Dernier ajout : 2 mai.
Après Animal Crossing : Wild World, nous découvrons pour la première fois Animal Crossing : Let’s go to the City ! sur Wii !
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Pour ceux qui débuteraient la saga The Legend of Zelda par Twilight Princess, il est bon de revenir sur l’épisode fondateur de la série en 3D, le bien nommé Ocarina of Time.
Sorti en 1998 sur Nintendo 64, Ocarina of Time est en effet le premier jeu de la série en trois dimensions. Avant lui, deux épisodes sur NES, un sur Super Nintendo et un sur Game Boy ont posé les bases de la série en deux dimensions. Pour la Nintendo 64, Shigeru Miyamoto voit grand, et après avoir adapté Super Mario en 3D avec Super Mario 64 dès 1997, il s’occupe de sa deuxième série fétiche.
The Legend of Zelda : Ocarina of Time fut un des jeux les plus attendus par les joueurs à son époque. Le résultat dépassait toutes les attentes et le jeu est depuis entré dans la légende, à tel point que les épisodes suivants ont eu bien du mal à supporter la comparaison, inévitable.
C’est notamment le cas de Twilight Princess en 2006 pour lequel les développeurs tenaient à retrouver l’essence de Ocarina of Time. Un monde d’Hyrule plus sérieux, tout comme le Link voyageur du temps l’avait été.
RYoGA et Mlle S. retournent donc dans le temps pour (re)découvrir Ocarina of Time. Et force est de constater que Twilight Princess a réussi à laisser des traces, notamment dans la reprise de certaines séquences dont il ne faudrait pas oublier la paternité, ou encore le gameplay gyroscopique d’une version HD qui parait indispensable aujourdhui.
Nous vous laissons découvrir tout cela dans cette vidéo de Ocarina of Time via la version de la Console Virtuelle Wii U. Nous découvrons le début du jeu !
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En 2006 chez Nintendo on ne croyait pas à la Haute Définition. Résultat, on y voyait tout flou. En 2016, on a depuis longtemps jeté nos écrans cathodiques. Après Zelda : the Wind Waker HD, Nintendo poursuit son opération recyclage des meilleurs jeux Zelda. Découvrez à quelle sauce vous allez être mangé...
Test publié sur Puissance-Nintendo
Le retour d’un titre acclamé
L’E3 2004 reste dans le cœur de nombreux joueurs comme l’un des meilleurs moments de l’histoire de Nintendo. Et cela n’est du qu’à un seul titre, présenté en toute fin de conférence par un Reggie Fils-Aimé cabotin devenu sérieux et un Miyamoto triomphant. Le nouveau The Legend of Zelda est ce titre. La plaine d’Hyrule rougeoyante au coucher du soleil dévoile des hordes de goblins, et un fier cavalier brandit son épée. Des images épiques qui ont marqué les esprits et qui sont restées attachées à l’expérience du jeu qui allait devenir Twilight Princess.
Prévu pour sortir fin 2005 sur Gamecube, le jeu ne sera disponible qu’un an plus tard, au terme d’une attente insoutenable. Fin 2006, Twilight Princess est un titre de lancement de la nouvelle console de Nintendo, la Wii. Une version en 16/9 et un report justifié par l’utilisation de mouvements gyroscopiques pour la manette télécommande qui permet de donner des coups d’épée. La capacité de pointage de la manette sert aussi pour viser (à l’arc par exemple) à l’écran. La version Gamecube, contrôlable au pad et permettant - elle - la gestion de la caméra, sort une semaine après la version Wii, histoire de tenir les promesses initiales.
Le titre est acclamé dans la presse, même si la réalisation technique pure accuse déjà le coup face à la concurrence, passée à la HD. Trois ans après Wind Waker et son look cartoon, les joueurs découvrent ce nouvel épisode de la légende qui se veut plus adulte et encore plus sombre qu’un Majora’s Mask déjà bien loti. Mais la référence à dépasser reste Ocarina of Time, l’épisode "parfait" dans le cœur de nombreux joueurs. Expérience majestueuse s’il en est, Twilight Princess est alors majoritairement perçu comme un "best-of" des épisodes de Zelda, allant chercher le meilleur de chacun de ses prédécesseurs, empruntant des références à la culture populaire vidéoludique ou cinématographique, quitte à y perdre un peu son âme. Si pour beaucoup il ne déloge pas les autres épisodes, il est aussi le premier Zelda de nombreux joueurs qui le gardent bien au chaud dans leur cœur. Une ressortie dix ans après touche indéniablement tous ces joueurs.
Link, la mère Michel et le berger
Twilight Princess prend le temps de nous présenter son nouveau héros, le jeune berger d’un village perdu dans une montagne d’inspiration helvétique. Link à dos d’Epona s’occupe des chèvres, discute avec les habitants de sa bourgade et s’occupe de résoudre leurs soucis. Ce que l’on peut considérer comme un long prologue nous permet de maîtriser le personnage sous toutes ses coutures. Il s’équipe d’une épée puis d’un bouclier. Son objectif : apporter l’épée royale au château d’Hyrule. Mais sa mission va être interrompue par des goblins qui vont changer son destin. La région a été contaminée par les ténèbres qui étend son pouvoir sur Hyrule. Forcé d’entrer dans ces zones maléfiques, Link voit son apparence changer. Il doit faire équipe avec un mystérieux personnage qui va le guider dans ce monde transformé.
Le rythme du jeu est particulier et, même s’il reprend la trame d’Ocarina of Time dans ses grandes trames, tranche avec ce que l’on a déjà connu. Dans A Link to the Past, le monde des ténèbres succédait au monde de la lumière à mi-parcours. Ici les frontières sont très rapidement troublées et il va falloir alterner les passages d’une version du monde à l’autre pour progresser.
Loup y es-tu, m’entends-tu ?
Le gameplay bien connu d’un Link à pied ou à cheval vient ainsi s’alterner avec la transformation en loup. Sous cette forme, les humains ne vous voient pas. Ce n’est pas le cas des animaux qui peuvent alors vous parler. Un concept bien exploité au début qui ne perdure pas vraiment par la suite. Link Loup peut courir et attaquer. Il peut surtout activer ses sens pour dévoiler des objets enfouis dans le sol ou suivre des pistes odorantes. Allié à Midona (personnage bien plus intéressant que Navi la simple fée ou Fey l’insupportable bavarde), ils peuvent attaquer plusieurs monstres en même temps en déclenchant un pouvoir dévastateur.
Le but de Link sous sa forme canine est de restaurer la lumière dans les régions sous le joug des ténèbres. Il part alors en quête des majestueux esprits de lumière et doit, pour restaurer leur pouvoir, collecter des perles de lumière. C’était une étape un peu fastidieuse des versions originales ; elle a été simplifiée avec la récolte de douze perles au lieu de seize. Douze perles pas forcément toujours faciles à trouver malgré leurs indications sur la carte... quand on ne pense pas à regarder partout (merci le Lac Hylia).
Le gameplay de la version 2016 réajusté
Les perles de lumières un exemple parmi d’autres pour montrer la volonté de Nintendo de réajuster l’expérience de gameplay de cette remastérisation. Simplifier certaines quêtes plus enquiquinantes qu’autre chose. Plus loin, la quête de Giovanni qui nous voyait parcourir chaque recoin d’Hyrule jusqu’à l’écœurement a été simplifiée en offrant à Link une lampe spectrale qui fait quasiment office de GPS. Vous souvenez-vous de l’idiote et totalement inutile description des rubis qui revenait dès que l’on relançait sa sauvegarde ? Elle a été bien heureusement enlevée. De ces coffres à rubis dont le contenu était gâché quand notre bourse était pleine ? Ils resteront fermés jusqu’à ce que votre capacité de stockage soit disponible.
Passé un certain stade du jeu, les transformations en loup et en humain sont légions. Dans les anciennes versions, il fallait toujours passer par Midona et sa phrase interrogative fatigante pour procéder au changement. Ici une simple touche sur l’écran du Gamepad suffit. On aurait (peut-être) aimé que l’amiibo Link Loup serve à cet effet, mais il n’en est rien. Même si nous n’avons pas encore testé la figurine, nous savons qu’elle sert à charger plus rapidement une sauvegarde de jeu dès le lancement de la console. Elle ouvre également l’accès au donjon spécial. Quant aux données stockées réutilisables dans le prochain Zelda sur Wii U, il est bien trop tôt pour en parler. Connaissant Nintendo et les fonctionnalités amiibo, le gadget ne devrait pas être d’un intérêt affolant.
Rappelons que les amiibo Link et Link cartoon rempliront votre carquois une fois par jour. L’amiibo Zelda, votre jauge de cœur (éventuellement utile en situation critique, ce qui est quand même assez rare). L’amiibo Ganondorf augmente les dommages causés par les ennemis par deux : un malus pour ceux qui voudraient justement corser les choses. Le mode héroïque disponible d’entrée de jeu est un moyen plus radical d’augmenter la difficulté avec la disparition des petits cœurs de régénération.
Gamepad ou Pad Pro
Mais évidement, manettes en main, c’est le Gamepad qui propose une expérience de jeu différente. L’écran du Gamepad affiche la carte ou l’inventaire, avec la possibilité de sélectionner les armes et de les assigner à tel ou tel bouton. La combinaison d’armes est possible, à l’image des flèches explosives qui vous seront bien utiles pour dégager les routes de leurs rochers. Le Controller Pro se passe bien sûr d’écran et doit tout gérer avec la croix directionnelle.
Surtout, le Gamepad permet de viser au gyroscope. Lance-pierre, boomerang, arc, grappin, toutes les armes de visée deviennent plus intuitives. Après avoir appuyé sur le bouton de l’arme en question, sans quitter les yeux de l’écran qui est passé en vue subjective, le réticule s’affiche. Le joueur lève alors plus ou moins haut le Gamepad pour diriger la cible et tirer. Selon l’arme l’opération est plus ou moins rapide : au lance-pierre, vous pouvez être amené à chercher des cibles autour de vous, ce qui peut s’avérer un brin fastidieux. Avec l’arc au contraire, il suffit d’un bref réajustement de la cible pour pouvoir tirer promptement : c’est un délice. La qualité de l’image en Haute Définition de cette version permet d’ailleurs de voir les cibles de loin, ce qui est plus qu’appréciable.
Nous avons rebranché Ocarina of Time sur Wii U, et quelle n’a pas été notre surprise de lever le gamepad au moment de passer en vue subjective pour tirer ! En vain puisque le gameplay s’ajuste uniquement avec les sticks... Cet apport sur TP HD est vraiment bienvenu puisque rapidement instinctif.
J’en reste Baba
La Haute Définition, parlons-en. Les versions originales tournaient sur un support en fin de vie. En résultait une désagréable sensation de flou général qui tournait à la bouillie dès lors que l’on passait dans le monde du Crépuscule, caractérisé par son effet de blur. Ici tout est d’une netteté incroyable en plein jour, et l’on peut clairement voir de loin. On se surprend parfois à s’arrêter pour contempler les décors de certaines bâtisses ou les motifs de certains donjons. Que l’on ne s’y méprenne pas toutefois : les décors sont restés les mêmes et avec eux leurs textures parfois limites. C’est notamment flagrant sur les parois extérieures des montagnes d’Hyrule).
On retrouve avec plaisir des personnages que l’on avait oublié malgré l’originalité de leurs designs. Qui se souvient de la femme esseulée à tête afro du Lac Hylia ou encore de la gouvernante exubérante de la Citadelle d’Hyrule ? Globalement, ce passage à la HD nous fait entièrement redécouvrir les environnements, que l’on avait pu difficilement apprécier à l’époque à tel point c’était flou.
Un jeu épique
Terminons enfin en rappelant que l’aventure sera longue et passionnante. En dehors de la quête principale, vous pourrez arpenter Hyrule pour découvrir ses secrets : mini-jeux en tous genre, pierres d’appel pour débloquer des bottes secrètes, insectes, poissons et tampons d’Hyrule à collectionner, sans compter les fragments de cœurs. De quoi se perdre un certain temps dans un univers gigantesque qui n’a pour seul défaut que de concentrer ses habitants en un nombre de points réduits.
Les moments d’anthologie se succèdent au cours de la première partie du jeu. Très cinématographiques, ils impliquent le joueur émotionnellement mais n’oublient jamais le gameplay. La suite du jeu n’est peut-être pas autant à la hauteur d’un point de vue narratif mais enchaîne les donjons au meilleur de leur forme. Le bestiaire est renouvelé de belle manière et les armes magiques nous surprennent souvent.
Depuis 2006, peu de jeux Nintendo ont eu autant d’ambition. Twilight Princess fait partie de ces rares jeux à avoir développé un univers gigantesque au service d’émotions variées et de mécanismes brillants. Ce n’est peut-être pas la maestria de Ocarina of Time ou tout autre volet cher à votre cœur, mais il ne faut pas pour autant minimiser son statut de Zelda culte. Si dix ans après le portage peut paraître opportun, il est en tout cas bénéfique de le revoir en Haute Définition. On espèrerait presque ne pas avoir à attendre 2021 pour retrouver Skyward Sword HD !
20 ans de jeux Pokémon !
Et j’ai ressorti la soluce sortie fin 1999 pour savoir où est-ce qu’on trouvait le Multi-Ex dans la toute première aventure !
Vous pouvez lire mon test de Pokémon Versions Virtual Console 3DS ou visionner les Excuuuuse-me, Princess ! consacrés à la série !
Après les trois versions de la première génération, voici Pokémon Argent ! Nous découvrons le début (en noir et blanc via Super Game Boy) de l’un des deux versions (avec Pokémon Or) de la deuxième génération, compatible Game Boy Color !
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Pour fêter les 20 ans de la série Pokémon, Game Freak et Nintendo ressortent tout simplement les trois premiers jeux sur la Console Virtuelle de la 3DS. Thibault, Valentin et RYoGA se sont relancés dans l’aventure, avec respectivement les épisodes Bleu, Rouge et Jaune. Ils célèbrent à leur manière cet anniversaire en racontant leurs expériences de jeu.
Publié sur Puissance-Nintendo
Attrapez-les tous !
Depuis ses premiers épisodes, la saga Pokémon joue les même cartes : vous incarnez un jeune dresseur de Pokémon qui capture des créatures pour combattre ses adversaires. Deux objectifs : devenir Maître de la Ligue Pokémon et capturer un maximum de Pokémon afin de remplir la sacro-sainte encyclopédie Pokédex confiée par le Professeur Chen. 150 créatures sont à traquer et à capturer et il vous faudra des Pokéball, du temps et de la chance pour toutes les débusquer.
Un concept de jeu a priori simple mais qui se révèle d’une incroyable richesse. Votre personnage explore les différents villages où il rencontre de nombreux habitants à même de lui donner des informations sur le fonctionnement de cet univers. Les villages paisibles sont reliés par des routes peuplées de dresseurs qui ne demandent qu’à vous affronter, ou du moins, vos Pokémon.
Vous héritez dès le début du jeu d’un “starter”, un premier Pokémon parmi plusieurs dont le choix va largement influencer le déroulement des combats à venir. Les combats au tour par tour voient les créatures de types différents lancer des attaques qui feront plus ou moins mouche selon leur type. Pour composer votre équipe de Pokémon — dont six maximum peuvent vous accompagner sur la route — vous devrez les capturer dans les hautes herbes et les entraîner pour augmenter leur niveau.
Comment nous avons découvert la série Pokémon !
RYoGA :
“J’ai découvert Pokémon quelques semaines avant sa sortie officielle en France en novembre 1999. Le magazine Player One consacrait quelques pages au phénomène japonais qui s’apprêtait à déferler dans nos contrées. On y voyait les visuels “dessin-animé” de nombreuses créatures mais pas de screen du jeu. Puis ce furent les inévitables publicités papier qui mettaient en scène les Pokémon au poste de police façon “Usual Suspect”.
Le jeu a atterri un peu par hasard dans mon “caddie”. Après l’avoir lancé et malgré des graphismes rudimentaires, même pour l’époque, je n’en ai plus décroché. Je ne l’ai plus lâché avant d’avoir récupéré les 150 Pokémon (ce qui m’obligea à prendre la Version Bleue en occasion vu que personne dans mon entourage n’y jouait — j’avais passé l’âge du lycée depuis quelque temps déjà ! je n’avais pas deux Game Boy mais c’est l’adaptateur cartouche vendu avec Pokémon Stadium sur Nintendo 64 qui m’a permis de transférer tous mes Pokémon sur une même cartouche)”
Valentin :
“Ma première expérience en tant que dresseur de Pokémon, je ne l’ai pas eue avec les versions originales sorties sur Game Boy mais un peu plus tard avec leurs remakes sur Game Boy Advance. C’est seulement il y quelques années avec la folie du rétro-gaming qui s’est emparé du monde du jeu vidéo que j’ai pu essayer pour le première fois ces versions originales. Il ne fait aucun doute que revenir en arrière a été un léger choc pour moi cependant c’est avec ces versions qu’on se rend compte que le série de jeu Pokémon a bien évolué durant ses 20 années d’existence !
Depuis cette première expérience que j’ai eu sur Game Boy Advance avec Pokémon version Vert Feuille, je n’ai raté aucun épisode de la série. A chaque fois que je me lance dans une nouvelle aventure, j’ai une énorme impatience de découvrir une nouvelle région, de nouveaux Pokémon… Bref même après toutes ces années j’aime toujours autant les Pokémon !”
Thibault :
”Que puis-je vous dire sur les Pokémon si ce n’est qu’il s’agit de la saga qui aura le plus marqué mon expérience vidéoludique ! En effet, je fais partie de cette génération, qui avait l’âge idéal pour être conquis par le phénomène Pokémon lors de son arrivée en France à la fin de l’année 1999. J’ai encore chez moi la K7 du premier épisode du dessin-animé qui avait été distribuée par Toys “R” Us, mais aussi tout un tas de goodies que seuls les Pokémaniacs de la première heure peuvent posséder.
J’ai commencé les Pokémon avec la version Rouge prêtée par une amie en primaire. Puis j’ai poursuivie mon aventure avec Pokémon Version Jaune, puis Argent et 16 ans après, je suis toujours accro !”
Rouge et Bleue, puis Jaune
Au Japon, le titre est sorti en 1996 en deux versions : Rouge et Verte. Trois ans plus tard, les jeux sortent chez nous mais, comme aux Etats-Unis, en versions Rouge et Bleue (une version remaniée pour l’international). Les deux jeux reprennent les couleurs des deux starters évolués Dracaufeu et Tortank. Elles sont identiques, à la différence près qu’une vingtaine de Pokémon (sur les cent-cinquante) est
différente d’une cartouche à l’autre.
Un idée imparable qui force les joueurs à sortir de leur cocon pour rencontrer d’autres joueurs et échanger leurs créatures avec les autres. Le câble Link de la Game Boy (utilisé principalement pour les parties en duo à Tetris) sert ici à relier deux cartouches pour procéder à des combats ou des échanges de Pokémon. Marketing imparable qui amène les parents à acheter les deux versions pour leurs enfants afin qu’ils jouent ensemble.
Sortie en 2000, Pokémon Version Jaune “Édition Spéciale Pikachu” est une troisième version du même titre qui surfe sur la popularité du dessin-animé fraîchement débarqué à la télévision. Il met en avant Pikachu, le Pokémon emblématique de la série qui devient une super-star mondiale.
En dehors d’une introduction animée sympathique, le jeu nous impose d’avoir Pikachu d’entrée de jeu, à la place d’un des starters. Le sprite de Pikachu nous suit lors des phases exploration. Si on lui parle, une petite fenêtre apparaît et nous donne son humeur du moment, reflet de la manière dont vous le traitez au combat. Pikachu dispose de nombreux cris numérisés (et vous n’avez vraiment pas envie d’entendre son Pika déchirant quand il perd un combat !). Cela renforce le capital sympathie avec son compagnon, en plus de jouer avec l’image du dessin animé.
Dans la même veine, les ennemis du jeu, qui font partie de la bande de voleurs appelée la Team Rocket, sont cette fois rejoints par les fameux Jessie et James (et Miaouss !) du dessin-animé. Leurs sprites sont bien reconnaissables. D’ailleurs, tous les sprites de Pokémon ont été retravaillés pour mieux correspondre à leur design animé, et des couleurs plus judicieuses ont été ajoutées si vous êtes sur Game Boy Color. Le printer de la console est d’ailleurs compatible avec cette version.
Les retrouvailles avec les versions que nous avons choisies
Valentin :
“Vous vous en doutiez sûrement mais ce n’est pas vraiment des retrouvailles mais presque une découverte pour moi. En effet, même s’il m’est arrivé d’y jouer sur Game Boy cette version Nintendo 3DS me permet vraiment de découvrir la région de Kanto de la manière dont elle a été conçue au départ. Cette version du jeu représente parfaitement les fondations qui ont servi à créer une série qui perdure aujourd’hui.
Avec cette version rouge, on prend conscience des bases qui ont donné une force à cette série. Ces premières versions sont accessibles pour tous les joueurs et permettent à ceux qui n’étaient pas nés à l’époque de découvrir ce qu’elle est devenue aujourd’hui. 20 ans ont passé depuis Pokémon Rubis Oméga et Pokémon Saphir Alpha !”
Thibault :
“Pourquoi choisir la Version Bleue plutôt qu’une autre ? Il n’y a pas de réelles explications si ce n’est qu’il y a quelques années j’ai rejoué à Pokémon Version Jaune et que l’an dernier j’ai fait Pokémon Version Rouge Feu. Histoire de changer (un petit peu), j’ai opté pour la Version Bleu.
Les Pokémon fêtent leur 20 ans et on rejoue à cette occasion aux premiers jeux Pokémon. Et voilà que je recommence, un énième fois une partie de Pokémon, la Version Bleue et cette fois-ci sur 3DS. Pas de mystère, le jeu a vieilli, beaucoup vieilli même. L’absence de couleur et les animations minimalistes font maintenant pâle figure face à la beauté des récents Pokémon Rubis Oméga et Saphir Alpha. Mais il faut comprendre que près de 20 ans les séparent et, que bien heureusement, la série a su évoluer tout au long de ces années pour rester moderne.
En revanche, quel plaisir de retrouver la mécanique toute en simplicité et en efficacité de ce premier jeu Pokémon ! Ici, pas de Méga-Évolution, pas de combats en double ou en triple. 150, voire 151 Pokémon et pas un de plus. Cela peut sembler léger face aux 700 et quelques de la dernière génération mais cela reste rudement efficace et suffisant pour offrir un jeu formidable !
Les combats sont tout aussi prenants et le niveau est encore rendez-vous ! Pour tout vous dire, il m’est arrivé quelque chose auquel je n’avais encore jamais eu le droit : j’ai perdu mon tout premier combat face à mon rival ! Mon Carapuce n’a pas tenu la route ! Est-ce que je ne commencerais pas à vieillir moi aussi ?”
RYoGA :
“J’ai choisi la jaune car c’est la seule version que je n’avais jamais vraiment faite. Les petits ajouts de la Version Spéciale Pikachu m’intriguaient et quitte à refaire un épisode autant faire celui qui pouvait m’apporter quelques surprises !
J’ai tout de suite été happé par l’énergie brute de cette version qui, comme Rouge et Bleue, détient vraiment l’essence de Pokémon. J’y ai joué toute la nuit et force est de constater que ces premières versions sont bien plus dures que les épisodes qui ont suivi, à moins que ce ne soit cette version, pourtant destinée au grand public, qui ait vu son niveau de difficulté augmenter.
Commencer avec un Pokémon électrique n’est vraiment pas évident notamment pour affronter le premier champion d’arène, Pierre, dont les Pokémon sont insensibles aux attaques électriques. Mon conseil : le Roucool est ton ami !”
Les Versions Virtual Console
La Virtual Console propose les roms pures et dures de Pokémon Rouge, Bleue et Jaune. Vous retrouvez parfaitement émulés les jeux de l’époque. Aucune modification sur l’image n’est possible. L’écran tactile fige le jeu quand on appuie dessus. Deux boutons y apparaissent : le premier propose de reprendre le jeu et le deuxième de réinitialiser le jeu (sur Game Boy, il fallait juste éteindre et rallumer la console pour cela). Le système de sauvegarde se fait uniquement via le jeu et son menu. Il n’est possible de sauvegarder ou de charger le jeu via le menu de la Console Virtuelle comme c’est le cas pour tous les jeux sous ce système.
La seule nouveauté de ces portages est la transformation du mode de jeu pour combattre ou échanger des Pokémon avec un autre joueur avec sa cartouche. Autrefois avec le câble Link, il fallait bien trouver une alternative. Lorsque vous vous présentez au comptoir du Club Link, un nouveau menu s’affiche sur l’écran tactile et vous permet d’inviter ou de rechercher des partenaires de jeu en mode local. Pas de mode de jeu par Internet, ni d’utilisation de la PokéBank. Cela est quand même dommage. Cela nous forcera à trouver de nouveau des partenaires de jeu, comme “au bon vieux temps” !
Nos impressions générales
Thibault :
“C’est toujours sympa de ressortir et de rejouer à de vieux jeux. Surtout que Pokémon fait partie de ces jeux dont la mécanique principale est restée la même au fil des épisodes, en s’enrichissant sur les contenus de l’aventure. Notre quête est toujours de devenir Maître Pokémon et ce retour aux sources nous le rappelle !
Hélas, pour Nintendo, la nostalgie a un prix et celui-ci est particulièrement élevé. Pokémon Version Bleue, comme chaque version, vous coûtera près de 10€ sur l’eShop. Un prix exagéré pour quelque chose qui n’aura finalement demandé quasiment aucun effort à l’entreprise qui s’est contentée de modifier le système multijoueur pour pouvoir le rendre compatible avec les capacités sans-fil (en local uniquement !) de la Nintendo 3DS.
À vous de voir si vous ne préférez pas ressortir vos cartouches et vos Game Boy pour une expérience, encore plus nostalgique et tout aussi réussie.”
RYoGA :
“Lorsque j’ai rebranché mes cartouches à l’occasion du tournage des Excuuuuse-me, Princess ! consacrés à ces jeux, j’ai eu la mauvaise surprise de voir que les sauvegardes de certaines avaient disparu ! Tant qu’à les refaire, autant le faire sur un support plus récent ! Avec ces versions Virtual Console, j’étais aussi très emballé à l’idée de pouvoir éventuellement faire des échanges online ou de transférer mes Pokémon sur la PokéBank. Je rêvais en couleur visiblement puisque ce n’est pas possible. Reste la possibilité de transporter les jeux en même temps que d’autres titres Virtual Console ou de mon inséparable Animal Crossing New Leaf ! Après vous choisissez la version que vous voulez, mais la Jaune dispose de couleurs, elle ! Et en plus on peut avoir les trois starters au fil de l’aventure sans avoir à faire d’échanges !”
Valentin :
“Le passage sur la Nintendo 3DS se fait certes sans amélioration graphique mais alors que la plupart des jeux Console Virtuelle se contentaient simplement de supprimer leurs modes multijoueurs pour ceux-ci, Nintendo a fait quelques modifications. Pour ma part, je trouve cela très bien que Nintendo se soit donné la peine de rajouter un mode de jeu sans fil local. On ne fête pas les 20 ans de Pokémon tous les jours ! Alors si vous avez quelques euros à dépenser et que vous êtes fan de Pokémon, je vous conseille de passer à l’achat. Posez-vous d’abord l’ultime question : “quelle version vais-je prendre ?””
Avec ces portages de titres cultes, Nintendo fait dans le minimum syndical. Mais voilà enfin l’occasion de pouvoir retrouver les trois jeux avec un maximum de lisibilité. Pour le prix on ne prendra peut-être pas les trois, mais les fans peuvent enfin redécouvrir l’un des meilleurs concepts du jeu d’aventure dans sa version la plus pure. Gageons enfin que Nintendo propose prochainement les suites, Pokémon Or, Argent et Cristal !
Je vous invite également à lire mon article sur la saga Pokémon !
C’était une drôle d’idée d’adapter Hyrule Warriors sur la portable de Nintendo. Comment en effet retranscrire le souffle épique qui s’empare d’un champ de bataille alors que des centaines d’ennemis vont et viennent dans tous les sens ? On a parlé de difficultés d’affichage ou de ralentissements sur la version 3DS. Sur New 3DS, le constat est différent. De nouveau plongé dans les premiers chapitres de cette bataille, nous avons pu constater quelques-unes des nouveautés de cette version.
Article publié sur Puissance-Nintendo
État des lieux
Autant enfoncer les portes ouvertes : le jeu sera évidemment moins beau que sur Wii U, même sur New 3DS. Les artworks originaux des menus sont véritablement crades. Pendant le jeu, un contour noir vient entourer les personnages, forcément moins bien modélisés, tout comme les décors. Passé ce constat, on oublie vite l’inévitable downgrade graphique pour se concentrer sur le jeu. L’équipe de développement a su quoi garder d’essentiel pour conserver une lisibilité générale et nous permettre de nous identifier pleinement aux personnages que l’on incarne.
Dans les menus, nous retrouvons le mode principal, le mode légende et les chapitres de son histoire. Le mode libre permet toujours de rejouer n’importe quelle mission avec n’importe quel personnage. Le mode aventure est la reprise de ces fameuses missions qui se jouent sur une carte du monde similaire à celle du premier jeu Legend of Zelda. Si le mode défi n’est à priori plus présent, un mode "jardin des fées" a été ajouté.
Bataille switchée sur New 3DS
Il faut plusieurs minutes pour s’adapter aux nouveaux contrôles. Si le stick gauche permet de gérer le personnage et le stick droit la caméra, et que la gâchette droite permet de se recentrer cette dernière, de nombreuses actions ont été redistribuées sur la croix directionnelle, un choix étonnant. La croix haut permet ainsi de locker les gros adversaires, la croix bas de lancer les pouvoirs liés à la magie verte, et droite et gauche le défilement des objets spéciaux.
L’écran tactile affiche de façon claire les missions et les objectifs. La grande nouveauté de cette adaptation est la possibilité de changer de personnage à tout moment en les sélectionnant sur l’écran tactile. On peut ainsi passer à loisir de Link, à Impa, à Zelda, par exemple pour la première bataille. Vous venez tout juste de récupérer les bombes avec Link, vous changez de personnage et Impa dispose elle aussi de cette arme, ce qui s’avère un peu surprenant pour l’habitué de Hyrule Warriors.
Switcher entre les alliés permet surtout de répartir les tâches. Vous pouvez ainsi choisir un personnage qui serait plus proche d’une zone en difficulté pour arriver à temps. Pour ce faire, l’écran tactile dispose d’un onglet "ordre" pour envoyer tel ou tel personnage à des points stratégiques de la carte. Ce déploiement de force s’apparente un peu à l’expérience que l’on a eu sur Pikmin 3, avec ce qu’elle avait d’excitant comme d’un peu brouillon. Se repérer parmi les différents objectifs n’était déjà pas forcément facile dans le jeu original ; cette nouvelle distribution des cartes s’avère parfois compliquée. Si vous ne leur donnez pas d’ordre, les alliés font leur vie. À vous de voir, selon les besoins.
Nous avons voulu quitter une bataille en cours. Au lieu de choisir tout simplement "quitter la bataille", il faut désormais passer par le marché couvert pour pouvoir revenir dans les menus. Étrange. Quant au marché couvert, c’est toujours l’endroit pour développer des compétences via des badges, augmenter son niveau au centre d’entraînement ou encore confectionner des potions chez l’apothicaire. Pas de changements de ce côté-là.
Je veux ma fée perso !
Nintendo ayant récemment communiqué sur des fées qui accompagnent les personnages, nous avions hâte de les trouver. En cherchant bien, nous avons finalement trouvé une fée dans le mode histoire, dans un pot, en récompense du nettoyage d’un fort ennemi. Uniquement sélectionnable en tant qu’objet via la croix directionnelle, elle s’est ensuite chargée de nettoyer rapidement le fort suivant. Et nous ne l’avons pas retrouvée dans le Jardin par la suite. La déception.
La carte du mode Aventure nous donne plus d’informations à son sujet : "les fées persos apportent leur aide avec des magies et des capacités et gagnent en puissance. Leur degré de puissance évolue quand vous les nourrissez". Entre autres précisions. Mais nous n’avions pas toujours de fée perso après plusieurs missions sur la carte. Et le jardin n’était toujours pas ouvert. Il nous faut donc faire confiance aux images qui apparentent nos pauvres fées à des Nintendogs.
La cuisine, pour nourrir et faire progresser les caractéristiques de sa fée :
Le salon pour habiller sa fée :
Le mode "Party", où l’on choisit d’autres fées pour augmenter ses caractéristiques :
Comme pour l’apparition du personnage de Linkle (que nous n’avons pas pu essayer), il faut sans doute être patient pour débloquer le chapitre ou la mission qui introduit les fées persos. Nous n’avons pu incarner "que" le Link Cartoon, dont on était content de revoir la frimousse, bien que ses poses de victoire nous aient semblé un peu crispées.
Sur New 3DS, Hyrule Warriors : Legends arrive à conserver l’essence de ce qui faisait le jeu d’origine sur Wii U, ce qui parait un exploit. La possibilité de donner des ordres aux alliés apporte un côté stratégique supplémentaire. La gestion des fées d’aide est à priori un ajout tactiquement intéressant, à confirmer console en mains. Avec ses nombreux chapitres supplémentaires, les DLC Wii U inclus d’office, la compatibilité amiibo identique (ajoutant Link Loup), et ses cinq nouveaux personnages (Linkle, Link Cartoon, Tetra, Roi d’Hyrule et Skull Kid), cette version Legends a de quoi séduire. Surtout si la fée nous suit partout en criant "Listen !". À confirmer lors de notre test prochain sur Puissance Nintendo !
Voilà j’ai terminé Adventures of Pip !
(on se demande d’ailleurs pourquoi ce sont "les aventures" plutôt que "l’aventure" !) Un excellent petit jeu de cinq mondes et une vingtaine de niveaux au level-design bien sentis.
Nous incarnons Pip, un simple pixel rouge, qui part délivrer la princesse Adeline kidnappée par la maléfique Queen Derezzia. L’histoire est basique mais les dialogues, truffés de jeux de mots basés sur la "résolution" des personnages, sont excellents.
On baigne en plein hommage de la génération pixel. On évolue sur une carte du monde très rétro. Pip pixel se dandine pour avancer, peut sauter sur les ennemis et planer. De part sa taille, il passe dans les étroits couloirs.
Rapidement, Pip peut évoluer en forme de petit garçon pixelisé. Il ressemble alors beaucoup à Alex Kidd. Il peut sauter, rebondir de mur en mur, donner des coups de poing. Pour se transformer, il doit sauter sur des créatures bleues que l’on trouve judicieusement placés aux endroits nécessaires. Il peut aussi se "dématérialiser" et repasser au stade pixel rouge. On alterne ainsi les transformations en fonction des besoins. Chaque niveau pousse le concept un peu plus loin. Le personnage est délicieux à contrôler. On fait vite des enchaînements assez fous en passant d’une transformation à l’autre.
Une deuxième et dernière transformation vient s’ajouter au tableau : Pip version 16 bits. Il dispose d’une épée qui lui permet de détruire certains murs, mais il est plus lourd. Avantage dans certaines situations (il plonge dans l’eau, résiste au vent...), désavantage dans d’autres (il est lent), le gameplay s’en trouve considérablement enrichi.
Pip ramasse des pixels qui servent de monnaie d’échange contre des items au village. Objets consommables ou upgrades, ces pouvoirs apportent une deuxième lecture au jeu, en lui permettant de renforcer la condition de Pip (prendre moitié moins de dommages, gagner le double de pixels, les aspirer, ect...). Dans chaque niveau, trois villageois perdus sont à trouver dans des dédales cachés. L’équivalent des pièces d’un New Super Mario Bros. Adventures of Pip est d’ailleurs bien plus profond que les dernières aventures 2D décevantes de notre plombier préféré.
Remplis d’hommages, plus cérébral que fun, Adventures of Pip est une excellente pioche disponible sur l’eShop de la Wii U (et sur PC si j’ai bien compris). Nous avons fait un "Excuuuuse-me, Princess !" sur le début du jeu !
Après la Version Rouge et la Version Bleue, il nous restait à redécouvrir la Version Jaune !
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