C.A.T. : Special Cybernetic Attack Team sur la chaîne NES !
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Partons à la découverte de la compilation Super Mario 3D All-Stars, qui comprend Mario 64, Mario Sunshine et Mario Galaxy !
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En 2004, Nintendo sort Donkey Konga, un jeu de rythme musical sur Nintendo Gamecube (le Micromania Game Show 2004, souvenez-vous ! XD). C’est très fendard et on aura passé de très bonnes soirées dessus.
Un an après, Nintendo sort le très attendu Donkey Kong Jungle Beat. Très attendu, le jeu l’est parce qu’il s’agit d’un nouvel épisode de Donkey Kong en jeu de plateformes (le dernier étant DK 64), et également parce qu’il utilise lui aussi les bongos, ce qui n’est pas banal !
Et puis c’est tout ! En dehors de Donkey Konga 2 (2005) et Donkey Konga 3 (uniquement sorti au Japon, l’accessoire ne sera pas réutilisé pour d’autres jeux !
Quinze ans après, je vous propose de redécouvrir tout ça !
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Final Fantasy Crystal Chronicles est originellement sorti en 2014 sur Nintendo Gamecube. Le titre proposait alors de jouer en local jusqu’à quatre avec trois amis qui ramenaient leur GameBoy Advance. Autant dire que la configuration nécessaire était difficile à réunir pour profiter pleinement du titre. Avec l’abandon pur et simple de ce système de jeu local au profit du jeu en ligne, ce Remastered a t-il fait le bon choix ?
Test publié sur Puissance-Nintendo
Annoncé il y a deux ans, le remaster de Final Fantasy Crystal Chronicles est disponible depuis le 27 août dernier sur l’eshop de la Nintendo Switch. J’ai pris le temps de parcourir le jeu dans son intégralité, de faire de nombreuses parties en ligne afin de m’imprégner de l’atmosphère si particulière de ce titre.
Attention au miasme !
Dans un monde où l’énergie des cristaux est essentielle à la survie des villages, nous incarnons un aventurier chargé d’aller récolter de la myrrhe, source de cette énergie magique. Partant sur les routes en caravane, notre avatar doit débusquer les arbres de vie qui se terrent à la fin de niveaux remplis de monstres. Après avoir battu un boss, le calice transportant la myrrhe peut récolter la précieuse goutte de vie. Une fois le calice rempli par trois gouttes, l’équipée peut rentrer au village pour alimenter le cristal.
Une année passe, rythmant les saisons, et modifiant plusieurs choses dans l’univers, ce qui va nous obliger à organiser la feuille de route. En effet plusieurs ponts obstrués par le miasme, une énergie maléfique, nous empêchent de passer à la suite de la contrée. Il faut que notre calice, qui peut revêtir différentes énergies élémentaires (eau, feu, etc) soit du même élément que celui du pont. Ces éléments sont disponibles une fois que l’on a visité et terminé le niveau qui le contient, et on peut le changer ensuite depuis la carte. Parfois, l’élément demandé n’est pas à portée de main, ce qui oblige le caravanier à faire des détours ou à patienter une année de plus. Quelques bateaux permettent de naviguer d’une contrée ou d’une île à l’autre, moyennant quelques gils. Il arrive que la rivière soit asséchée et il vous faudra trouver la source du problème.
Car entre le miasme qui s’étend et les habitants qui observent de curieuses pertes de mémoire, il y a bien un problème, dont vous serez le témoin avant de pouvoir véritablement le résoudre. L’histoire du jeu est racontée en filigrane au travers de nombreuses scénettes où votre caravane est régulièrement interrompue par des voyageurs de toute sorte. Au début, parfaitement anodines et ennuyeuses, ces petites tranches de vie créent au fur et à mesure une ambiance, en même temps que se dessinent les enjeux.
Dès le début du jeu, il nous est demandé de choisir notre tribu entre quatre espèces différentes : les Clavats, Lilty, Yuke et Selkie. Chacune a des caractéristiques propres qui influeront sur son comportement au combat.
Un jeu pensé pour le solo et surtout le multi
Sur Gamecube, le multi local permettait à quatre joueurs de faire l’intégralité de l’aventure ensemble, c’est-à-dire de partager l’exploration de la carte, des villages et des niveaux. Le jeu multi en local a été totalement enlevé de cette version remastered, au profit d’une expérience en ligne qui n’existait pas auparavant. En ligne, vous ne pouvez désormais partager à plusieurs que l’exploration des donjons, et les donjons seulement. D’expérience multi local à online, le jeu change de statut et s’adapte aux standards de son époque.
Il est tout à fait possible de faire le jeu en solo (j’avais d’ailleurs fait l’intégralité du jeu d’origine de cette manière). Cela vous oblige à compter sur un mog capricieux pour porter le précieux calice à vos côtés. Le jeu est beaucoup plus difficile, car c’est bien connu, l’union fait la force !
Le jeu prend tout son sens à plusieurs. Jusqu’à quatre joueurs font équipe pour progresser dans les niveaux. Le calice, qu’il faut porter avec soi tout du long du chemin, est également une zone de sécurité vis-à-vis du miasme ambiant, ce qui oblige les joueurs à rester groupés, sous peine de perdre de précieux cœurs de vie. L’un des membres peut être désigné porteur du calice, comme les équipiers peuvent se le passer à tour de rôle selon les événements. Pendant que certains partent à l’attaque, d’autres peuvent rester en retrait pour assister le groupe au moyen de magies de soin ou d’attaques à distance.
De fait, les magies ont un rôle très important, que ce soit pour les attaques, les soins ou même interagir avec les éléments du décor pour pouvoir progresser dans les niveaux. Au départ, personne dans le groupe n’a de magie. Ce n’est qu’en ramassant des sphères de magie sur les cadavre des ennemis que l’on peut enfin lancer des sorts. Le niveau terminé, toutes les sphères nous sont enlevées et l’on repart de zéro au niveau suivant.
Ce système un peu contraignant nous oblige à appréhender chacun des niveaux d’un œil nouveau, entre découverte des sorts disponibles et partage des sphères entre les différents membres. Plus tard, certaines magies seront disponibles sous forme de bagues qui restent elles dans l’inventaire de façon permanente. Il existe également la possibilité d’effectuer des sorts combinés entre deux ou trois aventuriers, ce qui oblige de se concerter d’une manière ou d’une autre.
Essayer de communiquer dans une interface bien compliquée
Pour communiquer, le plus simple reste évidemment de jouer chacun avec sa Switch dans la même pièce. Sans parler des moyens externes comme une conversation téléphonique, avec ou sans visuel. Mais si jamais vous n’aviez pas cette possibilité, et que vous jouez avec de parfaits inconnus en ligne, un système de messages pré-enregistrés est disponible. Au travers de quelques mots sommaires, il vous permet d’exprimer votre joie, la direction à prendre, ou la nécessité justement de lancer un sort combiné. "Glace " ! "Gravité" ! Les moyens sont rudimentaires, et difficiles à placer dans le feu de l’action, mais ils sont là.
Mais avant d’en arriver là, il est nécessaire de dompter l’interface du jeu. Il vous faudra quelques errements avant de comprendre comment fonctionnent les différents menus, que ce soit ceux accessibles depuis la carte tout comme ceux dans le jeu même, avec leur multitude d’onglets. Ne serait pour ses actions, notre personnage doit passer de l’une à l’autre, entre "attaquer", "défendre", et les différents objets et magies. Tout comme dans les menus, on a vite fait de s’emmêler les pinceaux à force de jongler entre les boutons pour valider, revenir et naviguer dans les différents onglets.
Des codes générés aléatoirement et valables uniquement pour trente minutes seront à échanger hors jeu avec vos amis pour les ajouter, de même que des codes pour chaque sessions de jeu : quel archaïsme ! Nous sommes face à un manque criant d’ergonomie, qui ne fait que se confirmer plus on découvre les rouages du jeu. Avec la pratique, on s’habitue à la logique si particulière du jeu qui s’immisce dans tous les aspects de son gameplay, mais je préfère vous prévenir avant.
Ainsi donc, il est possible de rejoindre la partie en ligne d’un inconnu à la condition qu’une place sur quatre ne soit disponible. Tout n’est néanmoins pas accessible : cela dépend de votre progression dans le mode histoire, du nombre de vos années, de la partie du monde explorée ou encore de l’élément de votre calice. De nombreux paramètres qui réduisent les possibilités, ce qui en soit n’est pas gênant quand on joue avec des inconnus, mais bien plus pénible quand ces limitations freinent vos parties avec des amis. Il arrive ainsi que l’on ne voit pas les salons de ses amis pour l’une ou l’autre de ces raisons, quand il ne s’agit pas tout simplement d’organisation ou de problème technique.
Une autre données à prendre en compte est le fait que seul l’hôte de la partie recevra la précieuse goutte de myrrhe à la fin du niveau parcouru ensemble. Si vous avez rejoint la partie, vous pourrez, outre le plaisir d’avoir partagé une partie ou découvert un environnement, bénéficier d’un totem octroyant des caractéristiques supplémentaires, à condition d’en avoir suffisamment ramassé dans le niveau et que l’un de vos coéquipiers ne prenne pas celui que vous convoitiez.
Il faut ainsi faire et refaire les différents niveaux, soit en solo, soit en multi mais en tant qu’hôte pour progresser dans l’histoire. Chaque niveau dispose d’ailleurs de différentes configurations, symbolisées sous forme de petites icônes à côté du nom du niveau, ce qui augmente la difficulté et renouvelle l’intérêt une fois la vingtaine de niveaux terminés.
Malgré tout, le flow est là
En dehors de cela il s’agit bien d’un jeu à loot, et même l’histoire terminée, vous aurez sans doute toujours envie de continuer à jouer pour faire progresser votre équipement et vos caractéristiques.
Le jeu en ligne fonctionne plutôt correctement. On ne peut pas éviter des lags récurrents, mais là encore, tout dépend de la qualité des différentes connexions avec les joueurs. La plupart du temps tout s’est bien déroulé et nous avons pu faire de longues sessions avec des amis. La quête des totems devient une priorité et l’on fait tout pour obtenir la première place du classement final, basé sur des points bonus attribués à la réussite d’une mission quelconque du style "subir des dégâts magiques", "ramasser des objets" ou encore "effectuer des dégâts". Les parties et le comportement des joueurs ne sont ainsi jamais les mêmes !
Pour chaque petite contrariété au tournant (il faut par exemple dissoudre le groupe à la fin de chaque niveau sous peine de faire obligatoirement le même), il y a une partie très agréable qui est partagée. Les niveaux ne brillent pas par un level-design époustouflant mais sont des aires de jeux avec chacune une ou plusieurs mécaniques spécifiques, ce qui est largement suffisant pour renouveler l’intérêt à chaque découverte. Détruire des monstres aux comportements différents, certains plus retors que d’autres, ouvrir des portes, actionner des mécanismes : chacune de ces actions nécessitent la cohésion du groupe et une organisation qui si elle se fait sans mot est d’autant plus gratifiante.
En cela Final Fantasy Crystal Chronicles Remastered atteint son but.
Un mot sur la version Lite
Une démo de FFCCR est disponible sur l’eshop Switch. Appelée version "Lite", elle vous permet de partager à peu près tous les niveaux avec des joueurs en ligne. Le mode histoire est restreint à la première année, ce qui ne vous permet de découvrir que le premier environnement et ses deux niveaux.
De fait, vous n’avez pas la possibilité de monter de beaucoup les caractéristiques de votre personnage, ce qui risque de vous laisser bien démuni en ligne. Cette version Lite est à prendre comme un pied à l’étrier pour passer vers le jeu complet, avec la possibilité d’importer vos données.
D’un jeu resté solo pour beaucoup en 2004, Square-Enix a pris la décision de l’emmener vers le multi en ligne. Même si l’on peut regretter le mutli local, ainsi qu’une interface générale bien trop compliquée, Final Fantasy Crystal Chronicles renait de ses cendres pour proposer aujourd’hui une expérience fort agréable si bien partagée. Ne vous attendez pas au jeu du siècle, mais si parcourir des donjons à loot à plusieurs en ligne ne vous rebute pas, FFCCR est une expérience tout à fait valable que je vous recommande.
Pour approfondir, je vous renvoie vers mes vidéos du jeu !
Alors que Nintendo vient d’annoncer la sortie pour le 18 septembre de la compilation Super Mario 3D All-Stars (comprenant les Super Mario 64, Sunshine et Galaxy), le jeu Super Mario All-Stars, compilation des premiers jeux Super Mario Bros 2D remastérisés en 1993 sur Super Nintendo, est disponible sur le Nintendo Switch Online.
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C’est marrant, je venais de ressortir le jeu Super Nintendo d’origine pour en faire une vidéo... J’ai été pris de court !
Final Fantasy Crystal Chronicles Remastered est enfin sorti ! Annoncé il y a deux ans, le jeu n’est disponible qu’en dématérialisé pour le moment. S’il est possible d’y jouer en solo, il n’est en revanche plus possible d’y jouer en local jusqu’à quatre comme c’était le cas sur Gamecube. Le multi est uniquement online, et si les menus ne sont pas ergonomiques pour un sou, il est finalement assez aisé de jouer online avec des inconnus qui vont vous prêter main forte le temps d’une partie.
Je vous propose deux vidéos de découverte : une solo et une multi.
Pour approfondir, je vous renvoie vers mon test complet du jeu !
L’édition collector de 2004 sur Gamecube
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A Short Hike est un petit jeu d’aventure/exploration sorti en 2019 sur PC qui vient de s’inviter sur Switch à la surprise du dernier Nintendo Direct "Indie World".
Sorte de mélange entre Animal Crossing et Zelda Phantom Hourglass sur DS, il n’est pas long du tout, mais joyeux ! Je vous en livre un avis après l’avoir terminé !
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