Dernier ajout : 11 avril.
Et pour nos amis anglais / for our french audience :
Après les premières impressions de l’année dernière, voici ma preview de Yoshy’s Wooly World, après en avoir fait le premier monde !
Preview publiée sur Puissance-Nintendo !
Après un épisode 3DS un peu tiède, Yoshi se doit de redorer le blason de sa propre série. Fer de lance du jeu de plateformes, jeu tout doux pour les enfants, où en est le père Yoshi aujourd’hui ? L’exploration du premier monde nous donne déjà une orientation générale.
Du rififi chez les Yoshi !
Les Yoshi Laine vaquaient tranquillement à leurs occupations quand le tristement connu Sorcier Kamek débarque sur leur île. Par pure méchanceté, il les transforme en capsules de laine et les disperse dans la contrée. Voilà une mission pour le seul Yoshi rescapé !
Le jeu se présente sous la forme d’un hub. On y trouve les différentes options du jeu présentées sous forme de huttes. Pour accéder aux niveaux, il faut se projeter vers les différents mondes du jeu situés aux alentours du hub. Au début, seul le premier monde est accessible et il faudra bien sûr les débloquer les uns après les autres.
Le premier monde est une arène champêtre dans laquelle se débloquent progressivement les niveaux. Ils poussent comme des champignons sitôt le précédent niveau terminé. On se retrouve en quelque sorte avec une map à la Super Mario 3D World, avec quelques secrets et surprises à débloquer.
Yoshi fait cavalier seul ou joue en coopération
Tous les mouvements de gameplay habituels des jeux Yoshi sont présents. Yoshi gobe des ennemis pour en faire cette fois non plus des œufs mais des pelotes de laine. Il peut les lancer où bon lui semble, directement ou au moyen d’un viseur.
L’aspect visuel du jeu, tout en laine, permet quelques actions empruntées à Kirby au Fil de l’Aventure, comme par exemple découdre les zones de laine d’où dépasse un fil. Les pelotes lancées sur certains ennemis retors les ligoteront, le temps de nous permettre de leur sauter dessus.
La thématique de la laine change surtout les animations de notre dinosaure préféré. Son nez en mousse se plie lorsqu’il touche une surface ou un allié. Ses pieds deviennent des hélices lorsqu’il fait son saut plané (qui d’ailleurs ne lui permet plus une petite remontée vers le haut comme auparavant). Ses jambes deviennent des roues lorsqu’il se met à courir. Les pelotes rebondissent sur l’eau comme des galets. Tout cela est vraiment charmant.
Le jeu nous offre de jouer en solo ou en coopération. Une deuxième joueur peut rejoindre ou quitter la partie à tout moment. Comme New Super Mario Bros Wii/U en son temps, la coopération devient un challenge à part entière, où les deux joueurs doivent se coordonner un tant soit peu pour arriver à leur fin, si possible sans se gêner.
Les dommages collatéraux arrivent sans cesse : les deux joueurs ne pouvant pas se traverser, ils se poussent systématiquement. Pratique pour envoyer l’autre vers des hauteurs. Plutôt gênant lorsqu’on se trouve au bord d’un précipice. On passe son temps à se gober l’un l’autre pour s’amuser, quitte à perdre beaucoup de temps. L’autre peut servir de pelote de laine inespérée alors que l’on manque de stock. Un joueur moins aguerri peut choisir de rester enfermé quand il s’agit de traverser un passage difficile, mais il a toujours la possibilité de sortir de sa pelote en appuyant plusieurs fois sur un bouton.
Des bonus et des badges en pagaille
Sur son parcours, Yoshi peut se donner comme objectif de collecter tous les bonus disponibles.
Les plus importants sont les capsules de laine. Les trouver toutes est le seul moyen de délivrer le Yoshi kidnappé du niveau. Une fois récupérées et le niveau terminé, vous pouvez incarner le Yoshi de laine délivré. Ces derniers sont de couleurs et de textures différentes, ce qui vous laissera un large choix pour parcourir le jeu selon vos envies.
Exit les pièces jaunes et les pièces rouges, dites bonjour aux perles et diamants de toutes les couleurs qui abondent dans les niveaux. Les fournées sont souvent cachées et nécessitent que vous alliez dans une certaine zone, ou trouviez un nuage caché pour les faire apparaître. Un petit tampon apparait pour vous indiquer que vous avez bien récolté toute une série de ces précieuses gemmes. Un logo proche des tampons de Mario 3D World qui jure un peu dans cet univers de laine. Et puisque nous y sommes, il faut avouer que les diamants réalisés en 3D ne sont pas particulièrement réussis, dénaturant un peu l’ambiance chaleureuse des pelotes de laine.
Les fleurs sont toujours de la partie et cerclent la roue de fin de niveau, à condition de les avoir récupérées. Si la fortune et la roue vous fait tomber dessus, vous accédez à un écran bonus qui vous offre de récolter des fruits riches en points.
Toute cette collecte permet d’acheter des items entre les niveaux, plus précisément des badges. Au début du jeu vous ne disposez d’aucun badge disponible à l’achat. Plus vous avancez dans les niveaux, et plus les badges se débloquent. Chacun d’entre eux attribue à Yoshi des habilités spéciales, le temps d’un niveau.
Moyennant des joyaux vous pouvez par exemple obtenir des pelotes de laine plus grosses, renforcer votre attaque rodéo, ou encore carrément sauter un niveau. Un badge étonnant reste celui qui vous empêche de tomber dans le vide : Yoshi rebondira sans cesse.
Il faut ainsi gérer son stock de joyaux pour pouvoir disposer des badges que l’on souhaite au moment opportun. Les premières utilisations de badges sont offertes, comme nous le suggère de manière peu élégante le slogan « Essai gratuit ».
Des niveaux, de la difficulté et des surprises ?
On retrouve sans surprises les types de niveaux habituels, avec le même genre d’énigmes, d’ennemis et d’évolutions. Un niveau avec une pierre qui roule et écrase tout par-ci, des pastèques à projectiles par-là. L’habitué des jeux Yoshi regrettera le manque de réelles nouveautés dès l’enchaînement des premiers niveaux.
De temps en temps un niveau spécial en temps limité vient changer la routine : transformé en parapluie, Yoshi doit foncer vers la sortie. Transformé en géant comme dans New Super Mario DS, Mega Yoshi détruit tout sur son passage à grands coups de queue. Ces niveaux très courts nous réveillent temporairement d’une certaine léthargie.
Il faut dire que les thématiques des niveaux sont balancées aléatoirement : un peu d’extérieur en fleur, suivi d’une caverne, un monde en feu et un peu de ciel. Un boss de temps en temps. Aucune cohérence ne vient lier les niveaux entre eux, ce qui ne nous permet pas de nous y attacher. Bien sûr on s’attend à des mondes de l’eau ou de neige pour la suite mais l’ensemble n’est pas aussi soigné que la délicieuse progression offerte par un Donkey Kong Country : Tropical Freeze.
Certains niveaux requièrent pourtant, dès le premier monde, une certaine concentration. Les pièges des plateformes peuvent s’avérer délicats, surtout si vous êtes deux. Malgré un nombre de petits cœurs conséquents, les différentes chutes peuvent vous amener rapidement à être en sous-régime. Une mort vous ramène au dernier checkpoint et vous oblige à récupérer de nouveau les capsules et les fleurs. Certains jeux récents (et plus faciles) ne vous pénalisent pas de la sorte.
Pour les plus jeunes joueurs qui trouveraient le jeu trop difficile, un mode « relax » a été implémenté au jeu. Il est possible de passer du mode normal au mode relax à tout moment. Ce mode ajoute des ailes à votre Yoshi, ce qui, sur le papier devrait nous aider à nous en sortir plus facilement. Or, pour une raison que nous ne nous expliquons pas (nous jouions au GamePad et avec un contrôleur pro), Yoshi ailé n’est pas particulièrement maniable. On dirait même qu’il a pris du plomb dans l’aile tant il devient lourd à contrôler. Le mode relax, en l’état, n’était pas de tout repos. Pour tout dire, nous avons trouvé le mode normal beaucoup plus facile.
On terminera cette revue par une mauvaise note, celle des musiques du jeu. En dehors du thème principal, tout à fait charmant, les musiques non orchestrales sont très banales, voire hors propos. Personne ne veut d’une musique d’ascenseur dans un niveau caverneux. Une grosse déception alors que Nintendo nous a habitué à des merveilles avec ses derniers jeux comme Super Mario 3D World, Zelda : A Link Between Worlds ou encore Mario Kart 8. Yoshi méritait clairement une bande-son bien meilleure.
Conclusion
Très mignon, vif, et énergique, Yoshi est irrésistible mais ne nous a pas surpris, pour ce qu’on en a vu. Le mode coopération, avec ce qu’il crée de chaos, est une bonne chose. Passée une devanture très classique, on espère que la suite réserve des surprises un peu plus folles.
Pour ceux qui voudraient voir quelques extraits des premiers niveaux du jeu, c’est ici :
Pac-Attack !
Ness, what else ?
Chopper Wario
Un Dracaufeu sauvage apparaît !
Découvrons ensemble une course du DLC Animal Crossing de Mario Kart 8 !
Vous pouvez aussi lire la preview écrite !
Nintendo continue sur sa lancée de DLC payants pour la Wii U avec Mario Kart 8. Faut-il être fan d’Animal Crossing pour l’apprécier ? Nous avons eu le plaisir de pouvoir découvrir ces nouveautés en avant-première chez Nintendo, alors nous nous empressons de partager ces premières impressions avec vous !
Preview publiée sur Puissance-Nintendo !
Trois nouveaux personnages
Le villageois, et son pendant féminin, la villageoise — toute de rose vêtue — sont des personnages plutôt standards. Ils conviendront à ceux qui veulent jouer sans avoir à se casser la tête. Leurs animations sont particulièrement charmantes quand ils sautent sur des tremplins. Un kart baptisé « Autorhino », allié à des roues « Feuilles » et un deltaplane « Ailes de papier », complète l’équipement aux couleurs de Animal Crossing.
Marie, l’adjointe du Maire de Animal Crossing : New Leaf, est un personnage plutôt léger. Elle est vraiment mignonne sur son petit scooter qui lui permet de prendre les virages courts.
Quant à Bowser Squelette c’est un sacré poids lourd ! Sur Malécycle, sa bécane tout en os on a l’impression de chevaucher un quad et de pouvoir tout écraser sur son passage. Dans les faits il faut plutôt se démener pour le garder sur la route et avancer ! L’imposant Magikart vient compléter la liste des nouveaux véhicules.
Évidemment chaque personnage peut utiliser tous les véhicules déjà disponibles et changer ses caractéristiques.
Deux nouvelles coupes, huit nouvelles courses
Comme le premier DLC, celui-ci rajoute huit nouvelles courses : quatre courses rétro remises au goût du jour et quatre nouvelles.
La coupe Crossing propose le retour du Parc Baby, course issue de Mario Kart : Double Dash sur GameCube. Une arène en une seule petite boucle qui donne vie à des parties de massacre. Le Pays Fromage, issu d’une course GBA, offre un vallonnement particulièrement riche, avec des montées rarement vues dans un Mario Kart. On y trouve des tremplins en forme de gruyère. Mais pas de trous. Dommage.
Le Passage Feuillage est une nouvelle course assez impressionnante graphiquement et composée de nombreuses chutes. La course Animal Crossing ravira les fans. Quatre versions différentes sont disponibles, une par saison. Le temps s’écoule au fur et à mesure de la course, offrant un superbe coucher de soleil. C’est une course vraiment agréable à parcourir grâce à son ambiance enjouée.
Nous vous en avons capturé une course en 150 cc :
La coupe Clochette voit le retour de la version 3DS de Koopapolis, d’où le personnage de Bowser Squelette. C’était un des meilleurs circuits de la version 3DS et on apprécie de pouvoir l’arpenter en HD. C’est une des courses qui permet d’aller le plus vite, que cela soit dit !
La Route Ruban, qui se déroule sur un plateau de jouets, est particulièrement jolie. Elle n’a plus grand chose à voir avec la course originale sur GBA. Ici les personnages sur les bas-côtés sont nombreux et l’ambiance est à la fête. Mais rien sur le terrain qui surprenne particulièrement.
Un de nos coups de coeurs est incontestablement la course Métro Turbo, avec ses nombreux embranchements en hauteur. Elle offre même la possibilité de sauter sur les rames de métro !
Enfin, Big Blue, issue de l’univers F-Zero, est l’une des courses les plus intéressantes avec ses grandes pistes et ses toboggans d’eau. L’ambiance est encore plus réussie que dans la précédente course F-Zero du premier pack de DLC.
Voici donc huit nouvelles courses très réussies graphiquement aux tracés plutôt sympathiques. Elles ne réservent pas de grosses surprises mais sont très agréables à parcourir.
Le 200cc en mains !
Le 200cc est disponible dans tous les modes, des Grand Prix au versus, en passant par le multi.
La vitesse de défilement et la puissance des bolides sont augmentées. Cela surprend vraiment, alors qu’au détour d’un tournant on est projeté à toute vitesse vers l’avant. Dans les faits, il faut intégralement réapprendre à jouer. Au revoir les réflexes, bonjour l’adrénaline !
Les tremplins nous projettent bien plus loin. Il faut gérer la zone d’atterrissage, qui n’a plus rien à voir avec les anciennes. En plein air, notre deltaplane nous entraîne beaucoup plus loin. Selon les endroits on choisira d’aller le plus loin possible ou de plonger au sol pour éviter des atterrissages malencontreux. La descente givrée avec ses propulseurs en fin de course en est le parfait exemple.
Avec la surprise, on se prend vraiment beaucoup de murs… ou de trous dans les virages où il n’y a pas de bordures. Certains circuits profitent vraiment de cette accélération pour nous permettre toutes les audaces. D’autres, avec beaucoup de virages, deviennent plus problématiques. Il va falloir freiner ou au moins lâcher l’accélérateur. Gare aux champignons dorés, qui deviennent vite le nouvel objet maudit !
Cette mise à jour gratuite est vraiment bienvenue et nous offre des sensations fortes et une bonne dose d’adrénaline !
Conclusion
Le mode 200cc nous fait vraiment redécouvrir le jeu. Le DLC Animal Crossing propose de nouveaux personnages attachants et des courses esthétiquement superbes. Elles sont agréables à parcourir mais ne révolutionnent rien. De quoi alimenter les débats sur les meilleures courses de la série Mario Kart !
Comme annoncé, le Club Nintendo (ex-Nintendo VIP) va disparaitre d’ici la fin d’année.
La première étape de cette fermeture arrive à échéance aujourd’hui 1er avril. C’est le retrait des feuillets Club Nintendo dans les nouveaux jeux qui sortent en boite dans le commerce. Xenoblade Chronicles 3D, par exemple, qui sort officiellement le 3 avril, ne contient pas de feuillet avec un code à gratter.
La prochaine étape, le 20 avril, ce sera l’absence d’étoiles attribuées aux achats dématérialisés sur l’eShop.
Vous pouvez continuer à enregistrer les codes des feuillets de vos anciens jeux jusqu’au 30 septembre prochain, à condition qu’ils ne soient pas périmés (voir la date inscrite dessus ; généralement deux ans après la date de sortie).
Source : Nintendo.fr
Edit : les jeux de la fin 2014 et début 2015 ont une date de péremption au 31 mars 2015.
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